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venerdì 27 marzo 2020

Covid-19 : aura-t-il tué plus le virus ou l'Allemagne ?


Lorsque, dans quelques années, un bilan définitif des décès causés, directement ou indirectement, par cette crise économico-sanitaire sera dressé, on découvrira avec stupéfaction que l'Allemagne a fait davantage de victimes que le virus, du moins dans le bassin méditerranéen. Laissez-moi vous expliquer pourquoi.   

Premier point : le pacte européen de stabilité et de croissance (PSC). C'est la corde autour du cou avec laquelle nous nous pendons depuis qu'il a été signé en 1997. Le PSC impose des règles strictes en matière de déficit budgétaire (inférieur à 3 % sur une base annuelle) et de dette publique qui doit être ramenée à 60 % (nous voyageons plus du double). Ces règles étaient faites sur mesure pour des pays comme l'Allemagne, et auraient obligé d'autres pays, notamment ceux du Sud, à se serrer la ceinture pendant des années et à brader ce qui était bon pour l'État pour faire de l'argent et réduire la dette. 

Le PSC n'a rien fait d'autre que de préparer le terrain pour la future fin de l'Union européenne, qui a commencé officiellement hier, le 25 mars 2020. 

En 23 ans de fonctionnement, les économies du Sud se sont détériorées, leurs dettes ont augmenté et le bien-être a diminué. Pour s'en sortir, dans le modèle capitaliste rhénan, il faut s'endetter de plus en plus chaque année : les obligations émises (CCT, bons du Trésor ou autres) par les gouvernements ont pour seule garantie les États qui les émettent, individuellement. L'Europe, grâce aux résistances allemandes, néerlandaises et autres du Nord, s'est toujours prononcée contre toute mutualisation de la dette. Le résultat est le débat quotidien sur le spread, c'est-à-dire le différentiel entre nos obligations et celles de l'Allemagne, un différentiel qui exprime le degré de méfiance envers des pays comme le nôtre. Plus l'écart est élevé, plus nous devons payer des intérêts élevés aux souscripteurs de nos obligations.

Mais si le PSC est la corde du pendu, l'Euro est le savon qui fait courir la corde plus vite chaque jour. L'Euro, dans l'esprit des éclairés, était censé être le début d'un processus de convergence économique, politique et sociale européenne. Finalement, seul le premier pilier, l'économique, est resté, photographiant les rapports de force au moment de sa création. La valeur qui a été établie, et son contrôle par la BCE à Francfort, était en fait ce que les Allemands pouvaient accepter pour abandonner le mark. Nous nous sommes donc retrouvés avec une monnaie forte qui répondait parfaitement aux besoins de l'Allemagne et des pays associés, mais qui était trop chère pour nous, les Méditerranéens. Dans la pratique, nous nous sommes retrouvés privés de l'instrument classique, en cas de crise, à savoir la dévaluation compétitive. Depuis le jour de la naissance de l'euro, nos entreprises exportatrices ont dû se battre sur un marché européen où les pays du Nord étaient les maîtres, si bien qu'au lieu de gagner de l'argent, nous avons commencé à en perdre.

Le principe de base pour qu'une monnaie unique fonctionne entre un groupe de pays est que le niveau des forces productives soit assez proche, avec peu de différences de productivité. Sans cela, la rigidité imposée par la monnaie unique conduit nécessairement à exacerber les déséquilibres initiaux et à les multiplier, comme cela a été le cas dans les pays du Sud.

Revenons au Covid-19 (je vous rappelle qu'il convient de se souvenir du nombre, car il sera suivi dans les années à venir par 20, 21, etc.) 

La crise économique générée par le virus a également forcé les réticents allemands à accepter une suspension du PSC, permettant ainsi d'augmenter les dépenses (en déficit) pour lutter sur le front de la santé essentiellement. Il s'agit de nouvelles dettes, qui doivent être remboursées. 

Conscients de ce problème, un certain nombre de pays, nous les pays méditerranéens, plus la France, l'Irlande et d'autres, tentent depuis des semaines de faire pression sur Berlin et Bruxelles pour avoir à leur disposition non seulement de plus de fonds, mais surtout de règles différentes. 

Le Nord teutonique a répondu que l'argent pouvait être trouvé dans le MES (mécanisme européen de stabilité, également connu sous le nom de Fond sauve-État). Le problème avec le MES est qu'il est à nouveau conditionné aux mêmes critères que le PSC, ce qui signifie que cet argent doit être comptabilisé dans la dette de l'État, qui doit être réduite à 60%. Dans la pratique, cela signifierait qu'une fois la période d'enfouissement actuelle terminée, les États qui utilisent ces fonds devraient recommencer avec les mêmes politiques qu'auparavant, c'est-à-dire en réduisant leurs budgets pour la santé, l'éducation et tout le reste, au moment même où, une fois le confinement actuel terminé, la véritable crise économique éclatera, étant donné que les industries, italiennes comme beaucoup d'autres en Europe du Sud, ne pourront pas recréer du travail immédiatement et que de nombreux emplois précaires et de nombreuses petites entreprises devront déclarer faillite.

