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mercoledì 2 aprile 2025

2025 L12: François Médecine - Tuer Jupiter

Tuer Jupiter par Médéline

La Manufacture de livres, 2018

Le 2 décembre 2018, le corps du plus jeune président de la République française, Emmanuel Macron, rejoint le Panthéon devant les spectateurs du monde entier. Le pays, le gouvernement et ses proches demeurent incrédules face à son assassinat. Ne reste plus qu'à remonter le temps pour suivre les ramifications du complot qui a conduit à cette fin. Le romancier François Médéline, après dix années passées dans les coulisses du gouvernement, nous offre une fiction politique moderne et percutante. De sa plume explosive, il s'amuse à mettre en scène les grands de ce monde et nous parle du règne de l'image, de pouvoir et de démesure.

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Libro che entra di pieno merito nella categoria detta "Fantozzi": una boiata pazzesca!

lunedì 31 marzo 2025

2025 L11: Mario Vargas Llosa - L'homme qui parle

 L'homme qui parle par Vargas Llosa

Gallimard, 1992

A Florence, alors qu'il a le sentiment de se promener au coeur même du monde de la Renaissance, un touriste péruvien tombe en arrêt, à la faveur d'une exposition de photos, devant des images anciennes de son propre pays: sur l'une des photos, un homme debout parle au milieu d'un cercle d'Indiens accroupis et attentifs.

Et par la magie du souvenir ou d'une prodigieuse affabulation grâce à laquelle la mémoire personnelle ouvre ses vannes à une mémoire plus ancienne, voici que le peuple machiguenga se met de nouveau en marche et tente d'arrêter le soleil dans sa chute. Vargas Llosa nous restitue de façon magistrale, par l'intervention truculente et la réminiscence attendrie, le langage et la mythologie d'un peuple en perdition, la vérité cruelle et fascinante d'un Pérou archaïque en plein naufrage.

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Interessante ma strano, con pezzi interi talmente di fantasia da non riuscire a capirne bene il senso. 

domenica 16 marzo 2025

2025 L10: Olivia Gazalé - Le Mythe de la virilité



Robert Laffont, 2017

Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? De la préhistoire à l'époque contemporaine, une passionnante histoire du féminin et du masculin qui réinterprète de façon originale le thème de la guerre des sexes. Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l'homme a, dès les origines de la civilisation, théorisé la hiérarchie des sexes en faisant de la supériorité mâle le fondement de l'ordre social, religieux et sexuel.
Un discours fondateur qui n'a pas seulement postulé l'infériorité essentielle de la femme, mais aussi celle de l'autre homme (l'étranger, le " sous-homme ", le " pédéraste ", " l'impuissant "...). Historiquement, ce mythe de la virilité a ainsi légitimé la minoration de la femme et l'oppression de l'homme par l'homme. Depuis un siècle, ce modèle de la toute-puissance guerrière, politique et sexuelle est en pleine déconstruction, au point que certains esprits nostalgiques déplorent une " crise de la virilité ".
Cependant, si la virilité est aujourd'hui un mythe crépusculaire, il ne faut pas s'en alarmer, mais s'en réjouir. Car la réinvention actuelle des masculinités n'est pas seulement un progrès pour la cause des hommes, elle est l'avenir du féminisme.

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Molto chiaro e necessario. Consigliato a tutti i miei amici maschi.

venerdì 14 marzo 2025

Olympe de Gouges : Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne

 Quando gli uomini che fecero la rivoluzione francese emisero la Dichiarazione dei diritti dell'uomo e del cittadino, nel 1789, dimenticarono volontariamente la metà delle persone. Olympe de Gouges  riempì questo vuoto, ma la sua pubblicazione le costò la testa. Questo succede ad affidarsi ai rivoluzionari maschili e, purtroppo, maschilisti, di ieri e di oggi.



À décréter par l'Assemblée nationale dans ses dernières séances ou dans celle de la prochaine

législature.


Préambule


Les mères, les filles, les soeurs, représentantes de la nation, demandent d'être constituées en

Assemblée nationale.

Considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des

malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d'exposer dans une déclaration

solennelle, les droits naturels inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration,

constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et

leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes, pouvant

être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés,

afin que les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et

incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, des bonnes moeurs, et au bonheur

de tous.

En conséquence, le sexe supérieur, en beauté comme en courage, dans les souffrances maternelles,

reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Être suprême, les Droits suivants de la

Femme et de la Citoyenne.


