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venerdì 4 aprile 2025

2025 L13: Susan George - Cette fois, en finir avec la démocratie - Le rapport Lugano II

« Cette fois, en finir avec la démocratie. »: Le Rapport Lugano II par George

Seuil, 2012

Une dizaine d?experts triés sur le volet par des commanditaires anonymes, mais ne faisant pas mystère de leur influence sur les affaires du monde, sont réunis dans une luxueuse villa sur les hauteurs du lac de Lugano, en Suisse. Ils ont pour mission de rédiger un rapport qui doit lui-même rester secret. Pour la plupart, on leur avait déjà demandé, il y a une dizaine d?années, d?écrire ce que la postérité a retenu sous le nom de Rapport Lugano.Cette fois, la question à laquelle leur travail doit répondre est celle-ci : « Vivons-nous un enchaînement inévitable de crise, déclin et chute finale du monde occidental tel que nous l?avons connu, ou la gestation d?une ?renaissance? du système capitaliste, qui en sortira renforcé ? Que pouvons-nous faire pour encourager cette renaissance ? »La discrétion imposée aux experts leur autorise une franchise totale, car leurs propositions, si elles venaient à être connues, ne seraient pas du goût de tout le monde. Selon eux, il est en effet grand temps d?en finir, entre autres perspectives, avec la démocratie.Les experts croient savoir comment procéder pour assurer le triomphe du capitalisme occidental : ce Rapport Lugano II est leur réponse. Elle est vertigineuse.

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Ci sono libri che bisogna rileggere periodicamente, giusto per ricordarci come siamo arrivati a questo punto di non ritorno. 

mercoledì 2 aprile 2025

2025 L12: François Médecine - Tuer Jupiter

Tuer Jupiter par Médéline

La Manufacture de livres, 2018

Le 2 décembre 2018, le corps du plus jeune président de la République française, Emmanuel Macron, rejoint le Panthéon devant les spectateurs du monde entier. Le pays, le gouvernement et ses proches demeurent incrédules face à son assassinat. Ne reste plus qu'à remonter le temps pour suivre les ramifications du complot qui a conduit à cette fin. Le romancier François Médéline, après dix années passées dans les coulisses du gouvernement, nous offre une fiction politique moderne et percutante. De sa plume explosive, il s'amuse à mettre en scène les grands de ce monde et nous parle du règne de l'image, de pouvoir et de démesure.

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Libro che entra di pieno merito nella categoria detta "Fantozzi": una boiata pazzesca!

lunedì 31 marzo 2025

2025 L11: Mario Vargas Llosa - L'homme qui parle

 L'homme qui parle par Vargas Llosa

Gallimard, 1992

A Florence, alors qu'il a le sentiment de se promener au coeur même du monde de la Renaissance, un touriste péruvien tombe en arrêt, à la faveur d'une exposition de photos, devant des images anciennes de son propre pays: sur l'une des photos, un homme debout parle au milieu d'un cercle d'Indiens accroupis et attentifs.

Et par la magie du souvenir ou d'une prodigieuse affabulation grâce à laquelle la mémoire personnelle ouvre ses vannes à une mémoire plus ancienne, voici que le peuple machiguenga se met de nouveau en marche et tente d'arrêter le soleil dans sa chute. Vargas Llosa nous restitue de façon magistrale, par l'intervention truculente et la réminiscence attendrie, le langage et la mythologie d'un peuple en perdition, la vérité cruelle et fascinante d'un Pérou archaïque en plein naufrage.

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Interessante ma strano, con pezzi interi talmente di fantasia da non riuscire a capirne bene il senso. 

domenica 16 marzo 2025

2025 L10: Olivia Gazalé - Le Mythe de la virilité



Robert Laffont, 2017

Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? De la préhistoire à l'époque contemporaine, une passionnante histoire du féminin et du masculin qui réinterprète de façon originale le thème de la guerre des sexes. Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l'homme a, dès les origines de la civilisation, théorisé la hiérarchie des sexes en faisant de la supériorité mâle le fondement de l'ordre social, religieux et sexuel.
Un discours fondateur qui n'a pas seulement postulé l'infériorité essentielle de la femme, mais aussi celle de l'autre homme (l'étranger, le " sous-homme ", le " pédéraste ", " l'impuissant "...). Historiquement, ce mythe de la virilité a ainsi légitimé la minoration de la femme et l'oppression de l'homme par l'homme. Depuis un siècle, ce modèle de la toute-puissance guerrière, politique et sexuelle est en pleine déconstruction, au point que certains esprits nostalgiques déplorent une " crise de la virilité ".
Cependant, si la virilité est aujourd'hui un mythe crépusculaire, il ne faut pas s'en alarmer, mais s'en réjouir. Car la réinvention actuelle des masculinités n'est pas seulement un progrès pour la cause des hommes, elle est l'avenir du féminisme.

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Molto chiaro e necessario. Consigliato a tutti i miei amici maschi.

venerdì 14 marzo 2025

Olympe de Gouges : Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne

 Quando gli uomini che fecero la rivoluzione francese emisero la Dichiarazione dei diritti dell'uomo e del cittadino, nel 1789, dimenticarono volontariamente la metà delle persone. Olympe de Gouges  riempì questo vuoto, ma la sua pubblicazione le costò la testa. Questo succede ad affidarsi ai rivoluzionari maschili e, purtroppo, maschilisti, di ieri e di oggi.



À décréter par l'Assemblée nationale dans ses dernières séances ou dans celle de la prochaine

législature.


Préambule


Les mères, les filles, les soeurs, représentantes de la nation, demandent d'être constituées en

Assemblée nationale.

Considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des

malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d'exposer dans une déclaration

solennelle, les droits naturels inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration,

constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et

leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes, pouvant

être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés,

afin que les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et

incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, des bonnes moeurs, et au bonheur

de tous.

En conséquence, le sexe supérieur, en beauté comme en courage, dans les souffrances maternelles,

reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Être suprême, les Droits suivants de la

Femme et de la Citoyenne.


Article premier. La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. Les distinctions

sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.


Article 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et

imprescriptibles de la Femme et de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et

surtout la résistance à l'oppression.


Article 3. Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, qui n'est que la

réunion de la Femme et de l'Homme : nul corps, nul individu, ne peut exercer d'autorité qui n'en

émane expressément.


Article 4. La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui ; ainsi l'exercice

des droits naturels de la femme n'a de bornes que la tyrannie perpétuelle que l'homme lui oppose ;

ces bornes doivent être réformées par les lois de la nature et de la raison.


