Folio Gallimard 2006
"En fait, j'aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce
n'est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme
discret ; grâce à Dieu, je n'ai jamais eu besoin, comme certains de mes
anciens collègues, d'écrire mes Mémoires à fin de justification, car je
n'ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien
ma vie comme ça. Je ne regrette rien: j'ai fait mon travail, voilà tout;
quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi,
elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j'ai sans
doute forcé la limite, mais là je n'étais plus tout à fait moi-même, je
vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la
tête, reconnaissez-le. Malgré mes travers, et ils ont été nombreux, je
suis resté de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la
vie humaine sont l'air, le manger, le boire et l'excrétion, et la
recherche de la vérité. Le reste est facultatif."
Je copie ici le commentaire d'une lectrice de Babelio, Gwen 21, posté en 2012 que je partage complètement.
Ecrire la critique des "Bienveillantes", voilà une tâche malaisée. Déjà,
impossible de le faire à chaud, il m'a fallu attendre quelques heures
afin de laisser retomber la pression.
L'oeuvre est monumentale, 1390
pages pour la collection Folio que j'ai attaquée (le terme est bien
choisi) en mars pour l'achever en juillet, soit 4 mois 1/2 ! Certes,
j'ai peu de temps pour lire et j'ai même mis le livre entre parenthèses
une semaine pour lire une oeuvre plus "légère" (ceux qui l'ont lu
comprendront la double signification de cet adjectif). C'était ma
deuxième tentative, j'avais déjà essayé de le lire en 2008 mais un
déménagement avait interrompu ma lecture, jamais reprise. Et puis, le
bouquin était sur ma bibliothèque et de par son épaisseur tranchait dans
le linéaire, semblant me narguer, me mettre au défi de... relever le
défi ! Car lire "les Bienveillantes" relève quasi du défi !
Je
mentirais si j'affirmais ne pas avoir été tentée à plusieurs reprises
de balancer cette brique à travers la pièce. Il faut comprendre (et vous
ne le comprenez vraiment qu'à partir du tiers de l'oeuvre) que deux
histoires s'acheminent de concert vers le dénouement : L Histoire (celle
de la Seconde Guerre Mondiale vue du côté des bourreaux) et l'histoire
du Dr Maximilien Aue, juriste enrôlé dans la SS, un homme au parcours
personnel complexe qui pour moi a clairement des allures de névrosé
psychopathe. Ses rapports à sa famille, à son enfance, à son entourage, à
ses partenaires sexuels... aucun ne me semble équilibré hormis son
rapport à son travail. Très professionnel, rigoureux jusqu'à
l'intransigeance, maniaque quoi, le genre de type qui bosse un peu
comme... moi ! Fort heureusement, le seul point commun entre mon travail
et le sien est de trouver des solutions à des problèmes de
fonctionnement interne pour accroître la productivité et fort
heureusement pour moi, la productivité qui me concerne n'a rien en
commun avec l'extermination d'une "race" humaine.
Pour être tout à
fait honnête, celle de ces deux histoires qui m'a le plus intéressée
n'est pas celle avec un petit "h" mais l'autre, la Grande, même s'il
m'est pénible de donner ce qualificatif à cette sombre période.
Pourtant, elle n'est pas si ancienne qu'elle soit déjà entrée dans
l'ombre, et trop traumatisante pour pouvoir être oubliée. Elle ne doit
pas être oubliée.
Mais je m'égare, revenons à l'oeuvre.
L'oeuvre est colossale. Rien qu'en termes de recherches, l'auteur mérite
qu'on lui tire notre chapeau. le style ensuite que j'ai trouvé parfois
pesant mais le plus souvent vif, tranchant, chirurgical, une écriture au
scalpel qui donne un rythme effréné salutaire car n'oublions pas qu'il y
a quand même près de 1400 pages donc mieux vaut un style affirmé qui
donne envie de tourner les pages !
Les points faibles de ce livre
sont, je l'avoue, tous pragmatiques : lourd (à déconseiller aux poignets
graciles et je ne recommande pas la lecture en position allongée),
écrit sur un papier tellement fin que vous avez l'impression de tenir
dans les mains votre stock d'OCB pour 10 ans, souvent impénétrable pour
qui, comme moi, n'a jamais étudié l'allemand (oui, je me suis vite
lassée d'avoir à me référer tous les deux paragraphes au glossaire en
fin de pavé pour comprendre les différentes abréviations (inévitables
quand il s'agit de nommer les services administratifs allemands!) et la
correspondance des grades entre la SS, les fonctionnaires et l'armée).
Sinon,
passés ces désagréments qui bien que réels ne doivent pas décourager le
lecteur, le fond ne peut laisser indifférent. J'ai été emportée, et
bien souvent malgré moi, dans une fascination glauque pour la narration
du Dr Aue, aimantée par les descriptions d'atrocités qui couvrent des
dizaines et des dizaines de pages, voulant à toute force comprendre,
percer le mystère, aller au fond de cette mentalité, comprendre comment,
par conviction politico-économique, par médiocrité, par pauvreté
matérielle et intellectuelle, par endoctrinement, par vice ou par
idéalisme, des millions d'hommes et de femmes en étaient arrivés là :
croire qu'en exterminant les "ennemis du peuple", en "rayant de la
carte" les "improductifs" et les Juifs, ils bâtiraient un monde
meilleur, idéal, idyllique, base d'un système politique garant de la
prospérité d'un peuple entier.
En refermant "les Bienveillantes"
(et j'ai été particulièrement heureuse, en lisant la scène finale,
d'être allée jusqu'au bout!), j'ai ressenti un trouble, une chute dans
le néant, un malaise et, l'espace de quelques instants, l'impression
d'avoir touché du doigt une vérité (l'une de celles qui composent L Histoire)
que je n'ai ressenti pour aucune oeuvre auparavant. le dénouement tant
attendu de ces deux histoires parallèles qui m'ont accompagnée dans ma
lecture pendant presque 5 mois a été comme un éblouissement de toute
l'oeuvre.
