Ieri sera e stamattina (oggi è festa in Tailandia) ci siamo guardati una serie di documentari trasmessi sulla rete del Parlamento francese (LCP La Chaine Parlamentaire) sulla storia dei servizi segreti francesi. L'abbiamo guardato per farci un'idea di quanto ci si possa fidare di questa istituzione, soprattutto pensando a quanto poco ci fidiamo dei nostri. E' stato come il lanciare un boomerang, senza immaginare che possa tornarti indietro e sbatterti in faccia. Partiti con la sana fiducia che i francesi sono più bravi di noi, siamo arrivati alla fine con più di una interrogazione sullo stato di chi dovrebbe proteggere i suoi concittadini.
Il documentario è fatto nel più puro stile transalpino quindi, spiegando bene le origini, risalenti al Padre della Francia moderna, cioè De Gaulle, che dovette reinventarli per appoggiare il suo sforzo liberatore della Francia (contro la parte ufficiale detta di Vichy, che si era alleata con i tedeschi, portando con sé i funzionari ufficiali del servizio segreto).
L’evoluzione è interessante e ben fatta, soprattutto per chi conosce un po’ la storia loro. Interessante non tanto per quel che dice, ma per quel che NON dice. Arrivi così alla fine della serie (5 puntate di un’ora l’una, mica bruscolini) e ti vien da pensare che se questi sono i servizi che dovrebbero proteggere i francesi, allora siamo proprio a posto.
Andiamo con ordine. Come ogni buona storia cristiana vuole, anche in questo caso si inizia dal peccato originale. Dei servizi ufficiali dello Stato francese esistevano prima di De Gaulle, ma erano rimasti fedeli a quella parte della Francia che si era alleata alla Germania. De Gaulle si inventa poi una resistenza quasi personale, che però faceva comodo anche ai nemici dei tedeschi, e quindi da Londra inizia a metter su un servizio non solo alternativo, ma anche personale, cioè sotto la sua personale sorveglianza.
Il ruolo di questo servizio è stato molto apprezzato prima e durante l’invasione della Francia da parte degli alleati, e questo non si discute. Nel 1946 De Gaulle sbatte la porta e se ne va, per tornare, acclamato eroe, nel 1958. Nel frattempo c’è stata la disfatta di Dien Ben Phu nel 1954. A sentire gli autori del documentario, questa sembrerebbe essere stata la cosa migliore che i servizi hanno fatto fino ai giorni nostri. Infatti erano riusciti a decriptare le messaggerie dei vietmin, per cui sapevano con una precisione millimetrica quanti armamenti, di che tipo, quante munizioni avessero e ovviamente quante truppe. Pare che la testardaggine del Comando dell’esercito non li abbia ascoltati, e il bacino di DBP divenne la più amara sconfitta francese fino ai giorni nostri.
Da lì in poi sembrerebbe che i servizi entrino in un lungo periodo di ibernazione dove le sole forze restanti servono per litigare fra di loro, fra chi ha competenza sul suolo francese e chi all’estero. Non riescono ad anticipare le sommosse che porteranno alla guerra d’Algeria, ma trovano il tempo di dirottare, senza che i superiori ne sapessero nulla, l’aereo dei capi della guerriglia del fronte di liberazione così creando casini politici a non finire.
Non vedono nemmeno l’organizzarsi dell’OAS (Organizzazione armata segreta) creata con la complicità di altissimo livello dell’esercito francese. Di questo episodio i servizi sembrano non vederlo e non saperne nulla secondo gli autori del documentario.
Ma andiamo ad anni più vicini a noi. Metto qui sotto la lunga lista di attentati accaduti in Francia metropolitana, di cui i servizi non sono quasi mai riusciti a ritrovare i colpevoli e risalire ai mandanti:
29 mars 1982 : 5 morts après l’explosion d’une bombe dans le Capitole Paris-Toulouse
A bord du train Capitole reliant Paris à Toulouse, l’explosion d’une bombe dissimulée dans une valise fait cinq morts et 27 blessés. L’attentat est rapidement revendiqué par « les amis de Carlos ». Trois autres attaques terroristes meurtrières suivent en 1982 et 1983 : l’attentat de la rue Marbeuf fait un mort en avril 1982 et les attaques à la gare Marseille Saint-Charles et dans le TGV Marseille-Paris en décembre 1983 font 5 morts et 45 blessés.