Article 5. Les lois de la nature et de la raison défendent toutes actions nuisibles à la société ; tout ce

qui n'est pas défendu pas ces lois, sages et divines, ne peut être empêché, et nul ne peut être

contraint à faire ce qu'elles n'ordonnent pas.


Article 6. La loi doit être l'expression de la volonté générale ; toutes les Citoyennes et Citoyens

doivent concourir personnellement ou par leurs représentants, à sa formation ; elle doit être la

même pour tous : toutes les Citoyennes et tous les Citoyens, étant égaux à ses yeux, doivent être

également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans

autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.


Article 7. Nulle femme n'est exceptée ; elle est accusée, arrêtée, et détenue dans les cas déterminés

par la loi : les femmes obéissent comme les hommes à cette loi rigoureuse.


Article 8. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne

peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit et légalement

appliquée aux femmes.


Article 9. Toute femme étant déclarée coupable ; toute rigueur est exercée par la Loi.


Article 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes fondamentales, la femme a le droit de

monter sur l'échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ; pourvu que ses

manifestations ne troublent pas l'ordre public établi par la loi.


Article 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux

de la femme, puisque cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfants. Toute Citoyenne

peut donc dire librement, je suis mère d'un enfant qui vous appartient, sans qu'un préjugé barbare

la force à dissimuler la vérité ; sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par

la Loi.


Article 12. La garantie des droits de la femme et de la Citoyenne nécessite une utilité majeure ; cette

garantie doit être instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de celles à qui

elle est confiée.


Article 13. Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, les

contributions de la femme et de l'homme sont égales ; elle a part à toutes les corvées, à toutes les

tâches pénibles ; elle doit donc avoir de même part à la distribution des places, des emplois, des

charges, des dignités et de l'industrie.


Article 14. Les Citoyennes et Citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs

représentants, la nécessité de la contribution publique. Les Citoyennes ne peuvent y adhérer que

par l'admission d'un partage égal, non seulement dans la fortune, mais encore dans

l'administration publique, et de déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée de

l'impôt.


Article 15. La masse des femmes, coalisée pour la contribution à celle des hommes, a le droit de

demander compte, à tout agent public, de son administration.


Article 16. Toute société, dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des

pouvoirs déterminée, n'a point de constitution; la constitution est nulle, si la majorité des individus

qui composent la Nation, n'a pas coopéré à sa rédaction.


Article 17. Les propriétés sont à tous les sexes réunis ou séparés : elles ont pour chacun un droit

lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une

juste et préalable indemnité.


Postambule


Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l'univers ; reconnais tes droits.

Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et

de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l'usurpation.

L'homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers.

Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. Ô femmes ! Femmes, quand cesserez-vous

d'être aveugles ? Quels sont les avantages que vous recueillis dans la révolution ? Un mépris plus

marqué, un dédain plus signalé. Dans les siècles de corruption vous n'avez régné que sur la

faiblesse des hommes. Votre empire est détruit ; que vous reste t-il donc ? La conviction des

injustices de l'homme. La réclamation de votre patrimoine, fondée sur les sages décrets de la

nature ; qu'auriez-vous à redouter pour une si belle entreprise ? Le bon mot du Législateur des

noces de Cana ? Craignez-vous que nos Législateurs français, correcteurs de cette morale,

longtemps accrochée aux branches de la politique, mais qui n'est plus de saison, ne vous répètent :

femmes, qu'y a-t-il de commun entre vous et nous ? Tout, auriez-vous à répondre. S'ils s'obstinent,

dans leur faiblesse, à mettre cette inconséquence en contradiction avec leurs principes ; opposez

courageusement la force de la raison aux vaines prétentions de supériorité ; réunissez-vous sous les

étendards de la philosophie ; déployez toute l'énergie de votre caractère, et vous verrez bientôt ces

orgueilleux, non serviles adorateurs rampants à vos pieds, mais fiers de partager avec vous les

trésors de l'Être Suprême. Quelles que soient les barrières que l'on vous oppose, il est en votre

pouvoir de les affranchir ; vous n'avez qu'à le vouloir. Passons maintenant à l'effroyable tableau de

ce que vous avez été dans la société ; et puisqu'il est question, en ce moment, d'une éducation

nationale, voyons si nos sages Législateurs penseront sainement sur l'éducation des femmes.

Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage.

Ce que la force leur avait ravi, la ruse leur a rendu ; elles ont eu recours à toutes les ressources de

leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistait pas. Le poison, le fer, tout leur était soumis ;

elles commandaient au crime comme à la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dépendu,

pendant des siècles, de l'administration nocturne des femmes ; le cabinet n'avait point de secret

pour leur indiscrétion ; ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat;

enfin tout ce qui caractérise la sottise des hommes, profane et sacré, tout a été soumis à la cupidité

et à l'ambition de ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et

méprisé.

giovedì 13 marzo 2025

Le battaglie perdute del femminismo


Da molti anni la battaglia centrale dei movimenti femministi nei vari paesi, europei e non, è quella relativa all’uguaglianza retributiva. Si tratta di una battaglia giustissima, tanto che è diventata uno dei pilastri ufficiali della retorica dell’Unione Europea: “La parità di retribuzione per uno stesso lavoro è uno dei principi fondanti dell'Unione europea” (https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/ATAG/2023/745699/EPRS_ATA(2023)745699_IT.pdf)

Secondo i dati presentati alla Giornata internazionale della parità retributiva, settembre 2024, al ritmo attuale ci vorranno 257 anni per colmare il divario.

Si tratta di una battaglia che era uscita dall’alveo dei soli movimenti femministi, tanto che, nel 2021, era stata approvata “Senato la legge sulla parità salariale, senza apportare modifiche rispetto al testo accolto dalla Camera due settimane prima.” (https://www.lacostituzione.info/index.php/2021/10/30/parita-salariale-la-fine-di-unuguaglianza-ambigua/). I risultati pare non siano stati probanti, e allora, nel 2023, “il Partito Democratico ha avanzato come seconda proposta ufficiale (dopo quella sulla dote per i diciottenni) proprio una sul gender pay gap” (https://fondazionefeltrinelli.it/scopri/le-proposte-dei-partiti-per-ridurre-il-gender-pay-gap/).

Eppure non si registrano passi avanti significativi in Italia e in molti altri paesi europei e non. Forse è giunto il momento di chiedersi come mai le cose stanno così. 