A lire dans son existence.
La prima volta l'ho letto 7 annifa, e mi aveva preso come una colla di quelle di adesso, che non te ne stacchi più. Mi era piaciuto molto, anche se anch'io ero più preso dalla storia con la H maiuscola che quella particolare e complessata del Dr. Aue e dell'amore per sua sorella.
A distanza di anni ho voluto chiudere le letture del 2015 riprendendo in mano lo stesso malloppo, che nel frattempo avevo prestato a qualcuno e ovviamente ho dovuto ricomprarlo. Le stesse sensazioni ed emozioni di prima. In un mese di tempo, rpofittando dei viaggi andata e ritorno in treno, e poi del tempo libero nel week-end, l'ho letto senza interruzioni. Concordo con Gwen, un libro da leggere nella propria vita. Ovviamente sarà nella Top dell'anno.
venerdì 11 dicembre 2015
lunedì 7 dicembre 2015
Va a finire che è colpa di Marine Le Pen
http://www.repubblica.it/esteri/2015/12/07/news/regionali_in_francia_front_national_al_28_in_attesa_del_ballottaggio_di_domenica-128953772/?ref=HREC1-2
I francesi hanno
votato, dando quasi il 30% al primo turno al Fronte Nazionale. Letti un po’ di
articoli e sentiti alcuni commenti sulle televisioni francesi, sembra quasi che
sia arrivata la fine del mondo. Come se le politiche messe in atto da decenni
non avessero fatto di tutto per preparare il letto a questo partito, di chiare
origini xenofobe e che non ha mai potuto misurarsi con il difficile esercizio
del potere solo perché i due grandi blocchi, socialisti e destra gollista dall’altro,
non hanno mai voluto modificare il sistema elettorale francese imperniato su di
loro.
Adesso hanno
vinto, ma non è la prima volta che i segnali vengono mandati dal popolo
francese. Il problema è che i partiti al governo, prima Sarkozy e adesso
Hollande, hanno perso il contatto con la
realtà quotidiana di chi vive in Francia. Ma non sono solo loro, la storia va
molto più indietro. Chi avesse visto Les Guignols un po’ più di una ventina d’anni
fa, quando Primo Ministro socialista era il povero Pierre Bérégovoy, forse
ricorderà quella scenetta tra lui e il presentatore PPDA, che ragionavano sui
prezzi del latte ed altri prodotti di consumo quotidiano. Non avendo la minima
idea di cosa costassero nel paese che uno dirigeva e l’altro presentava ogni
sera al telegiornale principale, venivano derisi lanciando cifre astronomiche
sulle quali i due erano d’accordo. Facevano ridere, ma era un riso amaro, di
chi oramai viveva in un altro pianeta. E va bene per una star del giornalismo,
meno bene per un primo ministro socialista di chiare origini operai. Il povero
Bérégovoy si suicidò (1993) e il Presidente Mitterand disse che “era stato dato
in pasto ai cani”. Non faceva parte di quella casta politica che da decenni
comanda in Francia, ma ne era stato attratto e risucchiato dentro,
allontanandosi dalla vita vera, difficile e complicata, che gran parte dei
cittadini faceva e continua a fare.
Nel 2002 il
candidato socialista alle presidenziali venne eliminato al primo turno, uno shock
ancora peggiore di quello di ieri, soprattutto perché veniva dopo un periodo
come primo ministro dove tutto sembrava andare per il meglio (occhio, per chi
dettava le regole del nuovo capitalismo, non certo per la classe operaia che in
massa votò Le Pen padre).
Sono serviti
ancora 12 anni per arrivare alle Europee dell’anno scorso quando Marine Le Pen
prese il 25%. Ma nemmeno quel segnale venne colto. Adesso siamo oltre il 28% e
tutti a stupirsi e a proporre il Fronte Repubblicano.
Se i socialisti
avessero fatto i socialisti, di sinistra, e non trasformandosi in sinistri
elementi rincorrendo la destra di Sarkozy che a sua volta rincorre il FN, forse
non saremmo arrivati qui. Ma pensare che tutto si risolva facendo fronte contro
il Fronte, è un’altra sciocchezza. Servivano politiche diverse, bisognava fare
in modo che il film L’Odio (La haine) il film di Mathieu
Kassovitz con Vincent Cassel come protagonista, del 1995, diventasse roba
vecchia. E invece le periferie di oggi sono ancora così com’erano, se non
peggio come direbbe mia figlia che le sta frequentando per i suoi studi.
Non
si è fatto nulla, solo investire sui militari, i Rafale, più tasse, meno presenza
dello Stato, una politica estera senza una visione che andasse al di là degli
interessi francesi, per cui sempre a difendere le caste al potere nei paesi
clienti, fino all’avventura suicida di Sarkozy in Libia, col casino attuale che
non si sa come risolvere e adesso, ciliegina sulla torta, i bombardamenti in
Siria che, nella visione di Hollande, dovrebbero eliminare l’ISIS. Continuate
con queste politiche e Marine sarà Presidente fra un anno e mezzo.
martedì 1 dicembre 2015
The human rights crisis: a problem of perception?
interesting document to be shared...
www.opendemocracy.net /openglobalrights/nicola-perugini-neve-gordon/human-rights-crisis-problemof-perception
Neve Gordon and Nicola Perugini
When Israel is criticized about its rights-abusive policies in the West Bank and Gaza Strip, the refrain most often heard among local politicians is that the government’s hasbara—the Israeli propaganda machine—is inadequate. The problem, in other words, is not what Israel actually does to the Palestinians, but rather the inability to get its positive message across to the international community. This is usually referred to as “rebranding Israel”. The underlying assumption here is that the merchandise is fine, and only the packaging needs to be replaced.