La deuxième voie que Conte, Macron et d'autres ont essayé de suivre est celle des Corona-bond, c'est-à-dire de se financer sur le marché mondial avec des titres garantis par l'Union européenne dans son ensemble, mutualisant ainsi les futures dettes italiennes, espagnoles, françaises, ... avec celles de pays comme l'Allemagne et la Hollande. Ce serait un pas en avant vers quelque chose de commun, quelque chose d'européen. Ne pas le faire signifie laisser les pays les plus endettés jouer seuls sur le marché financier, payant ainsi encore plus cher ce qui est nécessaire pour essayer (je dis bien essayer) de sortir de la crise. Ce serait également le début d'une éventuelle discussion sérieuse sur la monnaie unique, le PSC et ce qui régit notre vie commune, sociale et politique (droits des travailleurs, etc.). Ne pas le faire signifie, au contraire, se ranger du côté des populistes et des nationalistes de toutes sortes, qui auraient beaucoup de munitions à leur disposition pour montrer que l'Union européenne est inutile.

La décision d'hier soir était claire : l'Allemagne (suivie par la Hollande et l’Autriche) a dit non, pas question. C'est chacun pour soi. Comme l'a dit le ministre français de l'économie, Bruno Le Maire, il y a quelques jours, "si l'Europe n'aide pas l'Italie, l'Europe est finie").

C'est pourquoi la véritable crise qui nous attend n'est pas celle des 7 000 morts, mais une bien plus grave récession économique estimée à environ 18 mois de durée, avec l'annulation de millions d'emplois. L'État n'aura pas l'argent nécessaire pour relancer le système économique et la désintégration sociale augmentera donc encore plus. 

Attendons-nous à voir l'armée dans les rues d'ici la fin de l'année.

Covid-19: ¿Habrá matado más el virus o Alemania?


Cuando dentro de unos años se hará una evaluación definitiva de las muertes causadas, directa o indirectamente, por esta crisis sanitaria y económica, descubriremos con asombro que Alemania ha probablemente matado a más víctimas del virus, al menos en la cuenca del Mediterráneo. Déjame explicarle por qué.   

Primer punto: el Pacto Europeo de Estabilidad y Crecimiento (PESC). Esta es la cuerda alrededor de nuestros cuellos con la que nos hemos estado colgando desde que tomó forma en 1997. El PESC impone reglas estrictas sobre los déficits presupuestarios (por debajo del 3% en base anual) y sobre la deuda pública que debe caer al 60% (en Italia viajamos a más del doble). Estas reglas estaban hechas a la medida de países como Alemania, y habrían obligado a otros, especialmente los del Sur, a apretarse el cinturón durante años y a privatizar lo de bueno que tenía el Estado para ganar dinero y reducir la deuda. 

El PESC no ha hecho más que preparar el terreno para el futuro fin de la Unión Europea, que comenzó formalmente ayer, 25 de marzo de 2020. 

En 23 años de funcionamiento, las economías del Sur han empeorado cada vez más, sus deudas han aumentado y el bienestar ha disminuido. Para salir adelante, en el modelo capitalista renano, hay que endeudarse cada año más: los bonos emitidos por los gobiernos tienen como única garantía los Estados que los emiten, individualmente. Europa, gracias a las resistencias alemanas, holandesas y de otros países del Norte, siempre se ha pronunciado en contra de deuda. El resultado es el debate diario sobre el SPREAD, es decir, el diferencial entre nuestros bonos y los alemanes, un diferencial que expresa el grado de desconfianza hacia países como el nuestro. Cuanto más alto sea el margen, más tendremos que pagar altos intereses a los suscriptores de nuestros bonos.

Pero si el PSC es la cuerda del ahorcado, el Euro es el jabón que hace que la cuerda corra más rápido cada día. El Euro, en la mente de los iluminados, se suponía que era el comienzo de un proceso de convergencia económica, política y social europea. Al final, sólo quedó el primer pilar, el económico, que fotografió las relaciones de fuerza en el momento de su creación. El valor que se estableció, y su control a través de la BCE en Frankfurt, fue de hecho lo que los alemanes quisieron aceptar para abandonar la Marca. Así nos encontramos con una moneda fuerte que servía perfectamente a las necesidades de los países alemanes y asociados, pero que era demasiado cara para nosotros los mediterráneos. En la práctica, nos vimos privados del instrumento clásico, en caso de crisis, a saber, la devaluación competitiva. Desde el día del nacimiento del euro, nuestras empresas exportadoras han tenido que luchar en un mercado europeo donde los países del Norte eran los amos, así que en lugar de ganar dinero, empezamos a perder.

El principio básico para que una moneda única funcione entre un grupo de países es que el nivel de las fuerzas productivas sea bastante cercano, con pocas diferencias de productividad. Sin esto, la rigidez impuesta por la moneda única lleva necesariamente a exacerbar los desequilibrios iniciales y a multiplicarlos, como ocurrió exactamente por nosotros.

Bueno, volvamos a Covid-19 (vale la pena recordar el número, porque a éste le seguirá en los próximos años el 20, 21 y así sucesivamente). 

La crisis económica generada por el virus ha obligado a los reticentes alemanes a aceptar una suspensión del PESC, permitiendo así aumentar los gastos (en déficit) para luchar en el frente de la salud y poco más. Estas son nuevas deudas, que deben ser pagadas. 

Conscientes de este problema, varios países, nosotros los países mediterráneos, además de Francia, Irlanda y otros, llevamos semanas tratando de presionar a Berlín y Bruselas para que no sólo tengan más fondos, sino sobre todo con reglas diferentes.

