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giovedì 25 luglio 2013

IIe Conférence internationale de la FAO sur la Réforme agraire et le Développement rural : le silence médiatique autour d’un événement historique

http://www.autresbresils.net/analyses/article/iie-conference-internationale-de-579

7 avril 2006


A moins d’être « du milieu » et de préférence lusophone, vous n’aurez probablement pas su qu’au début de ce mois de mars 2006 s’est tenu au Brésil un événement que l’on peut qualifier, somme toute, d’historique : la IIe Conférence internationale de la FAO sur la réforme agraire et le développement rural (CIRADR). Historique à plusieurs titres. La précédente conférence (la première) remontait à 1979, soit il y a 27 ans. Elle s’était tenue à Rome. C’était du temps d’avant l’avènement sur la scène mondiale de ce qu’on appelle aujourd’hui la « mondialisation néolibérale ». Plinio Arruda Sampaio [1], figure de référence sur les questions agraires au Brésil, le résume ainsi : « J’ai travaillé pendant dix ans à la FAO, et à l’époque, on avait régulièrement des réunions internationales pour évaluer les avancées de la réforme agraire dans le monde. Ces réunions faisaient l’objet de rapports importants. Avec la victoire du néolibéralisme de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan, les pays développés ont fait pression sur la FAO pour qu’elle arrête de faire cela, et elle a cédé à ces pressions. C’est donc de bon augure que le débat revienne sur la table aujourd’hui... »[2].
Après 27 ans de silence : où en est-on ?
La FAO est l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Food and Agriculture Organization). Comme bon nombre d’autres organisations des Nations unies, elle a perdu bien de son prestige et de son influence depuis 1979, d’autres organisations ayant fait leur apparition, telle que l’Organisation mondiale du commerce (OMC), fille du GATT, créée en 1995, en dehors des Nations unies et qui pourtant régule les échanges commerciaux mondiaux y compris en matière d’alimentation et d’agriculture. On comprend donc que l’un des chevaux de bataille de mouvements sociaux tels que La Via Campesina soit, légitimement, le transfert d’un certain nombre de compétences de l’OMC vers la FAO dans ce domaine, ou du moins une place plus importante dans les questions y ayant trait.
En 1979 donc - soit 21 ans avant le Sommet du Millénaire de l’ONU - la FAO avait alerté le monde sur le drame de la faim et de la pauvreté en milieu rural, et insisté - déjà - sur la réforme agraire comme solution pour éradiquer ces deux fléaux au niveau mondial. La conférence d’alors avait réuni des représentants de 145 pays, 4 chefs d’Etat et 89 ministres, et adopté une déclaration de principe et un programme d’actions connus sous le nom de « Charte des paysans » [3]. L’un des principes de base de cette charte affirmait : « L’objectif principal de la réforme agraire et du développement rural doit être l’amélioration de la qualité de vie de tous, notamment celle des pauvres qui vivent en zones rurales. Le développement économique en soi ne suffit pas, car il doit se baser sur des principes de justice et se faire avec la participation des communautés ».
Vingt-sept ans après, force est de constater que ces belles intentions ne sont pas sorties du papier, et que la situation des populations rurales ne s’est pas améliorée. Pire encore : elle s’est aggravée. Et pas que pour elles : l’exode rural, la surpopulation dans les mégalopoles du Sud et la violence urbaine qu’elle engendre, la disparition de la biodiversité, la dégradation des sols, la pollution de l’air, de l’eau... sont autant de questions étroitement liées à la question de l’utilisation et de la répartition de la terre et des ressources de manière générale, qui - curieusement ? - ne mobilisent pas les foules diplomatiques ni médiatiques.
La IIe CIRADR, qui s’est tenue à Porto Alegre du 7 au 10 mars derniers, a accueilli des représentants de 96 pays, quelques ministres - dont Miguel Rossetto, le ministre brésilien du Développement agraire (MDA) - mais aucun chef d’Etat. Même le président brésilien, hôte et pourtant instigateur de la rencontre, se trouvait à Londres ces jours-là, alors que sa présence aux débats avait initialement été annoncée.
Pourtant, comme le souligne Sampaio, par la tenue de la CIRADR, « la FAO [et donc ses pays membres] reconnaît que le chemin pris dans les années 80 et 90 sous la pression des pays qui la financent était une voie sans issue, et reprend aujourd’hui un travail de promotion de la réforme agraire » [4]. Que le Brésil décide d’organiser et d’accueillir cette rencontre est un signe positif ; que le président Lula n’y participe pas souligne toutes les contradictions de son gouvernement, qui dispose de deux ministères distincts pour les questions agraires, l’un s’occupant de l’agriculture familiale et du développement agricole (le MDA), l’autre au service de l’agrobusiness, puissant politiquement et économiquement... A l’image du débat qui traverse le monde, finalement.
Synergie entre société civile et gouvernements
Une autre caractéristique historique de la rencontre aura été l’apport et la participation de la société civile internationale (mouvements sociaux, ONG, chercheurs, experts) aux débats. Pour la première fois, la FAO a ouvert les portes de ses plénières et de ses groupes de travail à des délégués non gouvernementaux. « Les organisations de la société civile et les mouvements sociaux ont joué un rôle fondamental dans la Conférence en réclamant de nouvelles modalités de concertation avec les gouvernements », peut-on lire sur le site web de la conférence [5]. C’est aussi ce que reconnaît Flavio Pérri, le représentant permanent du Brésil à la FAO : « La société civile a ses propres impressions du quotidien, de son processus social. Souvent les gouvernements, et c’est naturel dans n’importe quel pays, peuvent ne pas avoir toutes ces perceptions. (...) C’est de cette synergie que peuvent émerger des actions plus lucides. La FAO, avec cette nouvelle ouverture, et en cela il y a eu un mouvement significatif au cours de cette conférence, est en train de s’ouvrir pour permettre cette collaboration avec la société civile. » [6] La déclaration finale, disponible en anglais sur le site, reflète bien cette collaboration et cette synergie. Bien sûr, tout comme en 1979, il ne s’agit que de principes, qui n’ont absolument pas valeur de loi, mais qui serviront de recommandations lors des prochaines réunions des Nations unies. C’est un début. Une renaissance, pourrait-on dire.