Article premier. La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. Les distinctions

sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.


Article 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et

imprescriptibles de la Femme et de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et

surtout la résistance à l'oppression.


Article 3. Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, qui n'est que la

réunion de la Femme et de l'Homme : nul corps, nul individu, ne peut exercer d'autorité qui n'en

émane expressément.


Article 4. La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui ; ainsi l'exercice

des droits naturels de la femme n'a de bornes que la tyrannie perpétuelle que l'homme lui oppose ;

ces bornes doivent être réformées par les lois de la nature et de la raison.


Article 5. Les lois de la nature et de la raison défendent toutes actions nuisibles à la société ; tout ce

qui n'est pas défendu pas ces lois, sages et divines, ne peut être empêché, et nul ne peut être

contraint à faire ce qu'elles n'ordonnent pas.


Article 6. La loi doit être l'expression de la volonté générale ; toutes les Citoyennes et Citoyens

doivent concourir personnellement ou par leurs représentants, à sa formation ; elle doit être la

même pour tous : toutes les Citoyennes et tous les Citoyens, étant égaux à ses yeux, doivent être

également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans

autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.


Article 7. Nulle femme n'est exceptée ; elle est accusée, arrêtée, et détenue dans les cas déterminés

par la loi : les femmes obéissent comme les hommes à cette loi rigoureuse.


Article 8. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne

peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit et légalement

appliquée aux femmes.


Article 9. Toute femme étant déclarée coupable ; toute rigueur est exercée par la Loi.


Article 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes fondamentales, la femme a le droit de

monter sur l'échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ; pourvu que ses

manifestations ne troublent pas l'ordre public établi par la loi.


Article 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux

de la femme, puisque cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfants. Toute Citoyenne

peut donc dire librement, je suis mère d'un enfant qui vous appartient, sans qu'un préjugé barbare

la force à dissimuler la vérité ; sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par

la Loi.


Article 12. La garantie des droits de la femme et de la Citoyenne nécessite une utilité majeure ; cette

garantie doit être instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de celles à qui

elle est confiée.


Article 13. Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, les

contributions de la femme et de l'homme sont égales ; elle a part à toutes les corvées, à toutes les

tâches pénibles ; elle doit donc avoir de même part à la distribution des places, des emplois, des

charges, des dignités et de l'industrie.


Article 14. Les Citoyennes et Citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs

représentants, la nécessité de la contribution publique. Les Citoyennes ne peuvent y adhérer que

par l'admission d'un partage égal, non seulement dans la fortune, mais encore dans

l'administration publique, et de déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée de

l'impôt.


Article 15. La masse des femmes, coalisée pour la contribution à celle des hommes, a le droit de

demander compte, à tout agent public, de son administration.


Article 16. Toute société, dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des

pouvoirs déterminée, n'a point de constitution; la constitution est nulle, si la majorité des individus

qui composent la Nation, n'a pas coopéré à sa rédaction.


Article 17. Les propriétés sont à tous les sexes réunis ou séparés : elles ont pour chacun un droit

lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une

juste et préalable indemnité.


Postambule


Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l'univers ; reconnais tes droits.

Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et

de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l'usurpation.

L'homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers.

Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. Ô femmes ! Femmes, quand cesserez-vous

d'être aveugles ? Quels sont les avantages que vous recueillis dans la révolution ? Un mépris plus

marqué, un dédain plus signalé. Dans les siècles de corruption vous n'avez régné que sur la

faiblesse des hommes. Votre empire est détruit ; que vous reste t-il donc ? La conviction des

injustices de l'homme. La réclamation de votre patrimoine, fondée sur les sages décrets de la

nature ; qu'auriez-vous à redouter pour une si belle entreprise ? Le bon mot du Législateur des

noces de Cana ? Craignez-vous que nos Législateurs français, correcteurs de cette morale,

longtemps accrochée aux branches de la politique, mais qui n'est plus de saison, ne vous répètent :

femmes, qu'y a-t-il de commun entre vous et nous ? Tout, auriez-vous à répondre. S'ils s'obstinent,

dans leur faiblesse, à mettre cette inconséquence en contradiction avec leurs principes ; opposez

courageusement la force de la raison aux vaines prétentions de supériorité ; réunissez-vous sous les

étendards de la philosophie ; déployez toute l'énergie de votre caractère, et vous verrez bientôt ces

orgueilleux, non serviles adorateurs rampants à vos pieds, mais fiers de partager avec vous les

trésors de l'Être Suprême. Quelles que soient les barrières que l'on vous oppose, il est en votre

pouvoir de les affranchir ; vous n'avez qu'à le vouloir. Passons maintenant à l'effroyable tableau de

ce que vous avez été dans la société ; et puisqu'il est question, en ce moment, d'une éducation

nationale, voyons si nos sages Législateurs penseront sainement sur l'éducation des femmes.

Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage.

Ce que la force leur avait ravi, la ruse leur a rendu ; elles ont eu recours à toutes les ressources de

leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistait pas. Le poison, le fer, tout leur était soumis ;

elles commandaient au crime comme à la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dépendu,

pendant des siècles, de l'administration nocturne des femmes ; le cabinet n'avait point de secret

pour leur indiscrétion ; ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat;

enfin tout ce qui caractérise la sottise des hommes, profane et sacré, tout a été soumis à la cupidité

et à l'ambition de ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et

méprisé.

giovedì 13 marzo 2025

Le battaglie perdute del femminismo


Da molti anni la battaglia centrale dei movimenti femministi nei vari paesi, europei e non, è quella relativa all’uguaglianza retributiva. Si tratta di una battaglia giustissima, tanto che è diventata uno dei pilastri ufficiali della retorica dell’Unione Europea: “La parità di retribuzione per uno stesso lavoro è uno dei principi fondanti dell'Unione europea” (https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/ATAG/2023/745699/EPRS_ATA(2023)745699_IT.pdf)

Secondo i dati presentati alla Giornata internazionale della parità retributiva, settembre 2024, al ritmo attuale ci vorranno 257 anni per colmare il divario.

Si tratta di una battaglia che era uscita dall’alveo dei soli movimenti femministi, tanto che, nel 2021, era stata approvata “Senato la legge sulla parità salariale, senza apportare modifiche rispetto al testo accolto dalla Camera due settimane prima.” (https://www.lacostituzione.info/index.php/2021/10/30/parita-salariale-la-fine-di-unuguaglianza-ambigua/). I risultati pare non siano stati probanti, e allora, nel 2023, “il Partito Democratico ha avanzato come seconda proposta ufficiale (dopo quella sulla dote per i diciottenni) proprio una sul gender pay gap” (https://fondazionefeltrinelli.it/scopri/le-proposte-dei-partiti-per-ridurre-il-gender-pay-gap/).

Eppure non si registrano passi avanti significativi in Italia e in molti altri paesi europei e non. Forse è giunto il momento di chiedersi come mai le cose stanno così. 

Il Gender Pay Gap in Italia affonda le radici in secoli di discriminazione sistematica che, fin dall'antichità, vede la donna in ruoli subalterni rispetto agli uomini, soprattutto in ambito lavorativo. Nel corso del XX secolo, i movimenti per i diritti delle donne hanno iniziato a sfidare queste disparità salariali, ottenendo importanti vittorie che si sono tradotte in leggi. Nonostante le conquiste legislative, il divario salariale di genere persiste ancora oggi, per via di retaggi culturali e sociali che relegano le donne a ruoli meno prestigiosi e remunerativi.(https://women4.gigroup.it/blog-articles/che-cose-il-divario-salariale-di-genere-e-come-cercare-di-ridurlo).

Le esperte di questo gruppo ricordano che le cause del Gender Pay Gap sono molteplici e complesse. Una delle principali è la cosiddetta “segregazione occupazionale, che vede le donne prevalentemente impiegate in settori e professioni che tendono a offrire salari inferiori rispetto ai settori dominati dagli uomini.

E così, senza citarla mai, torna fuori la questione tabù della sfera domestica (o del lavoro domestico non retribuito come viene spesso chiamato).

Chi mi legge su questo blog sa che abbiamo creato un gruppo di lavoro proprio su questo tema (https://www.noidonne.org/articoli/il-domestico-politico-cosa-laindice-di-parit-domestica-o-ipad.php). Uno dei punti cardine della proposta è la necessità di pensare alle alleanze politiche necessarie fin dalla base per far avanzare la discussione, le proposte e poi le decisioni a livelli superiori, politici e di messa in opera.

La questione domestica non si può risolvere solo mettendo assieme le donne. Bisogna andare oltre, ed aprire le porte al mondo maschile, almeno quella parte che manifesti un minimo di sensibilità su questi temi, così da farli diventare portatori di interesse attivi come lo sono le donne. 

