Gallimard 2016
« Cet endroit donne tout son sens à notre combat, Patrick. Les gens de l extérieur pensent que nous nous barricadons par peur d autrui, par étroitesse d esprit. Mais nous ne sommes pas hermétiques, bien au contraire.
Et ceux qui nous taxent de racisme ont tort aussi. Personne n' est plus ouvert sur le monde que nous. Qui voyez-vous ici ? Des Suisses, des Norvégiens, des Suédois, des Américains, des Anglais...
. Des banquiers internationaux, des gestionnaires de capital multinational, des artistes qui voyagent partout sur le globe, des ingénieurs membres d équipes polyglottes.
Expliquez-moi qui d' autre pourrait être mieux au fait de l état de notre époque ? Dites-moi de quelle expérience peuvent se prévaloir ceux de dehors ? Quel sort funeste les attend dans ce chaos égalitaire, ce monstrueux fourre-tout qu ils ont eux-mêmes engendré ?
Ce domaine que vous voyez est peut-être un des derniers où les valeurs, les règlements ont force de loi. Ce ne sont pas les races ni les religions qui nous préoccupent, mais la misère.
Voilà ce que nous voudrions éradiquer. On pourrait considérer qu en un sens, nous sommes les ultimes philanthropes. »
Leggere questo libro subito dopo Globalia fa un certo effetto perché anche qui siamo proiettati in una societá futura, non molto lontana, dove i ricchi e gli "eletti" si separano dal popolino per vivere per conto loro ed impegnandosi attivamente per evitare contatti con quelli di sotto. Qualcosa del genere già esiste, anche da noi in Italia, con i cosidetti condomini orizzontali, specie di comunità dove si accede solo a prezzi d'oro, confinate in zone chiuse al pubblico dove rigono regole interne, protette da sicurezza privata... ecco il libro fa un pasos ulteriore... con uno spruzzetto di thriller che ci mette un bel po' prima di emergere completamente. Insomma un libro da estate...
martedì 2 agosto 2016
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