Les French ont
leurs BoBos…
Le terme bobo,
contraction de bourgeois-bohème, est une expression désignant des
personnes relativement aiséesNote 1 dont les valeurs se situent à gauche. À partir de cette définition générale,
différents attributs peuvent être ajoutés à l'archétype du bobo : urbain,
écologiste, idéaliste, hypocrite… Il s'agit ainsi d'un sociostyle, c'est-à-dire d'une tentative de caractériser un groupe social selon les valeurs que ses membres
partagent, plutôt que selon leurs caractéristiques socio-économiques ou
démographiques. (Wikipedia)
On aurait plutôt l’idée
de les penser comme des parisiens nantis, qui votent à gauche parce que cela
fait « tendance » ce qui pourrait expliquer pourquoi les gens de
droite se foutent de leur gueule.
Hier soir, deux bobos assumés,
sont passé chez Arte pour defendre la catégorie : voilà le reportage de
les Inrockuptibles (http://www.lesinrocks.com/2014/02/06/actualite/la-republique-bobo-marre-du-bobo-bashing-11469944/)Les bobos en auraient-ils assez de se faire injurier à tout va depuis quelques années ? Comme l’éclairent Laure Watrin et Thomas Legrand, bobos assumés, dans leur livre La République bobo, sorte d’esquisse pour une auto-analyse, la petite musique répétitive du “bobobashing” commence à devenir usante, pour ne pas dire absurde. Angéliques et déconnectés de la réalité du pays, loin du peuple, “ils sont au mieux naïfs et utopistes, au pire hypocrites et cyniques”. Pire, ils seraient “des velléitaires individualistes et superficiels, une secte écolo-immigrationniste, infiltrée dans tous les rouages du pouvoir, une loge composée d’intermittents profiteurs, de journalistes moutonniers, de communicants prétentieux, d’artistes indignés…”. Les professionnels de la politique n’hésitent plus à s’emparer du filon, tant il incarne une figure de détestation efficace.
Pour la droite, notent les auteurs, les bobos sont “des apatrides, les idiots utiles de l’immigration et de la globalisation”. Pour la gauche de la gauche, ils sont plutôt “les incubateurs du capitalisme, des gogos privilégiés qui singent la révolte, persuadés que leurs indignations sociétales sont subversives”, ou encore “des rats qui ont quitté le navire de la lutte des classes”, “des inquisiteurs du bon goût et de la pensée unique”, des “profiteurs boursouflés de bons sentiments“, des “terroristes intellectuels”. Rien que ça.
Au bout de cinq
minutes j’en avais marre.
Vive l’Italie et
vive notre BOBO…
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