Il Gender Pay Gap in Italia affonda le radici in secoli di discriminazione sistematica che, fin dall'antichità, vede la donna in ruoli subalterni rispetto agli uomini, soprattutto in ambito lavorativo. Nel corso del XX secolo, i movimenti per i diritti delle donne hanno iniziato a sfidare queste disparità salariali, ottenendo importanti vittorie che si sono tradotte in leggi. Nonostante le conquiste legislative, il divario salariale di genere persiste ancora oggi, per via di retaggi culturali e sociali che relegano le donne a ruoli meno prestigiosi e remunerativi.(https://women4.gigroup.it/blog-articles/che-cose-il-divario-salariale-di-genere-e-come-cercare-di-ridurlo).

Le esperte di questo gruppo ricordano che le cause del Gender Pay Gap sono molteplici e complesse. Una delle principali è la cosiddetta “segregazione occupazionale, che vede le donne prevalentemente impiegate in settori e professioni che tendono a offrire salari inferiori rispetto ai settori dominati dagli uomini.

E così, senza citarla mai, torna fuori la questione tabù della sfera domestica (o del lavoro domestico non retribuito come viene spesso chiamato).

Chi mi legge su questo blog sa che abbiamo creato un gruppo di lavoro proprio su questo tema (https://www.noidonne.org/articoli/il-domestico-politico-cosa-laindice-di-parit-domestica-o-ipad.php). Uno dei punti cardine della proposta è la necessità di pensare alle alleanze politiche necessarie fin dalla base per far avanzare la discussione, le proposte e poi le decisioni a livelli superiori, politici e di messa in opera.

La questione domestica non si può risolvere solo mettendo assieme le donne. Bisogna andare oltre, ed aprire le porte al mondo maschile, almeno quella parte che manifesti un minimo di sensibilità su questi temi, così da farli diventare portatori di interesse attivi come lo sono le donne. 

Noi proponiamo di partire dalla ripartizione del tempo domestico, con l’obiettivo di far mettere più tempo maschile dentro i vari (e tanti) compiti domestici, così liberando tempo femminile che potrà essere usato a qualsiasi fine deciso dalla donna.

Quindi abbiamo un interesse sia tattico (cioè se vogliamo migliorare la ripartizione squilibrata del tempo domestico fra donne e uomini bisogna che facciamo entrare anche questi ultimi in un processo inclusivo di negoziazione, tenendo conto delle asimmetrie di potere storiche che esistono) che strategico (per arrivare ai piani decisionali, italiani e non, dove la presenza e il dominio maschile è ancora evidentissimo, bisogna che a portare avanti questa battaglia siano donne e uomini assieme).

Il nostro messaggio quindi è diretto a quei direttivi femministi che sembrano riluttanti sia a riaprire il discorso sulla sfera domestica e ancor di più a farlo assieme a uomini. Noi offriamo una proposta, a voi di accettarla e aiutare a costruirla ancor più solida.

 

 

 

 

 

 

venerdì 7 marzo 2025

2025 L9: Florence Lotterie et Elise Pavy-Guilbert - Olympe de Gouges, Une femme dans la révolution


Flammarion, 2025

Paris, 3 novembre 1793. Olympe de Gouges meurt sur l’échafaud. Une fin tragique qui met un terme à une existence qui l’a conduite de Montauban, où elle est née, au cœur des salons et de la vie intellectuelle dans le Paris des Lumières. Jeune encore, la célèbre révolutionnaire avait rêvé de littérature et de politique, de chantiers sociaux, de nouveaux droits pour les exclus en raison de leur précarité, de leur couleur ou de leur sexe. Par la suite, Olympe de Gouges avait défendu d’une plume enlevée et souvent acidulée l’égalité civique : voter et « monter à la tribune » de l’Assemblée nationale, mais aussi élever son enfant tout en travaillant et en s’engageant dans la vie publique. Des positions hardies et d’une grande modernité, qui ne lui semblaient pourtant pas l’être…

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Una personalità indiscutibile del mondo femminista e non solo - candidato alla Top

8 marzo, un’occasione per riprendere il discorso sulla sfera domestica andando oltre le vecchie analisi marxiste


In questo post ci riferiamo, per brevità e chiarezza, a quanto esposto da Leopoldina Fortunati nel suo saggio L’Arcano della riproduzione -Casalinghe, prostitute, operai e capitale, pubblicato nel 1981 (Marsilio, Venezia, 1981). Come l’autrice ricorda, il libro nasce dalle lotte femministe dei primi anni 70, sulla scorta di quanto aveva scritto Mariarosa Dalla Costa nel suo Potere e sovversione sociale (Marsilio, Venezia, 1972; Ombre Corte, Verona, 2021).

Il punto di partenza all’epoca era la chiara posizione della sinistra che continuava a considerare il lavoro domestico come improduttivo, una delle attività marginali all’interno del modo di produzione capitalista: discutere di questi temi era, secondo loro, un perdere tempo ed energia rispetto alla imminente rivoluzione operaia.

Le posizioni della sinistra, se non hanno portato a nessuna rivoluzione, hanno indirizzato le poche iniziative istituzionali verso l’alleviare il lavoro domestico, fornendo servizi sociali tipo asili, doposcuola, case di riposo per anziani, servizi di vario tipo per i disabili, senza voler comprendere il significato del lavoro domestico all’interno del sistema capitalista e senza definirne la portata socio-economica.

È triste dover constatare, come lo ricorda ancora Fortunati, che a distanza di decenni, sul riconoscimento del lavoro domestico non si è ottenuto nessuna conquista significativa sul piano formale. Anche la campagna Wages for Housework promossa all’epoca, pur essendo stata piena di idee elettrizzanti, è rimasta ai margini del movimento femminista per l'ultimo mezzo secolo.

La situazione attuale al giorno d’oggi è molto preoccupante, con una forte tendenza al ritorno verso un dominio ancor più forte del maschio nella sfera domestica. Un’inchiesta realizzata da Consolab nel 2019 in cinque paesi europei conferma la forte sproporzione tra la carica di lavoro femminile e quella maschile nella sfera domestica. Ben il 75% delle intervistate dichiara “fare di più” del loro congiunto, con l’Italia a guidare la classifica con l’88% dichiarando fare di più del loro congiunto (https://www.ifop.com/publication/nettoyer-balayer-astiquer-la-persistance-des-inegalites-de-genre-en-matiere-de-partage-des-taches-menageres/).

Siccome al peggio sembra non esserci limite, dall’America trumpiana viene avanti un forte movimento regressivo portato dalle Mogli Tradizionali (TradWives) (https://it.linkedin.com/pulse/lo-tsunami-trad-wives-e-la-cecità-della-sinistra-italiana-paolo-flfcf).