Renforcement de la coopération intergouvernementale
La rencontre aura permis en outre la signature de 15 accords de coopération internationale, comme par exemple un accord entre la FAO et la Communauté des pays de langue portugaise pour un programme de formation en gestion de la terre, ou encore l’accord signé entre le gouvernement brésilien et les gouvernements du Paraguay, du Bénin et la FAO, pour stimuler le développement rural, principalement par le biais d’activités de recherches et de formation. Autre initiative notoire : la constitution d’un réseau entre organes gouvernementaux liés aux questions agraires de 14 pays latino-américains, qui aura à traiter des questions telles que les politiques d’accès à la terre, la législation foncière, les modèles d’installation, les crédits. « Tant le capital que les mouvements sociaux sont en plein processus d’intégration, alors que les gouvernements ne sont qu’aux balbutiements de ce processus », a déclaré Rolf Hackbart, président de l’Institut national brésilien de colonisation et de réforme agraire (INCRA), pour justifier de l’importance de la création de ce réseau.
« Terre, territoire et dignité »
Dans le même temps, la « société civile » tenait sa conférence parallèle : le forum « Terre, territoire et dignité », du 6 au 9 mars, organisé par le Comité international de planification des organisations sociales pour la souveraineté alimentaire, le CIP, plate-forme de consultation et de dialogue entre la FAO et la société civile. Quatre jours durant, 400 représentants d’organisations paysannes, indigènes, de pêcheurs, d’éleveurs, venus de 67 pays, ont débattu et travaillé ensemble pour élaborer entre autres une analyse globale des processus d’occupation des terres partout dans le monde, et dont les conclusions et recommandations seraient présentées de manière officielle à la Conférence de la FAO le 10 mars. Selon Peter Rossett, chercheur du Centre d’études pour un changement dans la campagne mexicaine (CECCAM), « l’absence d’une évaluation globale par plusieurs gouvernements qui ont mis en place une réforme agraire dans leurs pays, a engendré souvent des conflits entre populations rurales. C’est le cas d’une grande partie des peuples indigènes, expulsés en fonction de l’installation de paysans, ou de pêcheurs expulsés par des projets touristiques ou des projets de développements côtiers. Ce fut le cas de l’Iran, où la réforme agraire des années 60 a installé des agriculteurs sur des territoires historiquement utilisés par les tribus nomades. Ce ne sont pas des éléments contre la réforme agraire, mais les gouvernements doivent prendre en compte tous les secteurs ruraux et leurs multiples droits dans ces processus » [7].
Malgré l’importance ce cette rencontre, les médias (les grands) étaient absents et n’ont donc pas couvert les débats et les enjeux qui se jouaient début mars à Porto Alegre. Le journaliste brésilien Marco Aurélio Weissheimer est incisif : « La communauté internationale tient des rencontres et des conférences pour discuter du problème [la pauvreté et la faim], elle produit des déclarations, se fixe des objectifs, qui dans la grande majorité des cas ne sont pas atteints. Et pourquoi les gouvernements n’atteignent pas ces objectifs ? Manque de moyens ? Absence de volonté politique ? Et pourquoi une telle passivité face à la non réalisation des objectifs ? Peut-être devons nous nous en référer à une hypothèse plus sinistre : les objectifs ne sont pas atteints parce que, de fait, les maîtres du monde se fichent bien d’en finir avec la faim. (...) Ce silence médiatique révèle, de manière exemplaire, l’intime relation existante entre le contrôle des ressources naturelles et le contrôle de l’information. Ignorer cela signifie prendre un raccourci pour, peut-être d’ici 20 ans, assister au même phénomène lors d’une possible troisième conférence mondiale sur la réforme agraire et le développement rural. [8] »
Difficile de ne pas abonder dans ce sens... mais essayons de ne pas nous laisser gagner par ce pessimisme, et espérons que le dialogue et la synergie nouvelle entre gouvernements et sociétés civiles se poursuivront dans les mois et les années à venir. D’après l’évaluation de La Via Campesina, des avancées notoires sont d’ores et déjà à mettre au crédit de la déclaration finale de la Conférence, où pour la première fois dans ce type de rencontre, les politiques néolibérales mises en avant par la Banque mondiale concernant la réforme agraire ne sont pas reconfirmées, et où des espaces semblent dorénavant ouverts pour des approches alternatives.
Espérons que bientôt le droit à la vie reprendra le dessus sur le droit au marché et au libre-échange... Ou n’est-ce que pure utopie ?
La IIe CIRADR était dédiée à la mémoire de Josué de Castro [9]. Peut-être parce que c’est l’utopie aussi qui fait avancer le monde...