Rachel Krys’ recent argument is based on a similar logic, even though she is writing about a different
issue. She tells us that most people in the UK do not support human rights, while arguing that this is
happening because human rights are presented in a way that is disconnected from people’s everyday
lives. She claims that if the public would hear less “negative discourse” about human rights and more
“stories about old people challenging bad treatment, invasive decisions or the intrusion into their private and family life”, support for human rights would be much wider. Once again the problem with human rights has to do with perceptions, and the solution, here as well, is hasbara.
The relationship between representation and reality is, however, much more complex. It has to do with human rights themselves: the way they have been institutionalized, the political projects to which they lend themselves, their intricate connections to the state, and the alternative discourses of justice they omit and repress.
Human rights can, and often do, enhance domination. We do not assume, as many human rights
practitioners and scholars do, that more human rights necessarily lead to more emancipation. Indeed, the assumption that people would believe in human rights if only they better understood human rights work is misguided. Human rights can, and often do, enhance domination. This issue becomes particularly urgent when NGOs that purport to criticize abuse align themselves with the very powers they investigate and criticize.
Consider a 2013 report on drone attacks in which Human Rights Watch (HRW) examines six unacknowledged US military attacks against alleged Al-Qaeda members in Yemen. Eighty-two people, of whom at least 57 civilians, were killed in these attacks. Yet this is a mere sample of the 81 attacks carried out in Yemen, and it does not include the hundreds of targeted killings in Pakistan and Somalia.HRW argues that two of the six attacks were in clear violation of international humanitarian law because they only struck civilians, or they used indiscriminate weapons. HRW also states that:
"The other four cases may have violated the laws of war because the individual attacked was not a lawful military target or the attack caused disproportionate civilian harm, determinations that require further investigation. In several of these cases the US military also did not take all feasible precautions to minimize harm to civilians, as the laws of war require."
The underlying logic of these statements is subtle, but very disturbing since it exposes how adherence to international law can advance domination. For HRW it is unclear whether the remaining four cases
violated the law. But, if it turns out that the military had used discriminate weapons, taken all the
“necessary precautions”, and finally killed civilians while targeting militants, then the "deliberate killing by a government" in another country halfway across the globe does not in fact constitute a violation. Phrases like “all necessary precautions” are exactly where human rights advocates begin aligning themselves with military power.
Following the dictates of international humanitarian law, HRW goes on to discuss whether the "terrorist suspects" are in fact "valid military targets", whether the situation in Yemen can be characterized as passing the "threshold of armed conflict" as well as whether the assassinations adhere to US policies of targeted killing. And, although it acknowledges the lawfulness of some of the attacks, it criticizes the US government for not offering compensation to families whose members were killed as civilian bystanders.
Hence, as this report demonstrates, when human rights are subservient to international legal discourse, the best they can do is to call for a reduction of civilian casualties, the provision of economic compensation for victims, and guarantees that future targeted killings comply with the law.
Indeed, such reports underscore what happens to human rights once they have been hijacked by the law and become a prism for debating the legality or illegality of violence—namely, they cease to raise questions about the morality and legitimacy of the law itself. This becomes even more striking when reading the HRW report not only for what it says, but also for what it fails to say. For example, the report cites Faisal Bin Ali Jaber, a relative of a cleric and policeman wrongfully killed during a drone attack, as saying: “We are caught between a drone on one side and Al-Qaeda on the other.” And, yet, HRW fails to acknowledge that for Ali Jaber the drone attacks are tantamount to Al Qaeda's acts of terrorism. This oversight is also a consequence of the reduction of human rights to the formal dictates of international law, an approach that HRW has doggedly adopted.
Regardless of the thousands of civilians killed during the drone wars, and the terrorizing effect these wars have had on entire populations, insofar as drones are armed with discriminate weapons and do not intend to kill civilians, the US drone wars are not —in HRW's view—a terrorist act. In this way, the law permitting the dominant to kill is preserved and even reinforced by those who struggle for human rights. It is precisely when human rights denunciations are articulated in a way that complies with the sovereign's right to kill that human rights become a discourse that rationalizes killing—what we call, counter-intuitively, “the human right to kill”.
Finally, it is crucial to ask whether the HRW's drone report really represents the population in Yemen. Put differently, the problem of representation does not only or primarily have to do with how human rights are portrayed in the media, but rather involves the fact that human rights NGOs operate as if they had a natural mandate from the wretched of the earth. In reality, however, human rights NGOs prevent human rights from becoming a popular language deployed by the people for their own—popular—mobilization. In this sense, human rights can never become a tool of the masses, but only of those experts who claim to represent the wronged population.
The crisis of human rights, in other words, is not really one of perceptions. It is about complicity with
domination
www.opendemocracy.net /openglobalrights/nicola-perugini-neve-gordon/human-rights-crisis-problemof-perception
Neve Gordon and Nicola Perugini
When Israel is criticized about its rights-abusive policies in the West Bank and Gaza Strip, the refrain most often heard among local politicians is that the government’s hasbara—the Israeli propaganda machine—is inadequate. The problem, in other words, is not what Israel actually does to the Palestinians, but rather the inability to get its positive message across to the international community. This is usually referred to as “rebranding Israel”. The underlying assumption here is that the merchandise is fine, and only the packaging needs to be replaced.
Rachel Krys’ recent argument is based on a similar logic, even though she is writing about a different
issue. She tells us that most people in the UK do not support human rights, while arguing that this is
happening because human rights are presented in a way that is disconnected from people’s everyday
lives. She claims that if the public would hear less “negative discourse” about human rights and more
“stories about old people challenging bad treatment, invasive decisions or the intrusion into their private and family life”, support for human rights would be much wider. Once again the problem with human rights has to do with perceptions, and the solution, here as well, is hasbara.