In reazione a questo, e per riprendere le fila del percorso proposto da Dalla Costa ed altre sulla sfera domestica, abbiamo creato un gruppo aperto di lavoro, composto da donne e uomini provenienti da orizzonti diversi, il tutto con l’accompagnamento del gruppo Ecofem di cui faccio parte.

La nostra proposta parte dal considerare come elemento centrale, particolarmente nelle nostre società del Nord, il tempo e la sua ripartizione. Anche le Nazioni Unite hanno iniziato ad interessarsi al concetto di “time poverty”, (CFS of the UN, October 2023. Voluntary Guidelines on Gender Equality and Women’s and Girls’ Empowerment in the Context of Food Security and Nutrition) e noi approfondiamo questa chiave di lettura. Il tempo domestico è quella quantità necessaria per realizzare una serie di compiti che una coppia considera importanti per tenere a galla il rapporto (matrimonio, convivenza o altro). 

Il tempo di ogni persona ha un valore che va al di là del prezzo (salario) che il mercato potrebbe indicare. Il tempo è una quantità limitata per tutte le persone, e la sua ripartizione nell’arco della giornata è frutto di negoziazioni che sono parzialmente dipendenti dalla nostra volontà specifica ma anche da costrizioni esterne nonché da altre variabili strutturali come il livello di reddito, di educazione etc.. In questo ambito, il trade-off fra le varie utilizzazioni del tempo dipende, ovviamente, anche dalle asimmetrie di potere fra le persone. La valorizzazione sociale che viene data ai vari possibili usi del tempo è frutto di una costruzione sociale dominata largamente dal maschio, cosa per cui le attività più “importanti” socialmente, quelle di prima scelta, sono affidate ai maschi, mentre le secondarie restano nell’ambito femminile. 

Considerando il tempo e la sua ripartizione come elemento centrale in una teoria dell’uguaglianza, significa uscire dal mondo dell’economia e iniziare a viaggiare verso lidi diversi, ancora da definire. 

Nel nostro quadro concettuale, non esiste interscambiabilità di tempo con denaro. Anche se certe attività domestiche possono essere esternalizzate (e quindi monetarizzate il che rimanda al livello di stipendio disponibile), come la pulizia di casa, la cura degli anziani …, ne resteranno sempre alcune che devono essere realizzate dalla coppia o da una delle due persone. 

Che questa non sia la strada da percorrere è abbastanza evidente quando si consideri che il lavoro di colf, badante, aiutante domestica, stiratrice, sono professioni in larghissima parte esercitate solo da donne (spesso sottopagate).

Ecco quindi chiarito l’ambito della nostra proposta: la centralità del tempo e il suo valore. Tempo che non si può comprare ma tempo che va equamente condiviso. Due domande sorgono quindi spontanee: tempo per fare cosa e cosa si intende per “equamente”.

Per definire il “cosa” fare, possiamo riallacciarci alle riflessioni proposte dall’INSEE, che identifica tre perimetri di attività (compiti), necessari a un equilibrio nella vita di coppia: da quelle più fondamentali (che identificano un perimetro ristretto, come, ad esempio ….), spostandoci poi verso attività importanti ma non così tanto come le prime, (caratterizzando un perimetro intermedio …) ed infine un perimetro più largo dove si concentrano attività più ludiche. Coppie diverse, per reddito, cultura, luogo di abitazione etc., avranno delle attività parzialmente diverse, cosa per cui non è possibile determinare a priori una lista esaustiva di tutte le attività rilevanti. Questo comporta un altro aspetto metodologico (la co-costruzione della lista comune) sul quale torneremo più avanti.

Per quanto esaustiva sia poi la lista delle cose da fare, va ricordata la necessità di includere anche la componente di mental load, cioè tutto quanto riguarda la pianificazione, il monitoraggio etc… 

Finalmente, relativamente alla seconda domanda, cosa si intenda per equa ripartizione, riteniamo che il punto di equilibrio tra le due persone interessate, vada ricercato, negoziato e concordato tra di loro. In altre parole, “equa ripartizione” non significa un obbligo di arrivare al 50% per ogni stakeholder, ma andare verso una ripartizione che le persone interessate considerino come equa dal loro punto di vista. Ovviamente in questo campo entrano in gioco le asimmetrie culturali e di potere, l’educazione ricevuta fin da piccoli/e, che possono portare a distorcere il livello di equità. 

Ecco perché l’approccio da noi proposto considera come elemento strutturante la partecipazione tanto degli uomini che delle donne. Questo perché, essendo il tempo (quotidiano, settimanale, mensile) a disposizione una quantità finita, il cammino verso una equa ripartizione significa, quasi inevitabilmente, che per poter guadagnare tempo libero a propria disposizione, bisogna che qualcun altro metta maggiormente del suo tempo per la realizzazione di parte dei compiti sopra indicati.

Il nostro quadro concettuale si basa sull’approccio negoziale, inteso come un processo attraverso il quale le due parti cercano di raggiungere un’intesa che si traduca in una soluzione appagante dei bisogni individuali sulla base di una volontà di scambio. Il terreno della negoziazione, nel nostro caso è una situazione di contrasto, di posizioni differenti, dove ognuno si attiva per tutelare i propri interessi ma secondo un’ottica di mutuo vantaggio. Risorsa fondamentale della negoziazione, infatti, è la capacità degli attori coinvolti di cogliere e intuire non solo i benefici personali ma anche quelli della controparte. 

Negoziare la ripartizione del tempo necessario alla realizzazione di una serie di compiti la cui esaustività dovrà essere mutualmente accettata dalle due parti. Il punto di partenza però deve considerare la storica asimmetria di potere a tutto vantaggio del maschio e deve mettere in essere delle attività volte a livellare il terreno di gioco (levelling the playground).

Questo perché non sarebbe sufficiente proporre una semplice negoziazione tra maschio e femmina di una coppia alla ricerca di una equa ripartizione, accettando come un dato di fatto immutabile il retaggio storico e culturale che impone alla donna una serie di compiti: il risultato finale rischierà di essere la perpetuazione dello stesso dominio attualmente in essere.

Dialogo-Negoziazione-Concertazione, con una attenzione specifica a livellare il terreno di gioco, così che attori/attrici giochino un fair game. 