El Norte teutónico respondió que el dinero podía encontrarse en el ESM (Mecanismo Europeo de Estabilidad, también conocido como el Fondo salva-Estados). El problema con el ESM es que está condicionado de nuevo por los mismos criterios que el PESC, lo que significa que ese dinero debe contarse en la deuda del Estado, que debe reducirse al 60%. En la práctica, esto significaría que, una vez finalizado el actual período de internamiento, los Estados que utilizan esos fondos tendrían que volver a empezar con las mismas políticas que antes, es decir, recortando sus presupuestos de sanidad, educación y todo lo demás, en el mismo momento en que, una vez finalizado el actual internamiento, estallará la verdadera crisis económica, dado que las industrias, italianas como muchas otras del sur de Europa, no podrán recrear trabajo inmediatamente y muchos empleos precarios y muchas pequeñas empresas tendrán que declararse en quiebra.

El segundo camino que Conte, Macron y otros han intentado seguir es el de los llamados Corona-bond, es decir, financiarse en el mercado mundial con títulos garantizados por la Unión Europea en su conjunto, mutualizando así el futuro italiano, español, francés,... con el de países como Alemania y Holanda. Sería un paso adelante hacia algo común, algo europeo. No hacerlo significa dejar que los países más endeudados jueguen solos en el mercado financiero, pagando así aún más caro lo necesario para intentar (digo, intentar) salir de la crisis. Mutualizar la deuda también sería el comienzo de una posible discusión seria sobre la moneda única, el PESC y lo que regula nuestra vida común, social y política (derechos de los trabajadores, etc.). No hacerlo significa, por el contrario, estar de acuerdo con los populistas y nacionalistas de todo tipo, que tendrían mucha munición a su disposición para demostrar que la Unión Europea es inútil.

Todo lo que escribo es exactamente lo que leo, no en los periódicos de Salvini o Berlusconi, sino en los llamados "progresistas", o leyendo y escuchando a especialistas como Gael Giroud en youtube.

La decisión de anoche fue clara: Alemania (y Olanda y Austria) dijo que no, de ninguna manera. Es cada uno por su cuenta. Como dijo el ministro francés de Economía, Bruno Le Maire, hace unos días, "si Europa no ayuda a Italia, Europa está acabada".

Por eso la verdadera crisis que nos espera no es ésta de los 7.000 muertos, sino que es mucho más grave que una recesión económica que se estima en el orden de los 18 meses, con la cancelación de millones de puestos de trabajo. El Estado no tendrá el dinero para reiniciar el sistema económico y por lo tanto la desintegración social aumentará aún más. Esperemos ver al ejército en las calles a finales de año.

giovedì 26 marzo 2020

2020 L15: Stephen Leather - Il barone della droga

Editore Time Crime, 2015

Non è da molto tempo che la polizia inglese, aiutata dal reparto antidroga, è riuscita a catturare il noto narcotrafficante Gerald Carpenter e a rinchiuderlo in un carcere di massima sicurezza in attesa di processarlo e condannarlo definitivamente. Ma qualcosa sta andando storto. Le prove raccolte contro di lui vengono fatte sparire o alterate, i testimoni vengono eliminati o minacciati mentre gli affari del boss, proseguono, sempre sotto la sua direzione. Appare chiaro che alcuni agenti della polizia carceraria e membri corrotti della polizia inglese stanno facendo il doppio gioco, aiutando il bandito ad uscire dalla prigione. Vine inviato, all’interno della stessa prigione di Carpenter, un agente speciale, Dan Shepherd. Ex militare, laureato, ottimo combattente e estremamente leale verso la sua causa e il proprio paese Shepherd dovrà tentare di scoprire chi sta aiutando Carpenter e come ci sta riuscendo. Ma proprio mentre gli sforzi di Shepherd stano dando i loro frutti, il malavitoso lo scopre. Ora Shepherd dovrà lottare non solo per sopravvivere dentro alla prigione ma anche per salvare la vita di chi gli è più caro. Perché nessuno è al sicuro se Carpenter ti vuole morto. Nessuno.

Il libro più palloso della mia vita. Lasciate perdere!

2020 L14: Qiu Xiaolong - Chine, retiens ton souffle


Points, 2019

Shanghai suffoque : un nuage mortel recouvre la ville. Le Parti ignore le fléau tandis qu'un tueur en série profite du brouillard pour agir en toute impunité. Les protestations grondent et le peuple se rassemble autour d'une militante écologique qui dénonce les pratiques politiques et menace fortement le pouvoir. en plein pic de pollution, l'inspecteur Chen est appelé à la rescousse. La belle spécialiste de l'environnement aux millions de followers ne lui est pas inconnue...

Diciamo subito che a me l'ispettore capo Chen piace, ed è sempre un piacere leggerlo, anche se diventa sempre più improbabile la sua rete di amicizie potenti che gli parano il culo ogni volta. Comunque queste storie servono per dirci qualcosa della Cina di oggi e dei suoi problemi. Questo libro affronta la questione ambientale, e lo consiglio a tutti.

Covid-19: ne avrà uccisi più il virus o la Germania?


Quando, fra qualche anno, si farà un bilancio definitivo dei decessi causati, diretta o indirettamente, da questa crisi sanitario-economica, scopriremo con stupore di qualcuno, che la Germania ha fatto più vittime del virus, perlomeno nel bacino del Mediterraneo. Vi spiego il perché.   