The relationship between representation and reality is, however, much more complex. It has to do with human rights themselves: the way they have been institutionalized, the political projects to which they lend themselves, their intricate connections to the state, and the alternative discourses of justice they omit and repress.
Human rights can, and often do, enhance domination. We do not assume, as many human rights
practitioners and scholars do, that more human rights necessarily lead to more emancipation. Indeed, the assumption that people would believe in human rights if only they better understood human rights work is misguided. Human rights can, and often do, enhance domination. This issue becomes particularly urgent when NGOs that purport to criticize abuse align themselves with the very powers they investigate and criticize.
Consider a 2013 report on drone attacks in which Human Rights Watch (HRW) examines six unacknowledged US military attacks against alleged Al-Qaeda members in Yemen. Eighty-two people, of whom at least 57 civilians, were killed in these attacks. Yet this is a mere sample of the 81 attacks carried out in Yemen, and it does not include the hundreds of targeted killings in Pakistan and Somalia.HRW argues that two of the six attacks were in clear violation of international humanitarian law because they only struck civilians, or they used indiscriminate weapons. HRW also states that:
"The other four cases may have violated the laws of war because the individual attacked was not a lawful military target or the attack caused disproportionate civilian harm, determinations that require further investigation. In several of these cases the US military also did not take all feasible precautions to minimize harm to civilians, as the laws of war require."
The underlying logic of these statements is subtle, but very disturbing since it exposes how adherence to international law can advance domination. For HRW it is unclear whether the remaining four cases
violated the law. But, if it turns out that the military had used discriminate weapons, taken all the
“necessary precautions”, and finally killed civilians while targeting militants, then the "deliberate killing by a government" in another country halfway across the globe does not in fact constitute a violation. Phrases like “all necessary precautions” are exactly where human rights advocates begin aligning themselves with military power.
Following the dictates of international humanitarian law, HRW goes on to discuss whether the "terrorist suspects" are in fact "valid military targets", whether the situation in Yemen can be characterized as passing the "threshold of armed conflict" as well as whether the assassinations adhere to US policies of targeted killing. And, although it acknowledges the lawfulness of some of the attacks, it criticizes the US government for not offering compensation to families whose members were killed as civilian bystanders.
Hence, as this report demonstrates, when human rights are subservient to international legal discourse, the best they can do is to call for a reduction of civilian casualties, the provision of economic compensation for victims, and guarantees that future targeted killings comply with the law.
Indeed, such reports underscore what happens to human rights once they have been hijacked by the law and become a prism for debating the legality or illegality of violence—namely, they cease to raise questions about the morality and legitimacy of the law itself. This becomes even more striking when reading the HRW report not only for what it says, but also for what it fails to say. For example, the report cites Faisal Bin Ali Jaber, a relative of a cleric and policeman wrongfully killed during a drone attack, as saying: “We are caught between a drone on one side and Al-Qaeda on the other.” And, yet, HRW fails to acknowledge that for Ali Jaber the drone attacks are tantamount to Al Qaeda's acts of terrorism. This oversight is also a consequence of the reduction of human rights to the formal dictates of international law, an approach that HRW has doggedly adopted.
Regardless of the thousands of civilians killed during the drone wars, and the terrorizing effect these wars have had on entire populations, insofar as drones are armed with discriminate weapons and do not intend to kill civilians, the US drone wars are not —in HRW's view—a terrorist act. In this way, the law permitting the dominant to kill is preserved and even reinforced by those who struggle for human rights. It is precisely when human rights denunciations are articulated in a way that complies with the sovereign's right to kill that human rights become a discourse that rationalizes killing—what we call, counter-intuitively, “the human right to kill”.
Finally, it is crucial to ask whether the HRW's drone report really represents the population in Yemen. Put differently, the problem of representation does not only or primarily have to do with how human rights are portrayed in the media, but rather involves the fact that human rights NGOs operate as if they had a natural mandate from the wretched of the earth. In reality, however, human rights NGOs prevent human rights from becoming a popular language deployed by the people for their own—popular—mobilization. In this sense, human rights can never become a tool of the masses, but only of those experts who claim to represent the wronged population.
The crisis of human rights, in other words, is not really one of perceptions. It is about complicity with
domination
COP 21: Qui lo dico e qui lo nego
Perché dopo non
ci siano i soliti balletti di dichiarazioni di tutti i tipi sui risultati che
si saranno raggiunti alla fine di questa COP, ricordiamo qui i tre punti
principali che determineranno se si sarà trattato di un successo o, come io
credo, di un insuccesso.
Il sito del governo francese cosí li riassume
1. Firmare un accordo “contraignant” (vedi
sito del governo francese), cioè vincolante per le parti
2. Mantenere il riscaldamento climatico sotto
i 2° da qui al 2100 (occhio che siamo già arrivati a 0.85°)
3. Mettere sul tavolo 100 miliardi di dollari
l’anno a partire dal 2020.
Questi sono gli
obbiettivi. Hic Rhodus, hic salta, tocca a voi Capi di Stato e Primi ministri dimostrarci
il vostro valore.
Para evitar que
después nos digan cualquier cosa, con declaraciones de todo tipo sobre los
resultados logrados al final de esta ronda de COP, creo útil recordar los tres
puntos principales que determinarán si habrá sido un éxito o, como yo creo, un
fracaso.
El sito del
gobierno francés así los indica:
1. Lograr un acuerdo vinculante para las
partes
2. Mantener el calentamiento climático debajo
de los 2° de aquí al 2100 (ojo que ya estamos a 0.85°)
3. Meter sobre la mesa 100 billones de dólares
por año a partir del 2020.