Da queste premesse emergono vari punti strutturanti la proposta, che ricordiamo brevemente:

1. Centralità del tempo e non fungibilità col denaro

2. Necessità di lavorare simultaneamente con uomini e donne

3. Cose da fare (e da pianificare/monitorare): perimetri che si allargano in funzione della importanza (da centrale a periferica) dell’attività: dialogo tra le parti per concordare la lista definitiva

4. Obiettivo dell’equa ripartizione: negoziazione e concertazione tra le parti che va accompagnata da

5. Attenzione particolare alle asimmetrie di potere (evidenti o nascoste)

In termini concreti, noi proponiamo di misurare queste asimmetrie nella sfera domestica attraverso un Indice di Parità Domestica (IPAD) che serva come strumento di advocacy per accompagnare il percorso di quelle istituzioni, sindacati, movimenti o altro, che abbiano mostrato una base di interesse per le tematiche legate all’uguaglianza di genere, ma che non si siano messe ad approfondire il tema dentro le loro organizzazioni. Un primo test è stato realizzato con un partito progressista italiano, permettendo di mettersi d’accordo sul punto di partenza. Da lì inizierà un percorso di sensibilizzazione, formazione ed educazione interno per poter mostrare come questi squilibri si possano ridurre. 

Voler lavorare con maschi e femmine è un aspetto su cui insistiamo parecchio, e questo per due ragioni. Da un lato, se si tratta di riequilibrare il tempo dedicato ai compiti domestici, è ovvio che per poter aumentare il tempo disponibile per le donne bisogna convincere i maschi a metterne di più da parte loro, per cui tutto l’approccio negoziale che consideri le asimmetrie di potere esistenti prende tutto il suo senso. Dobbiamo lavorare assieme, precisando che il pubblico a cui ci dirigiamo non è qualsiasi movimento, partito o altro, ma chi sia di suo già interessato a queste tematiche. Il secondo argomento è legato alla necessità di costruire alleanze politiche per portare avanti una proposta che voglia ambire a diventare parte delle politiche pubbliche di un paese avanzato.

Il gruppo di lavoro è aperto, per cui chi fosse interessata/o può contattarmi.









mercoledì 19 febbraio 2025

2025 L8: Sibilla Aleramo - Una donna

Una donna - Sibilla Aleramo - copertina

Feltrinelli 2012

Questo romanzo di Sibilla Aleramo fu pubblicato per la prima volta nel 1906. La fortuna immediata del volume, sia in Italia che nei paesi in cui fu tradotto, fece scoprire al mondo un'autrice che avrebbe fornito negli anni altre grandi prove del proprio talento. Una delle principali ragioni del successo del libro fu il suo tema: si tratta infatti di uno dei primi libri femministi apparsi da noi. Al cuore di questo romanzo ampiamente autobiografico c'è la sua autrice. Come scrive Emilio Cecchi nella postfazione, «con l'Aleramo, non si trattava più di un'autrice, d'una artista soltanto: si trattava anche d'una rivendicatrice della parità femminile, d'una ribelle». A più di un secolo dalla sua prima pubblicazione, questo vibrante ritratto di una donna che lotta per il diritto a vivere con pienezza e libertà la sua vita si conferma una lettura imprescindibile.

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Riletto un'altra volta, rimane sempre un grande libro molto consigliato! Candidato alla Top dell'anno!

sabato 15 febbraio 2025

2025 L7: Aldo Cazzullo - L'Italia de noantri


Mondadori, 2009

"Noantri" è la parola chiave dell'Italia di oggi. L'Italia dei clan, delle famiglie, delle fazioni. Del dominio dei rapporti personali. Della politica divenuta prosecuzione degli affari con altri mezzi. Un paese mai così frammentato, eppure mai così uguale dal Piemonte alla Sicilia: unificato dall'egemonia di Roma e del Mezzogiorno. "Forse al Nord si evade il fisco meno che al Sud? Forse il traffico è meno congestionato e non si suona il clacson per strada? Forse al Nord non si paga il pizzo, non si pratica l'usura, non si sfrutta la prostituzione, non si cede al racket, non si accolgono gli investimenti della camorra?" Aldo Cazzullo parte dalla sua città, Alba, dove ancora trent'anni fa "i miei nonni non avrebbero mai mangiato una pizza", e dove ora si vive di turismo quasi come a Taormina. E dalla sua terra, le Langhe, cuore dello scandalo del Grinzane Cavour e di un Piemonte che ha rinunciato all'idea di diversità dal resto del paese. 

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Primo libro che leggo di questo Cazzullo... momenti interessanti ma in generale mi sembra molto raffazzonato, tipico da giornalista di questi tempi

sabato 8 febbraio 2025

2025 L6: Olivier Truc - Le premier renne

Le premier renne par Truc

Editions Métailié, 2024


Laponie suédoise.

Des corbeaux et des loups. Des rennes et des rêves.
Et Anja, une jeune Sami, marginalisée. A qui on a confié le pouvoir de tuer.
Anja, celle qui voulait écouter les pierres de la toundra.
Celle qui ne veut plus se taire. Celle qui ne veut plus plier.
Celle qui voudra inventer le grand récit.
En pleine période du marquage des faons, un troupeau de rennes est décimé le long de la voie ferrée qui transporte le minerai de fer.
Nina Nansen et Klemet Nango, enquêteurs de la police des rennes, se retrouvent au cœur d’un conflit qui déchire un clan d’éleveurs sami.
Les enjeux énormes des terres rares et de la survie des Sami en tant que peuple se télescopent. Pour sauver la planète et assurer la transition énergétique, faudra-t-il sacrifier ce peuple d’éleveurs de rennes ?
Face à une colonisation qui ne dit pas son nom, Anja va entrer en résistance. Avec ses propres méthodes. Et ses démons qui vont croiser ceux de Klemet.


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Top dell'anno, super raccomandato.

lunedì 27 gennaio 2025

2025 L5: Inès Léraud & Pierre Van Hove - Champs de bataille

 Couverture de la BD Champs de bataille : L'Histoire enfouie du remembrement d'Inès Léraud et Pierre Van Hove - Éditions Delcourt

Delcourt, 2024

L'Histoire enfouie du remembrement

Le "remembrement". Cette politique décisive pour le déploiement de l'agriculture intensive a été peu documentée. Aucun livre d'histoire ou de sociologie n'a été consacré aux perdants de cette politique ni aux résistants à ce bouleversement.

 

À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, l'État fait redessiner les terres agricoles dans la plupart des campagnes françaises. Accessibilité des champs par des machines, regroupement des parcelles et disparition des haies et talus. C'est le "remembrement". L'objectif est que la paysannerie produise davantage, que le pays atteigne son auto-suffisance alimentaire et que la France devienne une puissance agricole mondiale.