Punto primo: il Patto di Stabilità e Crescita (PSC) europeo. E’ questa la corda al collo con la quale ci siamo impiccati dal momento della sua forma nel 1997. Il PSC impone delle regole stringenti in materia di deficit di bilancio (sotto al 3% su base annua) e al debito pubblico che deve scendere al 60% (noi viaggiamo oltre il doppio). Erano regole fatte su misura per paesi come la Germania, e che avrebbero costretto gli altri, soprattutto quelli del Sud, a tirare la cinghia per anni e svendere quello che di buono aveva lo Stato per far soldi e ridurre i debiti. 

Il PSC non è riuscito a fare altro che preparare la base per la futura fine dell’Unione Europea, iniziata formalmente ieri 25 marzo 2020. 

In 23 anni di funzionamento, le economie del sud sono andate sempre peggio, i loro debiti aumentati e il welfare diminuito. Per tirare avanti, nel modello capitalista Renano, bisogna indebitarsi ogni anno di più: i bond emessi (CCT, Buoni del Tesoro o quant’altro) dai governi hanno come sola garanzia gli Stati che li emettono, individualmente. L’Europa, grazie alle resistenze tedesche, olandesi e altri del Nord, si è sempre espressa contro ogni mutualizzazione del debito. Il risultato è la quotidiana discussione sullo spread, cioè il differenziale fra i nostri bond e quelli tedeschi, un differenziale che esprime il grado di sfiducia nei confronti di paesi come il nostro. Più alto lo spread più dobbiamo pagare alti interessi ai sottoscrittori dei nostri bond.

Ma se il PSC è la corda dell’impiccato, l’Euro è il sapone che quotidianamente fa scorrere la corda più velocemente. L’Euro, nella mente degli illuminati, doveva essere l’inizio di un processo di convergenza economica, politica e sociale europea. Alla fine è rimasto solo il primo pilastro, l’economico, fotografando i rapporti di forza al momento della sua creazione. Il valore che venne stabilito, e la sua guida attraverso la BCE posta a Francoforte, era di fatto quanto volevano i tedeschi per accettare di abbandonare il Marco. Ci ritrovammo così con una moneta forte che serviva perfettamente i bisogni dei paesi tedeschi e associati, ma che era troppo cara per noi mediterranei. In pratica, ci trovammo privati dello strumento classico, in caso di crisi, e cioè la svalutazione competitiva. Dal giorno della nascita dell’Euro le nostre imprese esportatrici hanno dovuto combattere in un mercato europeo dove i paesi del nord la facevano da padrone, per cui invece di guadagnarci, noi abbiamo iniziato a perdere.

Il principio di base perché una moneta unica funzioni tra un gruppo di paesi, è che il livello delle forze produttive sia abbastanza vicino, con pochi scarti di produttività. Senza questo, la rigidità imposta dalla moneta unica porta necessariamente a esacerbare gli squilibri iniziali e a moltiplicarli, come è esattamente successo da noi.

Bene, torniamo al Covid-19 (ricordo che è opportuno ricordarci il numero, ato che a questo nei prossimi anni seguirà il 20, 21 e avanti così). 

La crisi economica generata dal virus ha costretto anche i reticenti tedeschi ad accettare una sospensione del PSC, così permettendo di aumentare le spese (in deficit) per lottare sul fronte sanitario e poco più. Sono nuovi debiti, che andranno ripagati. Coscienti di questo problema, una serie di paesi, noi mediterranei, più Francia, Irlanda ed altri, hanno tentato per settimane di far pressione su Berlino e Bruxelles per poter avere non solo più fondi, ma soprattutto con regole diverse. Il Nord teutonico ha risposto che i soldi si possono trovare nel MES (Meccanismo europeo di stabilità, conosciuto anche come Fondo salva-Stati). Il problema del MES è che è condizionato ancora una volta agli stessi criteri del PSC, cosa per cui quei soldi andrebbero conteggiati nel debito statale che deve essere ridotto al 60%. In pratica, significherebbe che, una volta passata la buriana attuale, gli Stati che usassero quei fondi dovrebbero ricominciare on le stesse politiche di prima, cioè tagliare i bilanci di sanità, educazione e tutto il resto, proprio nel momento quando, finito il confinamento attuale, scoppierà la vera crisi economica, dato che le industrie, italiane come molte altre del sud europeo, non riusciranno a ricreare lavoro immediatamente e tanti lavori precari e tante piccole aziende, dovranno dichiarare fallimento.

La seconda strada che Conte, Macron ed altri hanno provato a seguire è quella dei Corona-bond, cioè finanziarsi sul mercato mondiale con titoli garantiti dall’insieme dell’Unione Europea, così mutualizzando il futuro debito italiano, spagnolo, francese,… con quello di paesi come la Germania e l’Olanda. Sarebbe un passo in avanti verso un qualcosa di comune, di europeo. Il non farlo significa lasciare i paesi più indebitati a giocarsela da soli sul mercato finanziario, pagando così ancor più caro quanto è necessario per cercare (dico bene, cercare) di venir fuori dalla crisi. Sarebbe anche l’inizio di una possibile discussione seria sulla moneta unica, sul PSC e su quanto regola la nostra vita comune, sociale e politica (diritti dei lavoratori, ecc.). Non farlo significa, al contrario, dar ragione ai populisti e nazionalisti di ogni sorta, che avrebbero molte munizioni a disposizione per dimostrare che l’Unione Europea non serve a nulla.