9 août 1982 : 6 morts et 22 blessés dans la fusillade de la rue des Rosiers à Paris
Ce lundi 9 août 1982, une fusillade menée par un groupe armé (de deux à quatre personnes selon les témoins) éclate à l’heure du déjeuner dans le restaurant de Jo Goldenberg situé rue des Rosiers, au cœur du Marais. Les tireurs lancent une grenade dans le restaurant et tirent sur la foule. En quelques minutes à peine, les tireurs tuent 6 personnes et en blessent 22 autres. Si l’attaque n’a jamais été revendiquée.
15 juillet 1983 : 8 morts et 56 blessés à l’aéroport d’Orly
Cette attaque à la valise piégée, revendiquée par l’Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie (Asala), était motivée par la non-reconnaissance du génocide arménien. Le bagage, déposé par Varoujan Garbidjian, un Syro-arménien de 29 ans, explosera sur un tapis de bagages à l’aéroport d’Orly. L’attaque fera 8 morts et 56 blessés.
17 septembre 1986 : L’attentat de la rue de Rennes, le dernier d’une série d’attaques en 1985-1986
Entre février 1985 et septembre 1986, pas moins de treize attaques terroristes secouent la France. Le dernier d’entre eux se déroule rue de Rennes à Paris. Au total, ces attentats coûteront la vie à 13 morts et feront près de 300 blessés. Une série d’attaques attribuées au Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes et du Proche-Orient (CSPPA), une organisation proche du Hezbollah.
25 juillet 1995 : 8 attaques terroristes à la bombe en trois mois se concluent par l’attentat du métro Saint-Michel
Ces attentats, dont le plus meurtrier est celui du métro Saint-Michel, sont attribués au GIA (Groupe islamiste armé). Une série d’attaques en représailles contre la France, à qui le groupe veut faire payer son soutien au régime dans la guerre civile algérienne. Le 25 juillet 1995, une bombe artisanale bourrée d’écrous explose dans la gare RER Saint-Michel à Paris. L’engin explosif fait 8 morts et 117 blessés.
En septembre 1995, le terroriste Khaled Kelkal est abattu dans les monts du Lyonnais, après d’autres tentatives d’attentats. L’année suivante, le 3 décembre 1996, un attentat similaire dans la station de RER de Port-Royal fera 8 morts et 151 blessés. Les auteurs de l’attaque n’ont pas été identifiés.
Mars 2012 : Mohamed Merah tue 7 personnes à Montauban et Toulouse
Les 11 et 13 mars 2012, Mohammed Merah abat 3 militaires à Toulouse et Montauban. Quelques jours plus tard, le 19, il tue trois enfants et un professeur à l’école juive d’Ozar Hatorah de Toulouse. Le terroriste islamiste sera tué le 22 mars après une intervention du Raid dans le quartier de Côte Pavée.
In tutto questo, l’unico pesce grosso che è stato arrestato è Carlos, condannato a vita e su di cui è stata fatta anche una eccellente serie televisiva.
A questa lista mancano tutti quelli commessi da un gruppo armato molto simile alle nostre BR: Action directe:
1979
• 1er mai : mitraillage du siège du Conseil national du patronat français. Ce fut l'un des actes fondateurs d’Action directe et de sa dérive violente. Y participent notamment Jean-Marc Rouillan et André Olivier (futur fondateur de l'Affiche rouge)1.
• 15 septembre : bombe au ministère du Travail et à celui de la Santé1.
• 16 septembre : attentat au siège de la Sonacotra et mitraillage du Secrétariat aux travailleurs immigrés (situé dans le ministère du Travail, rue de Grenelle)1.
• 26 septembre : attentat contre le bâtiment de la Délégation des entreprises pour l'emploi2.
1980
• 3 février 1980 : bombe contre l'Inspection du travail.
• 10 mars 1980 : attentat contre une société de rénovation urbaine la SEMI-REP, 6 rue Bardinet (14e arrdt) 3 blessés3
• 15 mars 1980 : attentat contre l’immeuble abritant des locaux de la DST, 16 rue Rembrandt (17e arrdt)
• 28 mars 1980 : attentat à l'explosif contre les locaux du GIGN, à Maison-Alfort et contre un commissariat de Toulouse.
• 5 avril 1980 : sabotage à Toulouse des installations informatiques de la société Philips. Revendiqué par Action directe du 27-28 mars.
• 15 avril 1980 : attentat à la roquette antichars contre le ministère des transports et bombe contre les bureaux du Service d'information routière du Ministère des Transports à Paris. Revendiqué par Les Moutons enragés et Action directe.
• 4 juillet 1980 : attaque et occupation de la mairie du 14e arrondissement à Paris, vol de tampons officiels, de cartes d'identité et de passeports.
• 28 août 1980 : braquage contre une agence du Crédit Lyonnais à Paris, affrontement avec des policiers.
