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martedì 1 settembre 2015

2015 L39: Larguez les anars - Hervé Sard



Assister à son propre enterrement, telle est la situation incongrue à laquelle participe Léo Tanguy, cyber reporter indépendant.
Sont également présents lors de cette cérémonie funèbre ses parents, ses amis, ses copains, et ceux qui le détestaient, bien contents de sa disparition. Tanguy est déguisé, maquillé, grimé, et personne ne le reconnait, ce qui était le but recherché. Cela ne l'empêche pas de se conduire en quidam ayant fréquenté Tanguy et d'étreindre quelques personnes, de leur parler, d'exprimer ses regrets. En réalité pour tester le terrain et les inconnus venus assister à son départ.
Tout a commencé par l'épandage nocturne dans un champ de maïs de larves de pyrales, ces papillons malfaisants qui détruisent en un rien de temps les plantes amoureusement cultivées par les agriculteurs désireux de fournir à leurs concitoyens la manne nécessaire à leur nourriture. La solution résiderait bien dans l'exploitation de champs de maïs OGM, cette nouvelle génération de semences rapportant gros, surtout aux laboratoires phytosanitaires, mais les réticences sont nombreuses et la confiance limitée, une alternative à l'utilisation de produits chimiques déversés en masse. Une autre solution, soi-disant plus écologique consisterait à semer du VertuMax, une plante qui annihile les chenilles. Seulement le VertuMax est invasif et se développe comme du chiendent, et lorsqu'il s'est installé quelque part, rien ne lui résiste.
Un olibrius s'est donc amusé à épandre des larves de pyrales dans le champ de Michel, grâce à des drones. Michel étant un copain du père de Léo Tanguy, le cyber-reporter s'est donc intéressé à cette affaire peu commune et ses investigations l'ont conduit jusqu'à une grange où étaient disposés sur des étagères des drones. Ce que n'avait pas prévu Léo Tanguy, c'est le coup de massue reçu sur la tête puis l'incendie de la baraquement. Léo, sorti de son évanouissement à temps avait pu récupérer un téléphone portable, contenant l'égo-portrait (pour faire simple : un selfie) de son agresseur et se carapater avant l'arrivée des pompiers. Pour tous il était mort dans l'incendie. Seuls ses parents et quelques personnes de confiance, dont la maire du village de Plouguer, sont dans la confidence de sa résurrection.
Connaître la trogne de l'agresseur c'est bien, mais encore faut-il remonter jusqu'aux commanditaires. Léo entame donc son enquête aidé par des parents et des amis indéfectibles dont Potiron, un individu à verticalité réduite. Je souligne que l'appellation de nain est devenu péjorative, comme bon nombre de mots de la langue française, on se demande bien pourquoi.

Les paysans réfractaires, dont Michel, appartiennent au MPT, Mouvement Pour la Terre, qui n'est pas vraiment un parti mais un mouvement, d'où son nom, lequel est opposé au P2R, Parti pour un Renouveau Républicain. Et Républicain, maintenant on sait ce que ça veut dire depuis que le vocable a été récupéré à des fins politiques.
Et c'est ainsi qu'accompagné de Potiron qui conduit la plupart du temps le combi, Léo va participer à une marche organisée à l'origine par le MPT, marche qui doit arriver à la capitale le 14 juillet, le jour du feu d'artifice.

Ils partirent dix mais par un prompt renfort ils se virent dix mille en arrivant au port... Et Léo côtoiera des personnages typiquement atypiques dont Ben-Hur qui conduit un attelage de chiens, installé dans une sorte de poubelle-container roulante. Et cette assemblée nationale déambulant joyeusement est constituée de revendicateurs et contestataires de tout poil et de toute confession, surnommée par un des protagonistes comme une bazarchie.

si legge in fretta ma .. sans plus...

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