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Per chi si occupa di "sviluppo" agricolo questo è un libro da leggere!!!

domenica 26 gennaio 2025

2025 L4: Dominique Sylvain - Kabukicho


Kabukicho par Sylvain

Points 2016

À la nuit tombée, Kabukicho, sous les néons, devient le quartier le plus sulfureux de la capitale nipponne. Au cœur de ce théâtre, les faux-semblants sont rois, et l’art de séduire se paye à coup de gros billets et de coupes de champagne. Deux personnalités dominent la scène : le très élégant Yudai, dont les clientes goûtent la distinction et l’oreille attentive, et Kate Sanders, l’Anglaise fascinante, la plus recherchée des hôtesses du Club Gaïa, l’un des derniers lieux où les fidèles apprécient plus le charme et l’exquise compagnie féminine que les plaisirs charnels. 
Pourtant, sans prévenir, la jeune femme disparaît. Le piège de Kabukicho s’est-il refermé ? À Londres, son père reçoit sur son téléphone portable une photo où elle apparaît, les yeux clos, suivie de ce message : "Elle dort ici". 
Bouleversé, mais déterminé à retrouver sa fille, Sanders prend le premier avion pour Tokyo, où Marie, colocataire et amie de Kate, l’aidera dans sa recherche. Yamada, l’imperturbable capitaine de police du quartier de Shinjuku, mènera quant à lui l’enquête officielle. 
Entre mensonges et pseudo-vérités, il sera difficile de démêler les fils d’une manipulation démoniaque ; pour le plus grand plaisir du lecteur.


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Mi è piaciuto assai, come gli altri libri di questa scrittrice

mercoledì 22 gennaio 2025

Era Trump: pentola a pressione o buco nero?

 

E così è cominciata l’era Trump. Erede di un paese in decadenza oramai da parecchi anni, senza che il resto del mondo occidentale sia stato capace di proporsi come un’alternativa coerente e valida, cerchiamo di anticipare quali potranno essere i futuri sviluppi della situazione.

 

Ricordiamoci bene che Trump è stato si eletto facilmente, ma comunque con una maggioranza risicata, segno che un buon 48% dei votanti sentiva nell’aria la necessità di cambiare strada e provare addirittura ad eleggere una donna, ex-vice-presidente, che nella sua azione politica non aveva proprio incantato. Ma tant’è, ha vinto lui e quindi dobbiamo pensare che le tendenze di fondo del sistema continueranno ad indicare la via che seguiranno gli americani e anche noi, se non ci decidiamo a cambiare strada.

 

Trump riprende l’idea dell’isolazionismo pensando che questo riporterà l’America ai fasti di un tempo. Mai lettura può essere più sbagliata, perché viene fatta in un momento quando il grande competitor, la Cina, ha abbracciato la dottrina del libero mercato da molti anni, ed ha la forza per imporla senza tremare. Ma il punto chiave è che Trump non ha capito che quello che ha fatto grande l’America è stata la conquista delle menti occidentali e non solo: il sogno composito, magari contraddittorio che, come ricordato in precedenza, significava cose molto pratiche, la cioccolata alla fine della guerra, la lavatrice, il televisore, il cinema, la musica, l’orizzonte della California e poi quello della Luna. Potremmo aggiungerci una letteratura nuova e una libertà di stampa capace di far cadere un Presidente (Nixon). Le tante pecche di questo sistema, il segregazionismo, la visione imperiale tanto per dirne un paio, si sono fatte dimenticare davanti a tutto il resto.

 

Adesso l’America, cresciuta sulla dominazione di tutti quelli che stavano sotto, sia americani che resto del mondo, è arrivata a un punto dove non ha più nulla da offrire. Non che la Cina (per non parlare di Russia o India) abbiano qualcosa di meglio da mettere sul piatto, ma comunque manca il traino. Se dalla cultura passiamo ad altro, per esempio al tema ambientale, allora scopriamo che il “modello” americano non è più proponibile per nessuno, nemmeno per loro stessi e non sarà l’uscita dagli accordi di Parigi che cambierà qualcosa nella realtà. Distruggono casa loro e poi anche quelle “risorse” naturali che appartengono a tutti: aria, acqua e quant’altro. Vogliamo poi parlare del volano economico? Avete in mente un solo prodotto che oggi sia chiaramente Made in America? Io no.  Il costo del lavoro altrove è più basso, per cui il modello basato sul consumismo sfrenato, che è diventato quello americano, sta in piedi grazie alle importazioni di prodotti fatti da schiavi soprattutto nei paesi del Sud. E dato che non ce la fanno a comprare “cash”, il sistema dei crediti al consumo, diventati debiti per tutte le famiglie americane, ha incatenato e sta bloccando il meccanismo intero.

 

Ecco perché, secondo me, il dilemma sarà tra il modello pentola a pressione o quello del buco nero. Trump sembra più andare verso il secondo, attirare tutte le forze dentro l’immenso buco nero americano senza capire però che da lì non si esce, perché i fondamentali oramai sono marci. A me però sembra che sarà da guardare da vicino il modello pentola a pressione: le promesse di migliorare le condizioni di vita sono tante, sicuramente troppe, e non sarà certo tagliando i programmi statali che le paghe a fine mese si alzeranno. Nell’amministrazione precedente si era arrivati a riconoscere che le infrastrutture di base, strade, ponti, ferrovie, erano in uno stato calamitoso e per questo Biden aveva messo sul tappeto cifre enormi di soldi pubblici. Trump e i suoi vogliono ridurre, forse eliminare lo Stato, per cui è probabile che peggiorino ancora. Gli stipendi non potranno essere alzati perché altrimenti il costo del lavoro aumenta e i profitti dei grandi elettori di Trump caleranno. Ecco alcune delle ragioni per cui penso che la pressione interna inizierà presto ad aumentare. Già succedeva con Biden, ma Trump è stato bravo a far credere alla gente che fosse colpa dei democratici. Adesso tocca a lui, e i problemi sono gli stessi, in peggio.

 

Non avendo nulla da proporre al resto del mondo occidentale e men che meno a tutti gli altri (l’Africa non l’ha mai visitata e nemmeno mai citata nella campagna elettorale, e l’Asia è solo vista come una minaccia), l’unica cosa che in realtà gli resta è di guardare indietro. Ah, i bei vecchi tempi, quando eravamo i migliori del mondo e tutti lo riconoscevano. Per tornare a quei tempi, la ricetta gliela stanno offrendo le “influencers” del movimento delle “mogli tradizionali”, di cui ho già parlato in altri post e articoli.