Tutto quanto scrivo è esattamente quanto letto non sui giornali di Salvini o Berlusconi, ma su quelli cosiddetti “progressisti”, oppure leggendo e ascoltando specialisti come Gael Giroud su youtube.

La decisione di ieri sera è stata chiara: la Germania (non la Merkel, che è scomparsa dal radar) ha detto no, non se ne parla proprio. Ognuno per sé. Come diceva qualche giorno fa il ministro dell’Economia francese, Bruno Le Maire, “se l’Europa non aiuta l’Italia, l’Europa ha finito di esistere”).

Ecco perché la vera crisi che ci aspetta non è questa dei 7 mila morti, ma quella ben più grave di una recessione economica che viene stimata nell’ordine dei 18 mesi, con cancellazione di milioni di posti di lavoro. Lo Stato non avrà i soldi per far ripartire il sistema economico e così la disgregazione sociale aumenterà ancor di più. Aspettiamoci di vedere l’esercito in strada entro fine anno.

mercoledì 25 marzo 2020

Il mondo dopo Covid-19


Un’economista progressista conosciuta scrive oggi su uno dei grandi quotidiani, la sua opinione su come cambierà il capitalismo grazie al Covid-19.  Alcune idee sono condivisibili, ma secondo me commette lo stesso errore di tanti altri economisti (progressisti o no) parte del pensiero mainstream: continuare a parlare di una futura crescita.

L’errore è di taglia, e per questo condivido alcune idee che ho in testa da qualche tempo. 

La crescita economica continua ad essere misurata dalla variazione del Prodotto Interno Lordo, il PIL, il quale misurail valore aggregato, a prezzi di mercato, di tutti i beni e i servizi finali (cioè destinati al consumo) prodotti sul territorio di un Paese in un dato periodo di tempo. Cerco su Wiki e trovo anche cosa NON misura:
 Il PIL tiene conto solamente delle transazioni in denaro, e trascura tutte quelle a titolo gratuito: restano quindi escluse le prestazioni nell'ambito familiare, quelle attuate dal volontariato (si pensi al valore economico del non-profit) ecc.; non vengono inglobate nemmeno le attività sommerse e i proventi derivanti da attività illecite e non vengono separati i costi dai benefici delle attività produttive, non tiene in nessun conto il loro l’impatto sociale ed ambientale delle attività produttive, ossia le loro esternalità negative. Il PIL non riesce a fornire informazioni sulla distribuzione del reddito all’interno di una nazione né a quantificare lo stock di ricchezza accumulata. Un altro grande limite del PIL risiede nel “costo” che la collettività sostiene – in termini di impatto ambientale – per produrlo, poiché “l’uomo in un anno consuma più di quanto la terra può riprodurre”.
 Il PIL è misura della quantità dei beni e servizi prodotti, ma non della loro qualità: il denaro speso in prodotti nocivi per il benessere (come alcol e gioco d’azzardo) è valutato sullo stesso piano del denaro speso per la cultura o l’istruzione. “Il PIL non distingue tra spese che aumentano il benessere umano e 'defensive expenditures' che proteggono dai problemi derivanti dal benessere tradizionalmente inteso come il risanamento ambientale dai disastri industriali, il trattamento delle patologie sociali (dipendenza da fumo, obesità, etc.) e la spesa militare per proteggere gli interessi nazionali da minacce percepite o reali”.
 Il PIL, come del resto tutti gli altri indicatori, non è strumento neutro ma è espressione del paradigma teorico da cui ha origine.

In parole semplici se la mia fabbrichetta produce X di un certo prodotto, inquinando della quantità Y i fiumi dove sversa i resti di produzione, il nostro PIL aumenta. Se il mio governo spenda miliardi per comprare gli F35 e toglie la stessa somma all’educazione o alla sanità, il risultato sarà equivalente per il PIL.

Di esempi così se avremmo a migliaia, ed è per questo che, ricordandoci che di Terre ne abbiamo solo una, è lapalissiano per qualsiasi cittadino/a che non si possa continuare a “crescere”.

Da anni gira questa frase di Kenneth Boulding : in un mondo di risorse finite, gli unici a credere nella crescita infinita o sono pazzi oppure sono economisti!

Dobbiamo quindi sperare che l’uscita dal Covid-19 ci porti a lavorare a indicatori dove si distinguano (in positivo) le attività che rispettano e si occupano di rimettere in equilibrio l’ambiente, locale, nazionale, mondiale, e quelle che invece lo danneggiano. In quel modo se arrivassimo a un obiettivo Zero, significherebbe che il nostro impatto sulle risorse naturali, clima e quant’altro, non sarà stato negativo. E allora verranno premiati quei paesi che, al contrario di adesso, combatteranno le pratiche negative. Lo stesso si potrebbe fare per indicatori che, misurando la disuguaglianza (li abbiamo già!), premiassero quei paesi dove la stessa venisse ridotta. E così di seguito.

Non si tratterebbe di utilizzare l’indice di benessere come in Buthan, ma qualcosa di radicalmente diverso da adesso. Il primo problema ovviamente lo abbiamo nei nostri intellettuali che continuano a pensare in termini di crescita e a deprecare chi parla di decrescita. Dopo di loro, veniamo anche noi, che nel nostro piccolo troviamo più facile accomodarci con l’idea di accumulare sempre di più e di infischiarcene dell’ambiente dove viviamo. 