• 19 septembre 1980 : attaque au pistolet-mitrailleur contre le bâtiment de l'École militaire, à Paris4
• des attaques contre des ministères, la Sonacotra, des agences immobilières, des bâtiments de l'armée française, des sociétés liées au programme militaire français.
1981
• 15 avril 1981 : braquages rue La Boëtie et place des Ternes à Paris, le gardien de la paix Jean-Pierre Olive est tué5,6,3
• 3 novembre 1981 : braquage de la Société Lyonnaise de banque par la branche lyonnaise, le brigadier de police Guy Hubert est tué7.
• 22 décembre 1981 : attentats contre un concessionnaire, un restaurant, un magasin de jouets, un magasin de vêtements.
1982
• 13 mars 1982 : assassinat de Gabriel Chahine, membre du GARI et indicateur de police qui avait permis la première arrestation de Rouillan et Ménigon en 1980.
• 29 mars 1982 : mitraillage de la mission commerciale du ministère israélien de la défense, boulevard Malesherbes à Paris. Revendiqué par Action directe et les FARL.
• 31 mars 1982 : attaques contre des bâtiments israéliens (mitraillage de la mission commerciale de l'ambassade d'Israël, attaque à la bombe contre le Citrus Marketing Board of Israel, le 11 août de la même année8).
• 28 mai 1982 : tirs contre la façade de la Bank of America, à Paris.
• 1er août 1982 : mitraillage de la voiture d'un fonctionnaire de l'ambassade d'Israël9
• 7 août 1982 : attentat contre la société Nemor9
• 10 août 1982 : attentat contre la Citrus Marketing Board of Israël rue de la Baume à Paris, et contre l’hebdomadaire Minute, 1 blessé.
• 21 août 1982 : attentat à la voiture piégée contre un ressortissant américain à Paris. Deux artificiers sont tués. Revendiqué par Action directe puis les FARL.
• 17 septembre 1982 : attentat contre la voiture du responsable de la sécurité de l’ambassade d’Israël en France, à proximité du lycée Carnot. Revendiqué par l'Unité Combattante Marcel Rayman d’Action Directe et les Fractions armées révolutionnaires libanaises.
1983
• 31 mai 1983 : fusillade avenue Trudaine à Paris, deux policiers, Emile Gondry et Claude Caïola, sont tués et un troisième blessé grièvement10.
• 29 juillet 1983 : attaque une banque, à Saint-Étienne. 1 blessé.
• 27 août 1983 : attentat contre le siège national du PS et le Ministère de la défense.
• 14 octobre 1983 : braquage de l'avenue de Villiers à Paris au cours duquel un des participants, Ciro Rizzato, est tué et deux policiers sont blessés.
1984
• 29 janvier 1984 : attentat contre les établissements Panhard Levassor à Paris.
• 12 juillet 1984 : attentat contre l'Institut des Affaires Atlantiques. Revendiqué par le commando Ciro Rizzato.
• 13 juillet 1984 : attentat contre une annexe du Ministère de la défense ainsi contre des locaux du Ministère de l'Industrie. Revendiqué par l'Unité Combattante Lahouari Benchellal.
• 14 juillet 1984 : attentat contre une annexe du Ministère de l’industrie. Revendiqué par l'Unité Combattante Lahouari Benchellal.
• 2 août 1984 : attentat contre l’Agence spatiale européenne. Revendiquée par Action Directe Unité Combattante CIRO, 6 blessés.
• 23 août 1984 : tentative avortée d'attentat contre le bâtiment de l’Union de l’Europe occidentale.
• 20 octobre 1984 : attentat contre l’usine Messier Hispano Bugatti à Montrouge, 3 blessés, revendiqué par l'Unité Combattante Farid Benchellal.
• 21 octobre 1984 : attentat contre les locaux de Dassault à Saint Cloud. Revendiqué par l'unité Combattante Farid Benchallal.
1985
• 25 janvier 1985 : assassinat de l'ingénieur général Audran (responsable des ventes d'armes de la République Française) par le commando Elisabeth Van Dyck (revendiqué en commun avec la Fraction armée rouge).
• 8 août 1985 : attaque de la base américaine à Francfort menant à la mort de trois soldats américains. L'action est revendiquée par un commando commun RAF/AD du nom du militant Black Panther George Jackson.
• 4 septembre 1985 : quadruple attentat contre l’Association Technique de l’Innovation Charbonnière, Péchiney, des locaux appartenant à la Régie Renault et Spie Batignolles, 1 blessé.