Noi proponiamo di partire dalla ripartizione del tempo domestico, con l’obiettivo di far mettere più tempo maschile dentro i vari (e tanti) compiti domestici, così liberando tempo femminile che potrà essere usato a qualsiasi fine deciso dalla donna.

Quindi abbiamo un interesse sia tattico (cioè se vogliamo migliorare la ripartizione squilibrata del tempo domestico fra donne e uomini bisogna che facciamo entrare anche questi ultimi in un processo inclusivo di negoziazione, tenendo conto delle asimmetrie di potere storiche che esistono) che strategico (per arrivare ai piani decisionali, italiani e non, dove la presenza e il dominio maschile è ancora evidentissimo, bisogna che a portare avanti questa battaglia siano donne e uomini assieme).

Il nostro messaggio quindi è diretto a quei direttivi femministi che sembrano riluttanti sia a riaprire il discorso sulla sfera domestica e ancor di più a farlo assieme a uomini. Noi offriamo una proposta, a voi di accettarla e aiutare a costruirla ancor più solida.

 

 

 

 

 

 

venerdì 7 marzo 2025

2025 L9: Florence Lotterie et Elise Pavy-Guilbert - Olympe de Gouges, Une femme dans la révolution


Flammarion, 2025

Paris, 3 novembre 1793. Olympe de Gouges meurt sur l’échafaud. Une fin tragique qui met un terme à une existence qui l’a conduite de Montauban, où elle est née, au cœur des salons et de la vie intellectuelle dans le Paris des Lumières. Jeune encore, la célèbre révolutionnaire avait rêvé de littérature et de politique, de chantiers sociaux, de nouveaux droits pour les exclus en raison de leur précarité, de leur couleur ou de leur sexe. Par la suite, Olympe de Gouges avait défendu d’une plume enlevée et souvent acidulée l’égalité civique : voter et « monter à la tribune » de l’Assemblée nationale, mais aussi élever son enfant tout en travaillant et en s’engageant dans la vie publique. Des positions hardies et d’une grande modernité, qui ne lui semblaient pourtant pas l’être…

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Una personalità indiscutibile del mondo femminista e non solo - candidato alla Top

8 marzo, un’occasione per riprendere il discorso sulla sfera domestica andando oltre le vecchie analisi marxiste


In questo post ci riferiamo, per brevità e chiarezza, a quanto esposto da Leopoldina Fortunati nel suo saggio L’Arcano della riproduzione -Casalinghe, prostitute, operai e capitale, pubblicato nel 1981 (Marsilio, Venezia, 1981). Come l’autrice ricorda, il libro nasce dalle lotte femministe dei primi anni 70, sulla scorta di quanto aveva scritto Mariarosa Dalla Costa nel suo Potere e sovversione sociale (Marsilio, Venezia, 1972; Ombre Corte, Verona, 2021).

Il punto di partenza all’epoca era la chiara posizione della sinistra che continuava a considerare il lavoro domestico come improduttivo, una delle attività marginali all’interno del modo di produzione capitalista: discutere di questi temi era, secondo loro, un perdere tempo ed energia rispetto alla imminente rivoluzione operaia.

Le posizioni della sinistra, se non hanno portato a nessuna rivoluzione, hanno indirizzato le poche iniziative istituzionali verso l’alleviare il lavoro domestico, fornendo servizi sociali tipo asili, doposcuola, case di riposo per anziani, servizi di vario tipo per i disabili, senza voler comprendere il significato del lavoro domestico all’interno del sistema capitalista e senza definirne la portata socio-economica.

È triste dover constatare, come lo ricorda ancora Fortunati, che a distanza di decenni, sul riconoscimento del lavoro domestico non si è ottenuto nessuna conquista significativa sul piano formale. Anche la campagna Wages for Housework promossa all’epoca, pur essendo stata piena di idee elettrizzanti, è rimasta ai margini del movimento femminista per l'ultimo mezzo secolo.

La situazione attuale al giorno d’oggi è molto preoccupante, con una forte tendenza al ritorno verso un dominio ancor più forte del maschio nella sfera domestica. Un’inchiesta realizzata da Consolab nel 2019 in cinque paesi europei conferma la forte sproporzione tra la carica di lavoro femminile e quella maschile nella sfera domestica. Ben il 75% delle intervistate dichiara “fare di più” del loro congiunto, con l’Italia a guidare la classifica con l’88% dichiarando fare di più del loro congiunto (https://www.ifop.com/publication/nettoyer-balayer-astiquer-la-persistance-des-inegalites-de-genre-en-matiere-de-partage-des-taches-menageres/).