Par Isabelle Dos Reis
Source : INFO terra n°66 (mars 2006), mensuel édité par Frères des Hommes - http://www.fdh.org



Notes :

[1] Il fut responsable du programme de réforme agraire sous le gouvernement progressiste de João Goulard en 1963 - avant le coup d’Etat militaire -, et l’instigateur du II Plan national de réforme agraire du gouvernement Lula en 2003. Entre les deux, il a aussi été rapporteur des Nations unies sur la question de la réforme agraire.
[2] Correio do Brasil, 5 mars 2006, « Brasil não faz reforma agraria, denuncia Arruda Sampaio »
[3] La charte des paysans
[4] Correio do Brasil, idem.
[5] http://www.icarrd.org/fr/index.html
[6] Agencia Carta Maior, entretien avec Flavio Perri, 13/03/06, "Sentido humano da reforma agraria foi reforçado, diz embaixador do Brasil na FAO"
[7] Source Agencia Carta Maior, « Forum paralelo articulou agricultores, pescadores e indigenas »
[8] Marco Aurélio Weissheimer, « El ruidoso silencio de los medios »
[9] En 1964, alors âgé de cinquante-six ans, Josué de Castro était un diplomate brésilien en poste aux Nations Unies à Genève, lorsqu’il fut privé de ses droits politiques au Brésil. De toutes ses activités, que ce soit l’enseignement, le rôle de président indépendant du Conseil de la FAO, le parlement brésilien (en tant que législateur de l’ancien Parti des travailleurs brésiliens), les auditoires ou les moments d’isolement comme écrivain de renom, Josué de Castro est mieux connu pour avoir choisi de consacrer ses énergies à un sujet que lui-même jugeait délicat et périlleux : la faim.
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Notes :

Esperanza: continua il giro d'Italia

dopo Pomigliano, adesso andiamo a Saint Vincent, AO... il 10 agosto...

mercoledì 24 luglio 2013

2013 L29: Sept histoires qui reviennent de loin - Jean-Christophe Rufin



Sept histoires fortes, drôles, émouvantes. Sept petits romans avec chacun son intrigue, ses personnages, son dénouement inattendu. Sept lieux du monde, Mozambique, Kirghizie, île Maurice... qui apportent leurs couleurs et leurs parfums. Sept occasions de donner aux grandes questions contemporaines un visage humain. Sept instants de vie. Un même bonheur de lecture.