Estos son los
objetivos. Hic Rhodus, hic salta, le toca a Uds. Jefes de Estado y Primeros ministros de demonstrar su valor.
lunedì 23 novembre 2015
Palestine: Status od Land Tenure, Planning and Management in WB and GS
This is the result of a study undertaken by FAO and just published by the local office. This is the pro-active FAO I am proud of. The issue is extremely complicate as everyone can imagine, but it is a proof that the UN can do something, a drop into the Ocean, to move ahead this endless conflict based on the control of natural resources.
domenica 22 novembre 2015
Povera patria
Povera Patria cantava anni fa Franco Battiato. Leggo gli
articoli sui giornali, ascolto i tanti commentatori sulle reti italiane,
francesi e latinoamericane e trovo sempre la stessa analisi. Hanno colpito i
nostri valori e la Francia in quanto simbolo di questi valori. Mi sembra
incredibile non leggere o ascltare nessuna analisi che parta dalla duplice
costatazione di cosa siano diventati i “nostri” di valori e cosa sia diventata
la vita per la metà dell’umanità. I nostri valori hanno smesso da tempo di essere
quelli di libertà, uguaglianza e fratellanza, per diventare i valori di borsa,
il MIB, il CAC40 e simili. Siamo diventati una società di rapaci dove pochi
riescono a mettersi in tasca somme enormi delle quali non sanno nemmeno cosa
fare, e il resto sopravvive in una transizione verso il terzo mondo che abbiamo
davanti e che oramai è venuto da noi. Inutile chiuderci gli occhi e cercare le
gocce nel mare. Ci sono. Non dico di no, ma sono gocce nel mare di una finanza
di ladri, in mezzo a una crisi ecologica dalla quale non vogliamo venirne fuori
per non toccare i soliti noti della finanza mondiale. Le nostre istituzioni
sono carta straccia, trovare un sindaco o un presidente di regione che sia
persona sana e onesta sembra quasi missione impossibile. Spingiamo sempre più
verso una società di consumi che oramai non possiamo più permetterci, ed ecco
che la crisi arriva anche da noi. Le nostre pubblicità ci spigono a cambiare la
macchina ogni due per quattro, il telefono prima ancora di sapere usarlo, i vestiti
almeno due volte al giorno, profumi, giocattoli e tutto il resto, con il
condimento finale che se per caso vi restano due lire in tasca andate a
giocarvele a ste macchinette fregasoldi.
Siamo risuciti a distruggere anche l’unico sogno che ci
teneva assieme, noi più grandi e le generazioni Erasmus, quello di un’Europa
unita ed aperta. Oramai meglio chiamarla FEU, Former European Union, dato che
siamo tornati indietro di 50 anni.
Alcuni mi dicono: stai sempre a criticare, ma cosa si
potrebbe fare? Da anni vado in giro a ripetere che le imposizioni dei programmi
di aggiustamento strutturale che la Banca Mondiale e l’FMI hanno imposto ai
paesi del sud, tagliando educazione, salute e servizi agli agricoltori, hanno
preparato il terreno ai problemi attuali, così come le insensate sovvenzioni
che continuiamo a dare alle nostre agricolture del nord. Basta fare il
contrario di tutto ciò. Spendere e spandere per educazione, salute e agricoltura
familiare, e allora comincieremmo a discutere. I soldi? I soldi ci sono, lo
sanno benissimo i nostri politici. I soldi sono o messi dentro il buco nero
delle spese militari, che sarebbero sufficienti, se eliminate del tutto, a
risolvere i problemi del mondo e rinforzare una classe media dappertutto,
oppure i soldi, come ben sanno i maghi della finanza, ed anche il nostro
Draghi, si inventano. La massa monetaria attuale è composta per lo più di
moneta virtuale, creata dal nulla dai maghi della finanza. Comunque, anche
senza andare a creare moneta virtuale, basterebbe quella vera. Se per caso
sentite uno dei politici, al governo o all’opposizione, dire una cosa del
genere, fatemi un fischio.
sabato 21 novembre 2015
2015 L49: Peine perdue - Olivier Adam
J'ai lu 2015
Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à l'abandon. Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer cette station balnéaire de la Côte d'Azur: la sauvage agression d'Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur, qu'on a laissé pour mort devant l'hôpital, et une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de disparitions.
Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante. Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte.
Avec Peine perdue, Olivier Adam signe un livre d'une densité romanesque inédite, aux allures de roman noir, et dresse le portrait d'une communauté désemparée, reflet d'un pays en crise.
Ce livre fait partie du tiercé final du prix des libraires 2015.
Un libro nero, una serie di ritratti di difficile digestione, una periferia di quelle che ti verrebbe da lasciar perdere... non ne trovi uno di positivo... paumés, questo sono, leggerlo in un periodo nero come questo ti fa venire voglia di passare ad altro...
Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante. Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte.
Avec Peine perdue, Olivier Adam signe un livre d'une densité romanesque inédite, aux allures de roman noir, et dresse le portrait d'une communauté désemparée, reflet d'un pays en crise.
Ce livre fait partie du tiercé final du prix des libraires 2015.
Un libro nero, una serie di ritratti di difficile digestione, una periferia di quelle che ti verrebbe da lasciar perdere... non ne trovi uno di positivo... paumés, questo sono, leggerlo in un periodo nero come questo ti fa venire voglia di passare ad altro...
venerdì 20 novembre 2015
Linguine alle vongole
Poi capita che uno abbia una figlia che ci abita in quel
quartiere di Parigi dove è successo di tutto. E sei lì a dirti che hai avuto
fortuna che proprio quel giorno stesse viaggiando per tornare in Italia a
salutare un po’ di amici ed anche noi, i genitori.