Siccome al peggio sembra non esserci limite, dall’America trumpiana viene avanti un forte movimento regressivo portato dalle Mogli Tradizionali (TradWives) (https://it.linkedin.com/pulse/lo-tsunami-trad-wives-e-la-cecità-della-sinistra-italiana-paolo-flfcf).

In reazione a questo, e per riprendere le fila del percorso proposto da Dalla Costa ed altre sulla sfera domestica, abbiamo creato un gruppo aperto di lavoro, composto da donne e uomini provenienti da orizzonti diversi, il tutto con l’accompagnamento del gruppo Ecofem di cui faccio parte.

La nostra proposta parte dal considerare come elemento centrale, particolarmente nelle nostre società del Nord, il tempo e la sua ripartizione. Anche le Nazioni Unite hanno iniziato ad interessarsi al concetto di “time poverty”, (CFS of the UN, October 2023. Voluntary Guidelines on Gender Equality and Women’s and Girls’ Empowerment in the Context of Food Security and Nutrition) e noi approfondiamo questa chiave di lettura. Il tempo domestico è quella quantità necessaria per realizzare una serie di compiti che una coppia considera importanti per tenere a galla il rapporto (matrimonio, convivenza o altro). 

Il tempo di ogni persona ha un valore che va al di là del prezzo (salario) che il mercato potrebbe indicare. Il tempo è una quantità limitata per tutte le persone, e la sua ripartizione nell’arco della giornata è frutto di negoziazioni che sono parzialmente dipendenti dalla nostra volontà specifica ma anche da costrizioni esterne nonché da altre variabili strutturali come il livello di reddito, di educazione etc.. In questo ambito, il trade-off fra le varie utilizzazioni del tempo dipende, ovviamente, anche dalle asimmetrie di potere fra le persone. La valorizzazione sociale che viene data ai vari possibili usi del tempo è frutto di una costruzione sociale dominata largamente dal maschio, cosa per cui le attività più “importanti” socialmente, quelle di prima scelta, sono affidate ai maschi, mentre le secondarie restano nell’ambito femminile. 

Considerando il tempo e la sua ripartizione come elemento centrale in una teoria dell’uguaglianza, significa uscire dal mondo dell’economia e iniziare a viaggiare verso lidi diversi, ancora da definire. 

Nel nostro quadro concettuale, non esiste interscambiabilità di tempo con denaro. Anche se certe attività domestiche possono essere esternalizzate (e quindi monetarizzate il che rimanda al livello di stipendio disponibile), come la pulizia di casa, la cura degli anziani …, ne resteranno sempre alcune che devono essere realizzate dalla coppia o da una delle due persone. 

Che questa non sia la strada da percorrere è abbastanza evidente quando si consideri che il lavoro di colf, badante, aiutante domestica, stiratrice, sono professioni in larghissima parte esercitate solo da donne (spesso sottopagate).

Ecco quindi chiarito l’ambito della nostra proposta: la centralità del tempo e il suo valore. Tempo che non si può comprare ma tempo che va equamente condiviso. Due domande sorgono quindi spontanee: tempo per fare cosa e cosa si intende per “equamente”.

Per definire il “cosa” fare, possiamo riallacciarci alle riflessioni proposte dall’INSEE, che identifica tre perimetri di attività (compiti), necessari a un equilibrio nella vita di coppia: da quelle più fondamentali (che identificano un perimetro ristretto, come, ad esempio ….), spostandoci poi verso attività importanti ma non così tanto come le prime, (caratterizzando un perimetro intermedio …) ed infine un perimetro più largo dove si concentrano attività più ludiche. Coppie diverse, per reddito, cultura, luogo di abitazione etc., avranno delle attività parzialmente diverse, cosa per cui non è possibile determinare a priori una lista esaustiva di tutte le attività rilevanti. Questo comporta un altro aspetto metodologico (la co-costruzione della lista comune) sul quale torneremo più avanti.

Per quanto esaustiva sia poi la lista delle cose da fare, va ricordata la necessità di includere anche la componente di mental load, cioè tutto quanto riguarda la pianificazione, il monitoraggio etc… 

Finalmente, relativamente alla seconda domanda, cosa si intenda per equa ripartizione, riteniamo che il punto di equilibrio tra le due persone interessate, vada ricercato, negoziato e concordato tra di loro. In altre parole, “equa ripartizione” non significa un obbligo di arrivare al 50% per ogni stakeholder, ma andare verso una ripartizione che le persone interessate considerino come equa dal loro punto di vista. Ovviamente in questo campo entrano in gioco le asimmetrie culturali e di potere, l’educazione ricevuta fin da piccoli/e, che possono portare a distorcere il livello di equità. 

