Dans un village corse perché loin de la côte, le bar local est en train
de connaître une mutation profonde sous l’impulsion de ses nouveaux
gérants. À la surprise générale, ces deux enfants du pays ont tourné le
dos à de prometteuses études de philosophie sur le continent pour,
fidèles aux enseignements de Leibnitz, transformer un modeste débit de
boissons en “meilleur des mondes possibles”. Mais c’est bientôt l’enfer
en personne qui s’invite au comptoir, réactivant des blessures très
anciennes ou conviant à d'irréversibles profanations des êtres
assujettis à des rêves indigents de bonheur, et victimes, à leur insu,
de la tragique propension de l'âme humaine à se corrompre.
Entrant, par-delà les siècles, en résonance avec le sermon par lequel
saint Augustin tenta, à Hippone, de consoler ses fidèles de la fragilité
des royaumes terrestres, Jérôme Ferrari jette, au fil d'une écriture
somptueuse d'exigence, une lumière impitoyable sur la malédiction qui
condamne les hommes à voir s'effondrer les mondes qu'ils édifient et à
accomplir, ici-bas, leur part d'échec en refondant sans trêve, sur le
sang ou les larmes, leurs impossibles mythologies.
Interessante, ma resto perplesso sul premio. La scrittura non l'ho trovata cosí bella come sembrava dalle critiche... la storia é banale, per scelta quindi non la critico. Non credo sará nella mia Top.
venerdì 11 ottobre 2013
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