Approfittiamo di questa pausa impostaci dal virus per pensare meglio e diversamente al mondo che vogliamo costruire dopo. Non il mondo che ci aspetta, perché quello rischia di essere lo stesso mondo problematico di prima, ma un mondo più solidale come lo stiamo mostrando ogni giorno di più.


martedì 24 marzo 2020

Covid-19: per favore non dite che si vede “la luce in fondo al tunnel”



E’ una frase che storicamente porta sfiga.

Per primo la usò il Presidente Johnson nel 1967 riferendosi alla guerra nel Vietnam. La “luce alla fine del tunnel” ci mise altri 8 anni per arrivare, è fu la luce per i vietnamiti, per fortuna, e non per gli americani.

Poi ci si mise anche Mario Monti, nel suo effimero passaggio come primo ministro. Nel 2012 annunciò, nel mezzo della crisi finanziaria, che si vedeva la luce in fondo al tunnel. Monti passò, ma la crisi è ancora qua.

Da ieri, sulla base solo di due numerati, in tanti ripetono come pappagalli che forse si vede la luce in fondo al tunnel. Io mi tocco i maroni e ripeto: state zitti!



lunedì 16 marzo 2020

2020 L13: Hanneflore Cayre - La Daronne

Editions Métailié, 2017

« On était donc fin juillet, le soleil incendiait le ciel ; les Parisiens migraient vers les plages, et alors que j’entamais ma nouvelle carrière, Philippe, mon fiancé flic, prenait son poste comme commandant aux stups de la 2e dpj.
– Comme ça on se verra plus souvent, m’a-t-il dit, réjoui, en m’annonçant la nouvelle deux mois auparavant, le jour de sa nomination. 
J’étais vraiment contente pour lui, mais à cette époque je n’étais qu’une simple traductrice-interprète judiciaire et je n’avais pas encore une tonne deux de shit dans ma cave. »
Comment, lorsqu’on est une femme seule, travailleuse avec une vision morale de l’existence… qu’on a trimé toute sa vie pour garder la tête hors de l’eau tout en élevant ses enfants… qu’on a servi la justice sans faillir, traduisant des milliers d’heures d’écoutes téléphoniques avec un statut de travailleur au noir… on en arrive à franchir la ligne jaune ?
Rien de plus simple, on détourne une montagne de cannabis d’un Go Fast et on le fait l’âme légère, en ne ressentant ni culpabilité ni effroi, mais plutôt… disons… un détachement joyeux.
Et on devient la Daronne.

Bel libro, uno spasso da leggere. Ve lo consiglio proprio. Sarà sicuramente nella Top dell'anno.

giovedì 12 marzo 2020

2020 L12: Arturo Pérez-Reverte - Falcò

Points, 2019

Espagne, automne 1936. Sous le commandement de Franco, l'armée s'est soulevée pour renverser la République. Les services secrets franquistes chargent Lorenzo Falcó, ex-trafiquant d'armes et espion dénué de scrupules, d'une mission impossible : pénétrer en zone rouge et organiser, avec l'aide d'un groupe de miliciens, l'évasion du fondateur de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera, détenu par les républicains dans la prison d'Alicante. Un homme et deux femmes – Ginés Montero, sa sœur Cari et l'énigmatique Eva Rengel – seront ses compagnons, et peut-être ses victimes.

Bello e accattivante, rischia di finire nella Top dell'anno.

sabato 7 marzo 2020

Coronavirus: solo una minaccia o anche una opportunità?

spagnolo e francese più in basso

Passano i giorni, le misure si fanno più restrittive e pian piano siamo quasi costretti ad osservare alcuni aspetti derivati da questa crisi. 
Innanzitutto si rafforza la prova che il modo di produzione consumistico e capitalistico al quale ci hanno abituati è la causa principale dell’inquinamento e del deterioro ambientale. Sono bastate poche settimane di arresto delle fabbriche cinesi e della riduzione drastica dei voli verso quelle città, perché l’aria da loro tornasse ad essere respirabile. D’ora in poi sarà più difficile per i negazionisti alla Trump negare questa evidenza.

Ma questo è solo uno degli aspetti. La necessità di ridurre al minimo i contatti ha spinto moltissime imprese e organizzazioni a promuovere il lavoro in remoto, cioè da casa, usando i mezzi che la tecnologia ci ha messo a disposizione da anni. Meno gente in giro vuol dire meno trasporti ma vuol anche indicare un modo diverso di organizzare il lavoro. Pian piano magari ci abitueremo a poter vivere a casa nostra, in un paesello lontano un paio d’ore dall’ufficio in centro, lavorare in remoto, approfittare della famiglia e degli amici e dell’aria pura, limitando i nostri spostamenti al minimo necessario.
A livello macro, stiamo capendo come l’idea di una delocalizzazione forzata nel sudest asiatico sulla base del criterio dei bassi salari, fosse un’idea folle. Ci siamo legati mani e piedi in settori strategici, come il farmaceutico, a giganti come la Cina. Costa meno produrre da loro, vero, ma quanti costi non sono effettivamente considerati? Prendo l’esempio del trasporto marittimo dei container: sono milioni e forse miliardi quelli che girano avanti e indietro tutto l’anno e le cui esternalità - l’inquinamento prodotto da quelle mega imbarcazioni - non viene mai contato. Anche il semplice invio per mail del progetto della cosa da costruire in Cina ha dei costi ambientali, e nemmeno questi vengono considerati. Se cominciamo a fare 2 + 2 alla fine vedremo che riportare a casa un po’ di produzioni non è un gran problema. Magari il consumatore spenderà meno in cianfrusaglie a basso costo, e pagherà un po’ di più cose che gli servono in tempo normali e di crisi, tipo adesso.

