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martedì 21 agosto 2018

Macron, baisse ton pantalon



Extrait du discours devant le Parlement européen du 17 avril 2018:

“Notre partenaire américain, avec qui nous partageons tant, fait face aujourd'hui à la tentation du désengagement et du rejet du multilatéralisme, de l’enjeu climatique ou des questions commerciales. Ce modèle, j’en suis convaincu, est puissant comme aucun autre et fragile tout autant car sa force à chaque instant dépend de notre engagement et de notre exigence. Chaque jour, nous devons le défendre ensemble. Alors pour être à la hauteur de cet engagement, la première condition c’est la vérité et la responsabilité.”

L’envol lyrique du Président Macron a plu beaucoup à ses soutiens français et d’ailleurs, ceux qui voie en lui le seul espoir pour l’Europe de demain.

Malheureusement il y ensuite le Macron français, celui qui rentre chez-lui à la maison et force lui est de constater son impuissance sur tous les fronts principaux. La France, et derrière elle l’Europe, ne compte rien face aux diktats américains. Trump donne l’ordre et tous les autres (européens) obéissent, dernier en date le géant pétrolier Total, le “fleuron” de l’industrie française, celui qui ne paye presque rien en impôts en France mais que tout Président française s’obstine à montrer du doit comme l’exemple de la réussite  transalpine.

Trump a établi le 6 août une première série de sanctions contre Téhéran, suivie d'une deuxième en novembre qui ciblera le secteur pétrolier. Au delà de l’illégalité de cette démarche, contraire aux règles de l’organisation mondiale du commerce, comme l’a indiqué le Président chinois, la question est celle de l’indépendance de l’Union Européenne dans ce genre d’affaire. 

Total vient de déclarer qu’il s’en va d’Iran, malgré le “contrat du siècle” qu’il avait signé avec le gouvernement, une affaire de milliards d’euro (http://www.lepoint.fr/monde/sanctions-americaines-le-geant-petrolier-total-s-est-officiellement-desengage-d-iran-20-08-2018-2244588_24.php). Et cela quelques jours après que Bruxelles adopte un mécanisme juridique pour protéger les entreprises européennes qui continueront à commercer avec l'Iran, opposant une fin de non-recevoir aux demandes des États-Unis 


Morale de l’histoire: Macron baisse son pantalon, comme il était facile de pressentir, et la Commission confirme une fois de plus qu’elle ne compte rien.   

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