un gran piccolo libro. Leggere Rufin resta sempre un piacere... in classica nella Top dell'anno

lunedì 22 luglio 2013

2013 L28: Le Troisième Reich - Roberto Bolaño

Udo Berger, vingt-cinq ans, est passionné par les jeux de guerre. En compagnie de sa fiancée, Ingeborg, il part quelques jours sur la Costa Brava, dans l'hôtel tenu par la belle Frau Else. Dans sa chambre, Ugo installe une grande table afin d'établir de nouvelles stratégies pour son jeu, «Le Troisième Reich». La nuit venue, le couple rencontre deux autres Allemands, Charly et Hanna. Lorsqu'ils descendent sur la plage, l'imprévisible Charly leur présente certains locaux : le Loup et l'Agneau, deux personnages mystérieux, ou encore le Brûlé, un homme défiguré dont personne ne sait rien, même si le bruit court qu'il serait étranger et aurait été torturé dans son pays...
Texte inédit écrit en 1989, Le Troisième Reich est un roman splendide des débuts de Roberto Bolano. S'y trouvent certains thèmes chers à l'auteur - remaniés et amplifiés dans ses textes ultérieurs - comme les formes étranges que peut prendre le nazisme ou l'idée que la culture - les jeux ou la littérature - se confond avec la réalité.

Un autore che piace a molti. Questo era il primo libro che leggevo e, devo dirlo, non mi ha entusiasmato granché. Fondamentalmente noioso. Magari riproveremo con altri testi in futuro.

sabato 20 luglio 2013

Una settimana di poche notizie



Così dicevano alla radio stamattina: in estate ci sono poche notizie e allora si mandano in onda anche le cazzate più varie.

Vediamo quindi se non ci fosse qualcosaltro da ricordare:

In Argentina un giornalista sportivo continua la sua lotta contro la corruzione, a suo dire incarnata nel nome dell’attuale Presidente Cristina Fernandez. Si tratta di Jorge Lanata, il cui programma radiofonico, trasmesso la domenica dal Canal 13, spazia dal calcio alla corruzione politica. E’ diventato un caso mediatico ben al di là del suo paese. Chi avesse voglia di saperne di più:  http://noticias.latino.msn.com/latinoamerica/el-ego-de-un-periodista-contra-cristina-fern%C3%A1ndez-6

In Colombia continuano le negoziazioni di pace fra il governo e la guerriglia. Mentre le FARC catturavano un soldato americano, una trentina di guerriglieri del ELN deponevano davanti al Presidente della Repubblica in una manifestazione nella città di Cali (http://noticias.latino.msn.com/latinoamerica/colombia/santos-recibe-personalmente-a-treinta-guerrilleros-del-eln-desmovilizados-1)

Nemesi boliviana: pochi giorni dopo che l’aereo sul quale viaggiava il Presidente Evo Morales fosse bloccato dalle autorità francesi convinti che a bordo ci fosse l’esule Snowden, che provocò una forte collera di Morales, stavolta è toccato a lui trovarsi nei panni di chi chiede scusa, al Brasile, per l’aereo del Ministro della Difesa che era stato bloccato dalla polizia antidroga boliviana. Un po’ per uno …  http://noticias.latino.msn.com/latinoamerica/brasil/morales-pide-disculpas-a-brasil-por-incidente

In Cile il candidato di destra alla presidenza della Repubblica ha rinunciato, a pochi mesi dall’elezione. Il figlio maggiora parla di: depressione. Ma i nostri, non si deprimono mai? http://noticias.latino.msn.com/latinoamerica/chile/renuncia-candidato-presidencial-en-chile-3

Cambiamo continente: in Tanzania contadini protestano gli investitori del biofuels di essere degli accaparatori di terra. Si tratta della compagnia Svedese EcoEnergy che ha preso controllo di 5000 ettari di terra dove vivono 600 famiglie. La storia su: http://allafrica.com/stories/201307191426.html?aa_source=mf-hdlns

Nel Sud Darfur, a 25 Km ad ovest di Abeche, una pattuglia delle Nazioni Unite è stata attaccata da un gruppo non identificato, provocando la morte di sette militari ed il ferimento di 17 poliziotti di appoggio.