Un rallentamento del ciclo economico magari ci mostrerà che, una volta passata la buriana iniziale, che ovviamente avrà costi elevati, un altro modo di produrre e di vivere è possibile. Impareremo che più che la crescita continua del PIL quello che conta è la sua distribuzione, mai così dissennata come adesso. 

Più a lungo dura questa “crisi” (opportunità), maggiori le possibilità per questo nuovo mondo di emergere. Un mondo diverso, dove le carte non sono già distribuite come adesso. Un mondo magari più povero (se misurato col solito PIL), ma magari un mondo più solidale, a dispetto di quel che dicono Salvini e la Meloni. Il non poter abbracciarsi e baciarsi di adesso magari farà riscoprire dopo i rapporti umani semplici, il parlarsi, il darsi la mano e il saper ascoltare.


Forse sogno, ma forse anche no.

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Coronavirus: ¿sólo una amenaza o incluso una oportunidad?

Los días pasan, las medidas se vuelven más restrictivas y estamos casi obligados a observar ciertos aspectos de esta crisis. 
En primer lugar, hay cada vez más pruebas de que el modo de producción consumista y capitalista al que nos hemos acostumbrado es la principal causa de contaminación y deterioro del medio ambiente. Las fábricas chinas sólo cerraron unas semanas y la drástica reducción de los vuelos a esas ciudades para hacer que el aire de las mismas volviera a ser respirable. A partir de ahora será más difícil para los negadores como Trump negar esta evidencia.

Pero eso es sólo un aspecto. La necesidad de reducir al mínimo el contacto ha llevado a muchas empresas y organizaciones a promover el trabajo a distancia, es decir, desde el hogar, utilizando los medios que la tecnología ha puesto a nuestra disposición desde años. Menos gente alrededor significa menos transporte, pero también significa una forma diferente de organizar el trabajo. Poco a poco nos acostumbraremos a poder vivir en casa, en un pequeño pueblo a un par de horas de la oficina del centro, trabajar a distancia, aprovechar la familia y los amigos y el aire fresco, limitando nuestros movimientos al mínimo necesario.

A nivel macro, entendemos que la idea de la reubicación forzada al sudeste asiático sobre la base de los bajos salarios era una idea loca. Hemos atado nuestras manos y pies en sectores estratégicos, como el farmacéutico, a gigantes como China. Cuesta menos producir a partir de ellos, cierto, pero ¿cuántos costos no se consideran realmente? Permítanme tomar el ejemplo del transporte marítimo de contenedores: hay millones y tal vez miles de millones de contenedores que van y vienen durante todo el año y cuyas externalidades - la contaminación producida por esos mega buques - nunca se cuentan. Incluso el simple hecho de enviar el proyecto de la cosa que se va a construir en China por correo electrónico tiene costos ambientales, e incluso éstos no se tienen en cuenta. Si empezamos a hacer 2 + 2 al final veremos que traer de vuelta a casa algo de producción no es un gran problema. Tal vez el consumidor gaste menos en basura barata, y pague un poco más por lo que necesita en tiempos normales y de crisis, como ahora.

Una desaceleración del ciclo económico quizás nos muestre que, una vez que el período inicial de crisis haya terminado, lo que obviamente tendrá altos costos, es posible otra forma de producir y vivir. Aprenderemos que más que el crecimiento continuo del PIB, lo que importa es su distribución, nunca tan tonta como ahora. 

Cuanto más tiempo dure esta "crisis"... (oportunidad), mayores son las posibilidades de que este nuevo mundo emerja. Un mundo diferente, donde las cartas no se reparten como ahora. Un mundo tal vez más pobre (si se mide con el PIB habitual), pero tal vez un mundo más solidario, a pesar de lo que dicen Salvini y Meloni. El no poder abrazarse y besarse de ahora nos hará quizás redescubrir, una vez que esto se acabe, las simples relaciones humanas, hablar con el otro, estrechar la mano y saber escuchar.

Tal vez sueñe, pero tal vez no.

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Coronavirus : juste une menace ou même une opportunité ?

Les jours passent, les mesures deviennent plus restrictives et nous sommes presque obligés d'observer certains aspects de cette crise. 
Tout d'abord, il est de plus en plus évident que le mode de production consumériste et capitaliste auquel nous nous sommes habitués est la principale cause de pollution et de détérioration de l'environnement. Il n'a fallu que quelques semaines de fermeture des usines chinoises et une réduction drastique des vols vers ces villes pour rendre à nouveau l'air respirable. Dorénavant, il sera plus difficile pour les négationnistes à la sauce Trump de nier ces preuves.

Mais ce n'est qu'un aspect. La nécessité de réduire au minimum les contacts a incité de nombreuses entreprises et organisations à promouvoir le travail à distance, c'est-à-dire à partir du domicile, en utilisant les moyens que la technologie met à notre disposition depuis des années. Moins de gens autour signifie moins de transport, mais aussi une façon différente d'organiser le travail. Peu à peu, nous pouvons nous habituer à pouvoir vivre chez nous, dans un petit village à quelques heures du bureau du centre, travailler à distance, profiter de la famille et des amis et de l'air frais, en limitant nos déplacements au minimum nécessaire.