• 17 novembre 1985 : tentative d'assassinat manquée sur Henri Blandin (contrôleur général des armées) par le commando Antonio Lo Muscio.
1986
• 15 avril 1986 : tentative d'assassinat manquée sur Guy Brana (vice-président du Conseil national du patronat français (CNPF), ancêtre du MEDEF) par le commando Christos Kassimis.
• 5 juillet 1986 : attentat contre Thomson et la société Air liquide.
• 10 juillet 1986 : attentat contre les locaux de la Brigade de répression du banditisme à Paris tuant 1 inspecteur et faisant 22 blessés11.
• 1er novembre 1986 : attentat contre la section parisienne de l’Office National de l’Immigration et contre les bureaux de la compagnie aérienne Minerve.
• 11 novembre 1986 : attentat contre la direction générale de Peugeot. Revendiqué par le commando Clarence Payi - Sipho Xulu.
• 17 novembre 1986 : assassinat de Georges Besse, PDG de la Régie Renault, par le commando Pierre Overney. Selon la revendication d'Action directe, c'est en tant que représentant d’une entreprise à vocation internationale que Georges Besse est tué, en tant que spécialiste des restructurations (43 000 ouvriers précaires ou au chômage en quatre ans)12, mais également en tant que dirigeant d'une entreprise qui, une quinzaine d'années auparavant13, avait employé un vigile qui avait tué un militant maoïste Pierre Overney14.
• 15 décembre 1986 : tentative d'assassinat manquée contre Alain Peyrefitte, ancien garde des Sceaux. Un employé municipal de Provins venu examiner sa voiture est tué par l'explosion de celle-ci15.
1987
Il lavoro dei servizi all’estero non è che porti risultati particolari, come dimostrò l’attentato a Beirut nel 1983 che costò la vita a 58 paracadutisti francesi.
L’unica cosa per cui tutti ci ricordiamo dei servizi segreti, e su cui il documentario si dilunga giustamente, è l’attentato contro il Rainbow Warrior, battello di GreenPeace nel 1985. Il casino che combinarono gli agenti, fattisi scoprire, quasi arrivò a far vacillare la presidenza della repubblica.
https://www.greenpeace.fr/attentat-rainbow-warrior-1985/
Se un’altra stelletta se la possono mettere sul petto, questo riguarda la non partecipazione alla guerra illegale dichiarata dagli Stati Uniti e GranBretagna contro l’Iraq di Saddam Hussein. La qualità delle informazioni francesi era tale che il presidente Chirac fece fare al suo primo ministro Villepin un figurone al consiglio di sicurezza dell’ONU nel dichiarare che la Francia non avrebbe seguito gli americani.
La storia recente non sto nemmeno a ricordarla, ma oltre settant’anni di vita e di insuccessi dovrebbero farci riflettere sul loro (dis)funzionamento.
Molti dei presidenti della repubblica che si sono succeduti dal dopoguerra ad oggi, hanno avuto un rapporto di “méfiance”, sfiducia nei confronti di una struttura, divisa al suo interno, in perenne lotta personale e di difficile controllo. Con l’arrivo di Sarkozy i mezzi messi a disposizione sono quasi raddoppiati, facendone oramai un potere interno che, come è stato ridetto recentemente dal candidato - perdente - del partito gollista, Fillon, si è alla fine costituito come una specie di Gabinetto Nero (Cabinet Noir) al servizio del capo dello Stato per spiare i suoi avversari.
L’idea di usare i servizi per scopi di bassa politica interna è vecchia. La sinistra lo scoprì solo quando andò al potere con Mitterand e il capo dei servizi rimise al Ministro dell’Interno dell’epoca, Pierre Joxe, la prima nota giornaliera da consegnare al Presidente. Questa nota conteneva una serie di pagine di “ragots”, sulla vita personale di noti esponenti politici, sindacali e di imprese importanti. Erano tutte storie “de cul”, chi va a letto con chi, quando e dove. Mitterand riuscì nell’impresa di complicare ancor più le cose perché, non fidandosi dei servizi segreti esistenti, causa una serie di precedenti storici non proprio degni di un eletto della repubblica, decise di creare una unità speciale antiterrorismo, in mano alla Gendarmerie (Carabinieri) direttamente all’Eliseo. Questa è stata la genesi del Cabinet Noir di cui parla Fillon: un altro livello di confusione in un mondo dove ci sarebbe bisogno di servi efficienti, esattamente l’opposto di quelli esistenti.
E ricordiamoci che se i francesi stanno messi così, noi non possiamo certo dire di star meglio, con tutte le storie di connivenze tra i servizi “deviati” e le mafie, terroristi e compagnia.
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