Lasciava là il suo ragazzo, che ha scelto di barricarsi in
casa in quei primi giorni di cui ricorderemo per lungo tempo le foto, le grida
e le parole di un Presidente dichiarare, per la prima volta dal 1945, che
eravamo in guerra.
Una settimana dopo, serate con amici, a Milano e a Roma,
aperitivi, cene, discussioni, partite a carte e poi tutto il gruppo che abbiamo
visto crescere in questi quindici anni, a ritrovarsi a casa nostra ieri sera.
Momenti di relax per non pensare all’oggi, a quel volo che la sta riportando a
casa, in quella città dove è nata.
Una giornata di riunioni per me, interessanti o meno, legate
alle tante cose che sto cercando di portare avanti. Tutto con serietà, con
quella professionalità che si richiede nel lavoro, soprattutto quando lavori
per combattere la povertà nel sud del mondo.
Poi arriva una proposta, per condividere un piatto di
linguine alle vongole con tua figlia, e allora non esiti. Il mestiere del padre
è anche questo, esserci in questi momenti di stress per noi tutti, per lei che
torna a Parigi, per noi genitori … Mandi all’aria le riunioni, cambi priorità,
perché, come diceva una volta un caro amico vicentino, altre sono le cose
importanti della vita. Caro Roberto, che dicesti quella frase rimasta misteriosa
per noi compagni di università, ecco oggi quella frase ha preso tutto il suo
significato. Un piatto di linguine con tua figlia non ha prezzo.
giovedì 19 novembre 2015
La Via Campesina: cari amici, come dicono a Roma "nun t'allargà"
Ieri ho sentito una cifra che mi sembrava spropositata da parte di un paio di portavoci della Via Campesina, organizzazione lider nel mondo dei movimenti sociali contadini. Parlavano di 300 milioni di persone che sarebbero rappresentate da loro.
Ho deciso di andare a dare un occhio sulla rete, per capire meglio il valzer dei numeri, ed ecco cosa ho trovato, con relativi links:
(Alegría - primo
Presidente della VC - representa a 64 millones de personas de más de
200 ONG´s de los cinco continentes)" http://www.cronica.com.mx/notas/2003/84516.html
(2003)
La Vía Campesina de hoy se compone de
más de 150 grupos y más de 150 millones de afiliados (Paul Nicholson) http://www.revistapueblos.org/old/spip.php?article1292
2004
La organización internacional Vía
Campesina, que representa a más de 160 millones
La Vía Campesina Internacional [e]
stá
integrada por 150 organizaciones nacionales y regionales de todos los
continentes y representa a 200 millones de campesinos/as.
It would
be fair to say the La Vıa Campesina organisations represent some 500 million
rural families worldwide (P. Rossett) http://www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/03066150903498804 (2010)
Una crescita incredibile, devo ammettere.. quindi forse
adesso la cifra di 300 milioni é un primo passo verso il ritorno alla realtá?
domenica 15 novembre 2015
I pezzi del puzzle
Cerchiamo di mettere ordine, dopo l’emozione di
questi primi momenti. Gli elementi che dobbiamo considerare, a mio giudizio,
sono i seguenti: il substrato molle in permanente crescita, chi ci mette la
faccia e chi ci mette i soldi, il tutto condito dalla solita domanda: perchè lo
fanno.
Io continuo ad interrogarmi sul primo
livello, lo stagno dove nuotano ed anzi crescono i pesci che poi passano
all’azione.
La questione del gap nord-sud non è più solo un gap
economico (poveri e ricchi), ma è anche un gap culturale in senso lato. Il gap
economico, malgrado quello che provano a dirci, continua a aumentare. Qui non
si tratta solo di chi soffre la fame o la malnutrizione, ma di quanti non
arrivano a mettere assieme meno di due dollari al giorno, cioè la metà
dell’umanità. La massa potenziale quindi è enorme. Gran parte di questi hanno
un livello di educazione formale bassissimo e l’unica risposta che trovano ai
loro problemi è quella di incamminarsi verso nord, cioè verso luoghi dove ci
siano maggiori possibilità di lavoro. Questo nord non è esattamente il Nord
come lo immaginiamo, sono tanti nord che diventano tali quando rappresentano
una fonte di vita migliore dell’esistente. Quindi il Sudafrica rappresenta un
nord per molti mozambicani che vanno lì a cercar lavoro nelle miniere. L’Angola
sta diventando un nord anche per il suo ex paese colonizzatore, il Portogallo,
perchè fino a qualche tempo fa l’economia petrolifera dell’Angola cresceva
molto di più, per cui erano i portoghesi a cercare di ottenere visti per andar
a lavorare laggiù. Noi europei o, per aprire maggiormente i cancelli, noi paesi
OCSE, rappresentiamo globalmente un nord di ricchezza, o almeno percepita come
tale, ma anche una regione del mondo dove non ci sono così tanti conflitti come
nei paesi del sud. Quindi una prima risposta alla mancanza di lavoro, di
educazione, di salute, insomma di avvenire, consiste nel mettersi in cammino.
E’ ovvio che le ragioni che spingono ad avventure come quelle che vediamo
quotidianamente, ad affrontare quelle violenze e quei pericoli devono essere
molto ma molto forti, e finchè non saremo intervenuti sul serio su quelle
cause, il flusso non potrà far altro che continuare, che ci piaccia o meno.
Da quel flusso di poveri, può saltar fuori una
avanguardia molto più arrabbiata. Gli africani neri per il momento si sono
dimostrati più interessati a un livello locale o al massimo regionale di
conflitti e guerre. Ai nostri venditori d’armi andava bene così. Diamanti,
petrolio, risorse minerali rare contro armi e appoggio politico hanno fatto
prosperare una casta locale a cui tutto è permesso e dall’altra parte hanno
ingrossato i flussi finanziari verso le nostre banche.