Au niveau macro, nous comprenons que l'idée d'une délocalisation forcée vers l'Asie du Sud-Est sur la base de bas salaires était une idée folle. Dans des secteurs stratégiques, comme les produits pharmaceutiques, nous avons lié nos mains et nos pieds à des géants comme la Chine. Il coûte moins cher de les produire, n'est-ce pas, mais combien de coûts ne sont pas réellement pris en compte ? Permettez-moi de prendre l'exemple du transport par conteneurs : il y a des millions, voire des milliards de conteneurs qui font des allers-retours toute l'année et dont les externalités - la pollution produite par ces méga navires - ne sont jamais comptées. Même le simple fait d'envoyer par e-mail le projet de la chose à construire en Chine a des coûts environnementaux, et même ceux-ci ne sont pas pris en compte. Si nous commençons à faire 2 + 2 à la fin, nous verrons que ramener une partie de la production chez nous n'est pas un gros problème. Peut-être que le consommateur dépensera moins en camelote bon marché, et paiera un peu plus pour ce dont il a besoin en temps normal et en temps de crise, comme maintenant.

Un ralentissement du cycle économique nous montrera peut-être qu'une fois la période d'urgence terminée, qui aura évidemment des coûts élevés, une autre façon de produire et de vivre est possible. Nous apprendrons que plus que la croissance continue du PIB, ce qui compte c'est sa répartition, jamais aussi stupide et inégale qu'aujourd'hui. 

Plus cette "crise" (opportunité) durera, plus les chances d'émergence de ce nouveau monde sont grandes. Un monde différent, où les cartes ne sont pas déjà distribuées comme elles le sont actuellement. Un monde peut-être plus pauvre (si on le mesure avec le PIB habituel), mais peut-être un monde plus solidaire, en dépit de ce que disent Salvini et Meloni. Le fait de ne pas pouvoir s'embrasser et se serrer dans les bras maintenant, nous fera peut-être redécouvrir, une fois l'urgence passée, des relations humaines simples, se parler, se serrer la main et savoir écouter.

Peut-être que je rêve, mais peut-être pas.


mercoledì 4 marzo 2020

Israele: Netanyahu vince le elezioni. Un altro passo in avanti verso la guerra

Come lui stesso dice, contro tutte le aspettative, Netanyahu e il Likoud hanno vinto le elezioni di questo lunedì. Anche se non hanno i 61 seggi per una maggioranza assoluta, la probabile alleanze con l'estrema destra di Lieberman gliela daranno.

I neosionisti si confermano al potere e, con la rivendicata politica di espansione nei Territori Occupati e la dichiarata volontà di annessione della Valle del Giordano e il nord del mar Morto, un territorio che è giuridicamente sotto l'Autorità Nazionale Palestinese ed occupato illegalmente da coloni israeliani, si fa un grande passo in avanti verso la guerra.

Una regione instabile come quella meriterebbe delle personalità politiche di altro stampo, ma tant'è. Più a Nord abbiamo Erdogan che pretende l'aiuto dell'Unione Europea nella sua campagna di invasione della Siria e più a Est l'inestricabile questione iraniana che si scontra con i sunniti dell'Arabia Sunnita nello Yemen, Bahrein e poi, tornando a Israele, nel Libano.

Insomma, abbiamo tutti gli ingredienti perché una guerra più grossa scoppi, e presto. Certo, vien da pensare che dopo grandi sconvolgimenti come i conflitti mondiali, l'economia si è ripresa, si sono fatti passi avanti nel sociale e nei diritti e si sono rotti meccanismi di potere (come gli antichi Imperi e le potenze Coloniali) che sembravano eterni.

Chissà quindi che questi conflitti che i Grandi non vogliono fermare, non comportino nel lungo andare, dopo una bella catastrofe guerriera, un mondo diverso. Intanto prepariamoci.

2020 L11: Mario Vargas Llosa - Aux Cinq Rues


Gallimard, 2019

Le carrefour des Cinq Rues, qui donne son nom à l’un des quartiers les plus fréquentés de Lima, est ici le décor d’une brillante comédie de mœurs aux multiples rebondissements, dont le centre étoilé est occupé par un gigantesque scandale politique, médiatique et sexuel. 
Quelques photos compromettantes, un maître chanteur, un crime crapuleux : la presse à sensation ne pouvait rêver mieux. Le respectable et riche ingénieur Enrique («Quique») Cárdenas, mais également des figures de la finance, du show-business et même des plus hautes instances du pouvoir se retrouvent éclaboussés par cette affaire. 
Une vaillante journaliste surnommée «la Riquiqui» va essayer de démêler le vrai du faux, dans une enquête où l’on croise aussi un poète malheureux, un sulfureux directeur de magazine people et le chef de la police politique du dictateur Fujimori. 
En coulisses, loin des rumeurs qui parcourent la ville, l’épouse de l'ingénieur Cárdenas et sa meilleure amie ouvrent un rideau indiscret révélant l’autre affaire derrière l’affaire, celle qui peut-être ne sortira jamais sur la place publique et dont nous, lecteurs, les seuls témoins, devrons garder le secret.

Sempre un piacere leggere Vargas Llosa, anche se stavolta ho avuto come la sensazione che volesse regolare qualche conto in sospeso col suo vecchio nemico Fujimori e il potente Montesino. Il libro si legge in un attimo, ma in bocca resta un non so che di amaro. In poche parole: poteva fare meglio.