Ecco perché l’approccio da noi proposto considera come elemento strutturante la partecipazione tanto degli uomini che delle donne. Questo perché, essendo il tempo (quotidiano, settimanale, mensile) a disposizione una quantità finita, il cammino verso una equa ripartizione significa, quasi inevitabilmente, che per poter guadagnare tempo libero a propria disposizione, bisogna che qualcun altro metta maggiormente del suo tempo per la realizzazione di parte dei compiti sopra indicati.

Il nostro quadro concettuale si basa sull’approccio negoziale, inteso come un processo attraverso il quale le due parti cercano di raggiungere un’intesa che si traduca in una soluzione appagante dei bisogni individuali sulla base di una volontà di scambio. Il terreno della negoziazione, nel nostro caso è una situazione di contrasto, di posizioni differenti, dove ognuno si attiva per tutelare i propri interessi ma secondo un’ottica di mutuo vantaggio. Risorsa fondamentale della negoziazione, infatti, è la capacità degli attori coinvolti di cogliere e intuire non solo i benefici personali ma anche quelli della controparte. 

Negoziare la ripartizione del tempo necessario alla realizzazione di una serie di compiti la cui esaustività dovrà essere mutualmente accettata dalle due parti. Il punto di partenza però deve considerare la storica asimmetria di potere a tutto vantaggio del maschio e deve mettere in essere delle attività volte a livellare il terreno di gioco (levelling the playground).

Questo perché non sarebbe sufficiente proporre una semplice negoziazione tra maschio e femmina di una coppia alla ricerca di una equa ripartizione, accettando come un dato di fatto immutabile il retaggio storico e culturale che impone alla donna una serie di compiti: il risultato finale rischierà di essere la perpetuazione dello stesso dominio attualmente in essere.

Dialogo-Negoziazione-Concertazione, con una attenzione specifica a livellare il terreno di gioco, così che attori/attrici giochino un fair game. 

Da queste premesse emergono vari punti strutturanti la proposta, che ricordiamo brevemente:

1. Centralità del tempo e non fungibilità col denaro

2. Necessità di lavorare simultaneamente con uomini e donne

3. Cose da fare (e da pianificare/monitorare): perimetri che si allargano in funzione della importanza (da centrale a periferica) dell’attività: dialogo tra le parti per concordare la lista definitiva

4. Obiettivo dell’equa ripartizione: negoziazione e concertazione tra le parti che va accompagnata da

5. Attenzione particolare alle asimmetrie di potere (evidenti o nascoste)

In termini concreti, noi proponiamo di misurare queste asimmetrie nella sfera domestica attraverso un Indice di Parità Domestica (IPAD) che serva come strumento di advocacy per accompagnare il percorso di quelle istituzioni, sindacati, movimenti o altro, che abbiano mostrato una base di interesse per le tematiche legate all’uguaglianza di genere, ma che non si siano messe ad approfondire il tema dentro le loro organizzazioni. Un primo test è stato realizzato con un partito progressista italiano, permettendo di mettersi d’accordo sul punto di partenza. Da lì inizierà un percorso di sensibilizzazione, formazione ed educazione interno per poter mostrare come questi squilibri si possano ridurre. 

Voler lavorare con maschi e femmine è un aspetto su cui insistiamo parecchio, e questo per due ragioni. Da un lato, se si tratta di riequilibrare il tempo dedicato ai compiti domestici, è ovvio che per poter aumentare il tempo disponibile per le donne bisogna convincere i maschi a metterne di più da parte loro, per cui tutto l’approccio negoziale che consideri le asimmetrie di potere esistenti prende tutto il suo senso. Dobbiamo lavorare assieme, precisando che il pubblico a cui ci dirigiamo non è qualsiasi movimento, partito o altro, ma chi sia di suo già interessato a queste tematiche. Il secondo argomento è legato alla necessità di costruire alleanze politiche per portare avanti una proposta che voglia ambire a diventare parte delle politiche pubbliche di un paese avanzato.

Il gruppo di lavoro è aperto, per cui chi fosse interessata/o può contattarmi.