Forse agli africani neri mancava il collante, un
qualcosa che potesse trasformare le querelle locali in qualcosa di più grande,
una vera rivolta contro chi li aveva colonizzati e, dall’indipendenza in poi,
li teneva sotto scacco in modo più sottile ma non certo meno efficace. Negli
anni sessanta i movimenti di ispirazione socialista ci avevano provato, lo
stesso Che Guevara era andato a far proseliti in Africa ma senza successo. La
dimensione tribale ed etnica limitava il raggio d’azione di questi attori e i
loro interessi.
Lo scontro con le popolazioni arabe del nord era
limitato, per via della presenza dei deserti. Gli arabi avevano a disposizione
una serie di elementi che erano e sono meno presenti nella parte nera del
continente. Innanzitutto una tradizione scolastica, universitaria presente da
moltissimi secoli, che fa delle loro elite una parte integrante dell’elite
mediterranea e mondiale. C’era, e c’è, una classe media non solo mediamente
ricca in beni materiali, ma anche partecipe alle grandi correnti di pensiero.
La differenza è che mentre da noi il secondo dopoguerra vede la nostra classe
media e l’intelletualità entrare nel giro del potere e capace quindi di
influenzare l’evoluzione delle nostre società (lo sbocciare della tematica dei
diritti è un frutto tipico di questa primavera intellettuale, ostacolata dalle
forze conservatrici, religiose, militari o economiche). In questo movimento si
inserisce il rafforzamento del sindacalismo operaio, uscito dal modello delle
Gilde corporative fasciste per prendere parte attiva nella difesa di una classe
in transizione dalla campagna alla città. A tutto ciò si somma una presenza
forte e organizzata di partiti politici che, pur nelle loro diversità e nei
loro scontri continui, portano avanti un disegno che è certamente più
democratico delle società europee dell’anteguerra.
Questo non succede aldilà del mediterraneo o in
medio oriente. Le decolonizzazioni, fortemente volute da questa nuova classe
media che non accetta più il mondo arcaico precedente (e questo senza essere
necessariamente di sinistra), restano comunque degli spazi di libertà limitati
e, come dicevo ieri, la casta che viene messa al potere deve rispondere
innanzitutto ai precedenti interessi coloniali. Non si arricchisce una classe
media e non si integrano gli intellettuali nei circoli di potere. Restano ai margini
oppure emigrano da noi, per scrivere, cantare, dipingere e raccontarci la vita
dall’altra parte del mare come fossimo fratelli. Ma non lo siamo, il gap inizia
ad aumentare. Da noi le battaglie per diritti accellerano su vari fronti,
tipico l’esempio della legge sull’aborto in Francia portata avanti da una donna
ministro di un governo di destra. Questo gap culturale lo troviamo oggi di
fronte a noi. Da noi miglioravano le condizioni medie del cittadino lambda, da
loro non succedeva. Le frustrazioni aumentavano, soprattutto in società ancora
molto maschiliste che difficilmente potevano assistere alla “liberazione della
donna” come succedeva al nord. Se questi erano i segnali della modernità, chi
controllava quelle società non aveva nessun interesse a farli propri, con il
rischio di perdere il controllo. D’altronde non c’erano forze sociali
organizzate, come lo erano da noi i partiti, i sindacati e pian piano i movimenti
ribelli e antagonisti. Da loro eravamo ancora fermi al sindacati corporativi,
creati dal governo per assicurare la stabilità del governo. Lo stesso per i
partiti politici e la pseudo democrazia. La società veniva imballata, e i
giovani erano i primi a pagarne il prezzo.
Il collante arriva con la religione, meglio con una
interpretazione manicheista e estremista dell’islam. Ma ricordiamoci che la
colla prende se si sono delle superfici pronte all’uso. In Algeria è quello che
succede con il GIA. Alle prime elezioni libere, il ras-le-bol dei giovani porta
alla vittoria l’unico partito nuovo e diverso, gli islamisti. La reazione
occidentale è di stupore e subito dopo di paura. Gli estremisti islamici al
potere in un paese che interessa a noi, questo era impossibile. Pertanto i
militari vengono pregati di fare il lavoro sporco, a cambio del mantenimento
dei loro privilegi. Lo stesso schema succedutosi in Egitto poco tempo fa. I
Fratelli Mussulmani, da sempre tenuti in carcere da Mubarak e i precedenti
Rais, alla prima occasione vincono democraticamente le elezioni. Anche questo è
inaccettabile. Per cui si richiamano i militari, con l’appoggio di tutto l’occidente,
e i fratelli mussulmani e il loro presidente si ritrovano o in galera o fatti
fuori.
Non ricordo manifestazioni nelle piazze europee per
difendere i risultati delle elezioni libere in quei paesi. La politica dello
struzzo continuava.
In fin dei conti ci dicevamo che queste erano
battaglie interne fra sciiti e sunniti, quel casino che in medio oriente
significa una guerra dietro l’altra che a noi interessano molto poco. L’importante
è che non tocchino i nostri affari. Questo fu l’errore dell’amico Saddam il
quale non avesse deciso di andarsi a prednere il petrolio con le armi in
Kuwait, paese amico degli americani e di noi europei, sarebbe ancora qui a
giocare il ruolo di pacificatore. La guerra contro di lui permise di mostrare
che non avevamo capito niente di quella regione e nemmeno della regione
tibetano-himalayana. Abbiamo iniziato delle guerre che non riusciremo mai a
vincere, mostrando così che al di là delle chiacchiere, i nostri eserciti sono
battibili, basta volerlo.
Capito che la supremazia occidentale stava poggiando
su basi di vetro, che l’antico potere sovietico era troppo preso dai problemi
interni per poter occuparsi del resto del mondo, e che le nuove potenze BRICS
quella parte del mondo era terra incognita, qualcuno ha deciso di provare a
giocre la partita.