 

Il sogno che vorrebbero venderci è che si stava meglio quando le donne stavano a casa, sottomesse ai loro mariti, si facevano belle e pensavano solo a cucinare, pulire la casa ed occuparsi dei figli e dei nonni. Via dal mercato del lavoro, eliminare queste strane pretese di uguaglianza, ecco la strada per ritornare agli anni 50.

 

Ecco alcuni degli slogan che quotidianamente vengono fatti girare sulle piattaforme social da questi gruppi:

 

Be pretty for him

Teach your daughter to obey her husband

Husbands should control the money

Accept chastisement gracefully

A wife’s body belongs to her husband

Women are designed to be at home

Be quite when he speaks

Never say no to sex with your husband

Serve your husband

Be docile

Girls, your career is not important…

 

E potrei continuare per un bel po’.

 

Per il momento questo tsunami viene avanti nel mondo anglosassone, principalmente. Da noi, come ho già scritto, nessun partito o movimento di sinistra sembra accorgersene. Come al solito le tematiche legate alle “donne” (perché così vengono viste a sinistra) sono considerate secondarie rispetto all’agenda principale: una volta era fare la rivoluzione, adesso, più banalmente, arrivare al potere e tenerselo.

 

La pentola a pressione un giorno scoppierà, oppure il buco nero inghiottirà tutto quello che ancora si sente attirato da quelle parti. Ma siccome non esiste un sogno alternativo, abbiamo uno spazio che potremmo provare a prenderci. Il sogno parte da una vera uguaglianza tra esseri umani, il che comporta ovviamente uno sforzo particolare per gli uomini, di capire che non possono continuare a sperare che il patriarcato  “de noantri”, da poveretti, possa permetter loro di cavarsela. Molti giovani lo stanno capendo da soli e, come spesso accade, la società conferma essere più avanti della classe politica, e non solo in Italia.

 

Io continuo a suonare l’allerta: Shomèr ma mi-llailah?

2025 L3: Lilli Gruber - Non farti fottere

Non farti fottere. Come il supermercato del porno online ti ruba fantasia,  desiderio e dati personali - Lilli Gruber - Libro - Rizzoli - Saggi  italiani | IBS

Rizzoli, 2024

Per generazioni di ragazzi, il porno è ormai la principale forma di educazione sessuale. Fin da bambini può capitare inatteso sui loro device con un pop-up e ben presto comincia-no a cercarlo e a nutrirsene, scambiando per realtà quella che è solo fiction, a volte estrema. Per gli adulti è una forma di intrattenimento come un’altra, magari usata per dare un po’ di pepe alla vita di coppia. Risultato: la macchina del porno macina miliardi, grazie a siti che sono tra i più visitati al mondo. Ma si tratta davvero di un mercato qualunque? Questo libro ricco di dati, notizie e interviste ai protagonisti spiega perché no, non lo è. Racconta chi sono davvero i discreti padroni degli aggregatori pornografici. Indaga i percorsi professionali, i meccanismi economici, le implicazioni sociali di un fenomeno cresciuto fino a raggiungere dimensioni colossali. Denuncia le storie di sfruttamento e violenza. Fa chiarezza sui temi più problematici, come l’uso e l’abuso dell’intelligenza artificiale e la compravendita dei nostri dati personali. Senza falsi pudori né pregiudizi, Lilli Gruber mostra in queste pagine come sia il porno a usare noi, e non viceversa. Per invertire la rotta occorre aprire un dibattito, spezzare il silenzio delle istituzioni e chiedere innanzitutto un’educazione sentimentale e sessuale per i nostri figli e misure per la trasparenza delle pratiche economiche del settore. E impegnarci per recuperare i beni preziosi che la peggiore pornografia online ci ha rubato: l’erotismo, il desiderio e la creatività.

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Ovviamente di taglio giornalistico, ma interessante per capire il mondo del porno

lunedì 20 gennaio 2025

2025 L2: Margaret Atwood - La servant écarlate



Robert Laffont, 2017

Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Galaad, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, servante écarlate parmi d'autres à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de sa femme. Le soir, dans sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler... En rejoignant un réseau clandestin, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.

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Per la terza volta ho iniziato e, stavolta, finalmente concluso, questo libro che, malgrado le tante recensioni positive, a me non è sembrato un granché. @fuoridalcoro


sabato 18 gennaio 2025

La serie M. Il figlio del secolo: uno sguardo provinciale e uno mondiale


I libri di Scurati prima, e la serie televisiva, dopo, hanno riportato d’attualità il dibattito sulla nascita delle dittature, con un ovvio interesse per quella di casa nostra.

Chi legge i libri o guarda la serie con un occhio provinciale, vede Mussolini agitarsi, organizzare le sue truppe e poi commettere tutte le violenze che i suoi mandanti gli ordinano di fare. Già questo basta per accendere le discussioni in Italia, ma sono discussioni che portano essenzialmente sul passato, senza rendersi conto che M. Il figlio del secolo, parla a un pubblico più vasto, forse al di là di quanto lo stesso Scurati pensasse.

Mussolini ha avuto degli emuli, lo stesso Hitler si è ispirato a lui agli inizi. Ma senza andare nel passato, e guardando la storia attuale, forse dovremmo renderci conto che Mussolini non è morto e che ha trovato nel lider indiano Modi il suo figlio prediletto.

Modi ha messo in piedi un sistema razzista che non tollera nessuna opposizione, fa ammazzare tutti quelli che la pensano diversamente, organizza dei genocidi il tutto in nome di una supremazia Indù che nemmeno Hitler avrebbe osato proclamare. Modi viene ricevuto da tutti i presidenti e primi ministri occidentali e del resto del mondo. Immaginate che Hitler, se fosse vivo, potrebbe presentarsi a Roma, Parigi, Londra, Washington e venire accolto come un ospite d’onore col quale tutti vorrebbero fare degli affari?

Modi, e l'ideologia che appoggia, hanno dei disegni territoriali altrettanto se non più grandi di mister Pannocchia negli Stati Uniti. Tutta l'Asia del Sud deve essere ripresa e messa sotto il controllo Indù. Questo è il loro disegno. Ricordatelo.

Gli italiani provinciali, non tutti, ma tanti, non riescono ad andare oltre la copertina del libro o della serie. Compito nostro è di ricordare cosa ha prodotto il figlio del secolo e quello che sta succedendo in giro per il mondo, in nome di quella stessa ideologia fascista e razzista.

Meditate gente, meditate.


venerdì 17 gennaio 2025

2025 L1: Yasmina Khadra - Ce que le jour doit à la nuit

Juilliard, 2008

"Mon oncle me disait : "Si une femme t'aimait, et si tu avais la présence d'esprit de mesurer l'étendue de ce privilège, aucune divinité ne t'arriverait à la cheville."