In Kenya, l’attuale Presidente è sottoposto a un processo da parte della Corte Penale Internazionale, accusato di aver organizzato le violenze dopo le elezioni del 2007 che costarono la vita a un centinaio di persone. Ovviamente non ha nessuna voglia che la cosa vada avanti per cui, invece di chiedere il legittimo impedimento (forse perché non ha Ghedini come avvocato), trova chi riesca ad intimidire i testimoni dell’accusa. Per la serie: ogni mondo è paese. http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-23359940

Goma è una ridente cittadina sul lago Vittoria (vedi foto). Vien quasi voglia di andarci a lavorare, per dare una mano a cercare di risolvere gli ennesimi problemi legati alle risorse naturali. David dovrebbe andarci fra poco. Deve però stare attento perché in questi ultimi giorni i ribelli del M23 e l’esercito regolare se le sono date di brutto: http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-23316609

Un altro posto dove si potrebbe andare in ferie è la cittadina di Dadaab, altrimenti conosciuta come il campo di rifugiati più grande del mondo. Circa 600 mila somali sopravvivono lì. Si parla di farli rientrare in Somalia, ma ci sono serie preoccupazioni sulle capacità e le condizioni dell’accoglienza dall’altra parte della frontiera.

In Mozambico la temperatura sta salendo. Dopo appena un ventennio dalla firma degli accordi di pace, si risente parlare di guerra nel paese. Attacchi da parte degli ex ribelli della Renamo sono stati seguiti dalle repliche dell’esercito del Frelimo. Affare da seguire con attenzione: http://allafrica.com/view/group/main/main/id/00025391.html

In Senegal, dopo decenni di buonvivere, l’ex Presidente della Repubblica del Ciad, Hissene Habrè, è stato arrestato. E’ accusato dell’omicidio e tortura di migliaia di oppositori politici quando era al potere (si parla di 40 mila). Il suo governo era appoggiato dalla Francia e degli Stati Uniti.

In Cina stamattina si è sparsa la notizia di una esplosione all’aeroporto di Pechino; si parla di una protesta contro la brutalità della polizia. http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/asia/china/10192343/Explosion-in-Beijing-airport-as-man-appears-to-detonate-wheelchair.html

Chiudiamo ricordando che se volete andare in Australia, meglio non andarci in barca, perché pare proprio che il primo ministro abbia deciso che tutti i boat people che arriveranno verranno rispediti in Papua New Guinea. Forse dovremmo presentargli Borghezio e Calderoli, i nostri esperti…

Queste erano solo alcune delle notizie, in una settimana dove “non succede nulla”. Forse a quella radiogiornalista bisognerebbe offrire un accesso internet…

sabato 13 luglio 2013

2013 L27: Le vieux qui lisait des romans d'amour - Luis Sepulveda

François Maspero (Traduction) - Roman (poche). Paru en 01/1997

Antonio José Bolivar Proano est le seul à pouvoir chasser le félin tuer d'hommes. Il connaît la forêt amazonienne, il respecte les animaux qui la peuplent, il a vécu avec les Indiens Shuars et il accepte le duel avec le fauve. Mais Antonio José Bolivara découvert sur le tard l'antidote redoutable venin de la vieillesse : il sait lire, et il a une passion pour les romans qui parlent de l'amour, le vrai, celui qui fait souffrir.

Partagé entre la chasse et sa passion pour les romans, le vieux nous entraîne dans ce livre au style naïf et plein de charme dont le souvenir ne nous quitte plus.

piccolo racconto, ma pieno di gioia di vivere e di un'atmosfera unica. Bravo Sepulveda. Candidato alla Top dell'anno.

venerdì 12 luglio 2013

2013 L26: La femme aux pieds nus - Scholastique Mukasonga





Gallimard, Folio 2008

La femme aux pieds nus, deuxième ouvrage de Scholastique Mukasonga, est clairement un hommage à la mère, un témoignage de ce que fut Stefania, de ce que furent toutes ces femmes rwandaises que la Mort n'enleva pas comme un voleur, mais qu'on lui offrit, pour que disparaisse tout un peuple ! Pourtant il en reste des Tutsi, car malgré tout l'acharnement dont il peut faire preuve, il n'est pas dans le pouvoir de l'homme d'exterminer complètement un peuple.

Mais si les hommes subsistent, la mémoire du passé ne subsiste pas avec eux automatiquement, si la transmission n'est pas faite. Et ce livre est surprenant en ce que, contrairement à ce qu'on aurait pensé, ce n'est pas un livre macabre, il est tout plein de vie, la vie du Rwanda d'autrefois, d'avant le génocide, et pourtant celui-ci pèse déjà de toute sa silhouette massive et oppressante. C'est cet éclat de la vie sur la face même de la mort que je trouve admirable dans La Femme aux pieds nus.