Lo scontento sociale era ed è crescente, dall’Africa
al medio oriente e continua verso est nella fascia dei paesi tibeto-himalayani
e anche più a sud. La religione islamica è quella che può fare da collante,
sempre che si riesca una operazione di indottrinamento accellerato. Per le armi
non ci sono problemi perchè i mercanti di armi sono da sempre amici con chi ha
i soldi per comprare. L’intellettualità repressa, quella che ha deciso di non
accettare l’evoluzione del nostro mondo sempre più complesso, dove a fianco
della dominazione dei finanzieri ci sono spazi di libertà individuale
inconcepibili in contesti di società ancora patriarcali, quell’intellettualità
dicevo si mette a disposizione, in particolare nelle uniche scuole che i piani
di aggiustamento strutturali, l’arma fatale usata dal Nord per distruggere
quelle economie, non sono riusciti a toccare: le Madras, le scuole coraniche.
Ed è così che si cominciano ad allevare milioni di giovani studenti il cui
unico libro preso in mano sarà il Corano, interpretato non da insegnanti delle
scuole pubbliche e laiche, ma da teologi sciolti, molti dei quali sono
facilmente recrutabili per avventure come le attuali.
La storia delle torri gemelle con gran parte degli
attentatori aventi passaporto saudita, non ci ha fatto cambiare politica.
Siccome sono ricchi, continuiamo a fare affari con loro, pur sapendo che il
loro credo politico religioso è quanto di più conservatore ci sia al mondo. Al
confronto l’Iran di Khomeini fa quasi figura di debosciato. Ma siccome noi
occidentali abbiamo bisogno del petrolio saudita, allora i sauditi sono i
nostri amici e gli iraniani (essendo sciiti, contro i primi che sono sunniti)
diventano i nostri nemici.
Le evidenze che i soldi per il terrorismo arrivino
da quella parte del mondo non riesce proprio a smuoverci. Loro hanno dietro un
bacino di reclutamento in forte espansione, oramai le nostre periferie ne fanno
parte da quando quelle zone sono Res Nullius, terra di nessuno dove lo Stato
non osa più avventurarsi. Povertà, miseria economica e culturale, ne fanno un
brodo di cottura dove i predicatori estremisti hanno vita facile, come gli
spacciatori di droga alle Vele di Scampia a Napoli.
Il perchè questo succeda è, come spesso succede,
materia opinabile. Io penso che ci siano una serie di fattori, alcuni
strutturali ed altri più casuali storicamente. Fra questi ultimi metterei
proprio l’evidenza che noi del nord non abbiamo più voglia di fare la guerra e
non vogliamo vedere i nostri figli morire in guerra e quindi quando dobbiamo
andarci siamo poco preparati e quindi battibili. Un altro mondo, multipolare,
diventa quindi possibile, ma non quello sognato dai movimenti, un mondo di
macroregioni dove varie potenze, espressione di inteerssi vari, possono avere
un ruolo egemonico. Lasciamo l’Asia alla Cina, l’America Latina agli americani,
ma qui nel nordafrica (e magari anche nell’Africa nera) e nel medio oriente (e
chissà fin dove si possa arrivare nella parte bassa dell’Asia, magari potremmo
prnderci l’Indonesia, il paese mussulmano più grande al mondo). Ecco come
devono pensare questi sceicchi ultraconseratori. Il nostro modello può farcela
a prendersi in mano questa fetta del mondo, agli europei lasceremo l’altra
sponda del mediterraneo, purchè sia chiaro che alla prima cazzata che fanno,
gli mandiamo una serie di attentatori suicidi per scatenare l’opinione
pubblica. Penso sul serio che sia a questo che puntano. E per questo hanno
bisogno di portare la sfida da noi, per impaurirci e farci capire che è meglio
pensare agli affari nostri e basta. Dall’altro lato hanno il problema della
divisione con gli sciiti, e su questo la partita è ancora aperta. Certo che se
non vincono contro gli sciiti, cioè contro l’Iran, tutto il piano rischia di
venir giù.
In tutto questo l’elemento che secondo me
sottovalutano maggiormente riguarda la loro capacità di controllare il bacino
di reclutamento. Le ragioni per cui i giovani se ne vanno a combattere, prima
di essere di tipo religioso, cioè una attrazione per qualcosa che conoscono
solo superficialmente, è la forza che li spinge via da casa loro, cioè la crisi
economica, ecologica e sociale. Tatticamente in questo momento possono far
parte delle brigate di Daech, ma al fondo del problema resta che la
degradazione dei loro territori, il depredamento delle loro risorse, la
mancanza di scuole, ospedali, cinema e teatri, fa sì che la massa di incazzati
aumenti, ed è una massa anarchica. Se fosse solo una questione di supremazia
regionale con le potenze del golfo, un accordo alla fine si troverebbe, dato
che anche loro hanno bisogno di noi così come noi di loro. Ma io credo che vada
ben al di là di questo, che il vulcano che si sta scaldando sia molto più
complicato, potenzialmente alleabile con chi in un certo momento può essere
utile, una Idra dalle tante teste che non si lascerà ricondurre facilmente alla
ragione.
La vera questione è saper quando cominceremo a fare
il contrario di quanto facciamo da oltre trent’anni, e cioè politiche pubbliche
di sviluppo, rispetto degli altri paesi e ricerca di collaborazione economica
reale e non basata sulla sopraffazione, mettere sotto stretto controllo finanze
e banche perchè sia chiaro che la mano pubblica deve riprendere il comando
delle operazioni. Tagli drastici ai budget militari e investimenti massicci,
anche in deficit, sul sociale, partendo proprio dalle zone più deficitarie, nel
sud come da noi. Solo così potremo difendere sul serio i “diritti” di cui i nostri politici si riempiono la
bocca.
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