Oran retenait son souffle en ce printemps 1962. La guerre engageait ses dernières folies. Je cherchais Emilie. J'avais peur pour elle. J'avais besoin d'elle. Je l'aimais et je revenais le lui prouver. Je me sentais en mesure de braver les ouragans, les tonnerres, l'ensemble des anathèmes et les misères du monde entier."

Yasmina Khadra nous offre ici un grand roman de l'Algérie coloniale (entre 1936 et 1962) - une Algérie torrentielle, passionnée et douloureuse - et éclaire d'un nouveau jour, dans une langue splendide et avec la générosité qu'on lui connaît, la dislocation atroce de deux communautés amoureuses d'un même pays.

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Un po' lungo, ma a me questo autore piace molto. Iniziamo bene l'anno.

Raccogliere i frutti marci

Tanti anni fa (in realtà ancora adesso) ascoltavo per la prima volta una canzone di Crosby, Still, Nash & Young tratta dallo storico album “4 way street”: Chicago. All’epoca il mio inglese era molto basico, ma c’era una frase che risuonava facile nella mente: “We can change the world …” (noi possiamo cambiare il mondo). Era un sogno, condiviso da molti, anche se nessuno sapeva realmente come fare e da dove cominciare. 

L’American Dream era anche questo. E noi europei (e non solo) lo prendemmo tale e quale. C’era il movimento Hippie, le droghe per esplorare altre dimensioni, c’era la Route 66 e Jack Kerouac con il suo romanzo “Sulla strada”, lo sbarco sulla Luna e noi tutti dietro a sognare.

Non lo sapevamo, ma quel mondo immaginario era già in fase decadente. Se vogliamo mettere una data, potremmo provare col 1956. De Gregori l’ha cantato quell’anno, inserendoci la frase: “Mi ricordo le fotografie dei carri armati”, ma chi di noi capiva cosa avesse in mente? In quell’anno l’Ungheria, controllata dai soviet russi, aveva provato a sollevarsi, in nome di quella democrazia che i sovietici non potevano vedere nemmeno in sogno. Durò pochissimo, i carri armati russi in pochissimi giorni spensero quel sogno e fecero aprire gli occhi ai primi critici di quel mondo socialista che sembrava poter diventare una alternativa popolare sul finire della guerra. Da quel momento in poi il distacco tra la realtà del socialismo reale e il resto del mondo divenne sempre più marcato. L’inerzia del tempo fece sì che tante lotte per l’indipendenza, varie rivoluzioni, scoppiassero in seguito in nome di quei principi libertari che venivano oppressi ogni giorno nella Russia e nel mondo sovietico. Ma quelle crepe finirono per far crollare tutto l’edificio, e se oggi tendiamo a ricordare il 1989 come l’anno cerniera, con la caduta del Muro di Berlino, non possiamo dimenticare che i sogni di una alternativa popolare e democratica erano già stati infranti prima.

All’ovest ci rifugiammo dentro una democrazia di parole, controllata da forze antidemocratiche grazie ad attentati, bombe, assassini etc. perché non sapevamo più dove guardare. Eravamo cresciuti dicendoci: non morirò democristiano, pensando ad Andreotti che baciava il capo mafia Riina, e poi finimmo per votare un partito, il PD, mezzo democristiano, convinti che fosse l’unica alternativa al mondo proposto da Berlusconi.

Quello che Margaret Thatcher diceva nel momento del suo apogeo (non esiste la società, esistono solo gli individui), frase che a noi sembrava l’essenza della filosofia neoliberale ed individualista, è diventata la nostra realtà attuale. Il senso di comunità si è perso, ognuno va per la propria strada e se le nuove generazioni non hanno voglia di impegnarsi, tanto peggio per loro. In un mercato globalizzato come l’attuale, ci saranno sempre dei poveracci disposti a tutto pur di lavorare, e per i nostri figli saranno c..i amari. 

I segnali di un mondo che spazza via i pochi diritti acquisiti li abbiamo davanti a noi tutti i giorni. Ma siccome abbiamo disimparato a leggere e capire, siamo totalmente impreparati e, nella realtà, non abbiamo più nessun riparo mentale al quale appoggiarci.

Le regole di fondo del sistema sono sempre le stesse: tanto per pochi e poco (anzi pochissimo) per tanti. Chi sta in alto nella piramide sociale può permettersi tutto, privatamente, e chi sta in basso, scende sempre più verso un lumpen-proletariat che è un abisso senza fine. La banca mondiale ha imparato a nasconderci i dati globali, presentandoci sempre e solo quelli riguardanti l’estrema povertà. Nel mio libro Crisi agraria ed eco-genetica spiegata ai non specialisti (Meltemi, 2020) riportavo un grafico della Banca dal quale era possibile evincere che solo il 35% della popolazione mondiale viveva (nel 2011) con più di 10 dollari al giorno: in altre parole, quasi i due terzi della popolazione mondiale era da considerarsi povera. Questo succedeva in un mondo dove il sistema capitalista mondializzato e legatissimo alla finanza, dominava da nord a Sud e da est a ovest.

Si tratta di un sistema di sfruttamento dove c’è sempre meno spazio per l’essere umano e, altra novità, per la natura in quanto tale. Quest’ultima l’abbiamo trasformata lessicalmente in “risorse naturali” che servivano a noi, in realtà a chi comanda e sta in alto nella piramide, per farne poi dei prodotti finanziari per speculazioni sempre più azzardate.

Quando anche altri grandi paesi hanno capito come fare, tipo la Cina, abbiamo cominciato a capire che i conti non tornavano più, per noi, e che prima o dopo il conto ce l’avrebbero presentato.

Partiti da un mondo che non volevamo più, quello degli Imperi della fine del XIX° secolo, siamo cresciuti credendo alla favola della democrazia liberale di matrice anglosassone e tradotta in pratica dagli americani, per ritrovarci ora sotto un impero in disfacimento, che non riesce a contenere l’altro impero in fase di espansione. In mezzo ci stanno tutti quelli che si consideravano classe media, protetta dalla povertà, libera nelle sue scelte, e con la possibilità di sognare una scalata sociale.

Tutto questo oramai sta finendo, ci restano solo i frutti marci di questo sistema, contro il quale non esiste nessuna capacità di pensare e proporre valori e una visione che faccia sognare quel 65% di poveri (ai sensi della Banca mondiale).

Possiamo fare qualcos’altro che non sia arrenderci alla fatalità oppure lottare per il nostro orticello? Io penso sia ancora possibile.