Ils sont vus comme la teigne qui gâte le vrai peuple, celui qui aurait été déclaré d'une souche supérieure ; ils sont de trop dans la société, et donc on les repousse dans les zones les moins agréables, avant d'en finir simplement avec eux. Et pourtant, malgré cet arrêt de mort qui n'attend que le moment favorable pour s'exécuter, les Tutsi tentent de suivre la courbe des jours, comme si le soleil brillerait toujours sur leurs rêves. Les femmes surtout ont à coeur de réinventer leur vie dans cette prison sans murs qu'on a bâtie autour d'eux en déportation. Stefania par exemple mobilise tout son monde pour faire surgir l'inzu sans lequel une Rwandaise ne pourrait se sentir vraiment chez elle.

Ce bourdonnement de la vie transparaît dans la description des coutumes, des plaisirs, des activités quotidiennes qui composent l'existence des Rwandais.  Ces description sont faites au travers d'une prose simple qui
montre avec plus d'acuité à quel point les choses peuvent basculer du jour au lendemain, exactement comme lorsque le lecteur est rattrapé par le tragique au détour d'un passage plutôt plaisant. Par exemple cet extrait sur l'introduction et la propagation des W.C. :

L'étonnant, disait Marie-Thérèse, c'est que vous êtes assise sur une poterie qui a la forme de votre derrière, vous pourriez y rester des heures ! On eut un peu de mal à comprendre que la poterie en question, c'était le col d'une cruche qu'on avait décapitée avec soin et qui faisait office de cuvette comme celles que je découvris bien plus tard à Butare. [...] Les femmes convainquirent leurs maris de creuser de nouvelles fosses pour  y adapter les mêmes commodités que chez Marie-Thérèse. C'était le progrès, amajyambere ! Comment auraient-ils pu savoir que beaucoup creusaient leurs tombes.
(page 114)
 
Les massacres proprements dits ne sont pas décrits, juste évoqués. Puis, à la fin, l'auteure rapporte un cauchemar où on lui demande : "As-tu un pagne assez grand pour les couvrir tous ?" (tous ces morts) Quel plus beau et plus grand pagne que celui qu'offrent les mots, pour honorer les victimes du génocide et leur redonner vie ?

 http://lissdanslavalleedeslivres.blogspot.it/2012/12/la-femme-aux-pieds-nus-de-scholastique.html

un libro emozionante, che ti fa capire molto di più di tanti rapporti d'esperti la tragedia che si è preparata e realizzata in Rwanda. In attesa del prossimo genocidio che non tarderà molto ad arrivare.

Sarà nella Top dell'anno.


mercoledì 10 luglio 2013

2013 L25: Purge - Sofi Oksanen




Date de parution: 01/02/2012
Editeur d'origine: Stock
 
1992, fin de l’été en Estonie. L'Union soviétique s'effondre et la population fête le départ des Russes. Sauf la vieille Aliide, qui redoute les pillages et vit terrée dans sa ferme. Lorsqu’elle trouve dans son jardin Zara, une jeune femme que des mafieux russes ont obligée à se prostituer à Berlin, meurtrie, en fuite, elle hésite à l’accueillir. Pourtant, une amitié finit par naître entre Zara et elle. Aliide aussi a connu la violence et l’humiliation… A travers ces destins croisés pleins de bruit et de fureur, c’est cinquante ans d’histoire de l’Estonie que fait défiler Sofi Oksanen.
 
Seguendo il doppio consiglio di Armelle e di Kulli, ho letto questo romanzo della Estone Finlandese e l'ho trovato molto appassionante. Bruciato in due giorni. Sarà nella Top dell'anno.

2013 L24: La treizième mort du chevalier - Daniel Picouly

Editeur : Grasset Parution : 7 Janvier 2004 

résumé du livre

En cette année 1799, le chevalier de Saint-Georges, célèbre maître d'escrime, de guerre et de musique, est atteint d'un mal qu'il pressent mortel. Beaumarchais, qui est mourant, convoque Saint-Georges pour lui confier un mystérieux écritoire... Un homme masqué surgit, et s'empare de l'objet. L'impression d'étrangeté qui entoure la personnalité du chevalier ne fait que s'obscurcir...

Provato a leggerlo due volte... ma non sono proprio arrivato alla fine. Storia un po' noiosa ma soprattutto un piacere sopraffino a parlarsi addosso. Non consigliato.