Il revient au Président Français, François Mitterrand, lors du 16e sommet des chefs d'Etat de France et d'Afrique, en juin 1990, d’avoir prononcé cette phrase révélatrice d’un changement d’attitude vers les pays Africains : "...la France liera tout son effort de contribution aux efforts qui seront accomplis pour aller vers plus de liberté". En son temps, cette phrase avait largement été interprétée, d'une part, comme un encouragement tacite de la France au démantèlement des anciens régimes autoritaires, et d'autre part, comme une préfiguration d'un changement radical de ce qu'avait jusqu' alors été la philosophie de la politique de coopération. La France qui jusque là avait soutenu les régimes autoritaires s'était enfin décidée, comme mue par le vent de l'est, à jouer la transparence, et s'engageait clairement à encourager avec les moyens conséquents, les efforts vers les changements politiques.
Quelques années plus tard, le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, lors du Sommet de l'Organisation de l'Union africaine, à Addis-Abeba, le 6 juillet 2004, déclara : « Il y a aujourd’hui en Afrique plus de gouvernements démocratiquement élus que jamais auparavant. Ces dernières années, dans plusieurs pays d’Afrique, de nouveaux gouvernements sont venus au pouvoir à la faveur d’élections multipartites. Les électeurs ont voté en grand nombre, traduisant ainsi leur volonté d’exercer leurs droits civiques. Dans beaucoup de pays, de larges consultations sur des réformes constitutionnelles sont en cours. La société civile est plus active que jamais, demandant des comptes aux gouvernements et insufflant un nouveau dynamisme aux sociétés africaines ».
Aujourd’hui on pourrait classer cela dans la catégorie « Prendre des vessies pour des lanternes ». Des déclarations tonitruantes comme celle de la Baule, suivies par des bémols dans les coulisses (le même Mitterrand aurait apporté immédiatement des corrections ‘privées’ à son discours publique lors du même Sommet en réaffirmant la nécessité de laisser chaque pays Africain aller à son rythme vers la démocratisation) ont été la ligne politique suivie par les pays du Nord vis-à-vis de leurs alliés en Afrique : sauver la face en « légitimant » les régimes autoritaires via la promotion d’élections bidons censées montrer ce processus de démocratisation si bien décrit par M. Annan.
Inutile d’aller chercher très loin les résultats : le nombre de pays africains qui ont continué à passer par des périodes de guerre, de non respect des droits humains, avec les mêmes élites au pouvoir, enfin suivant l’adagio du Gattopardo, tout a changé pour que ne rien change, n’ont pas diminués, ils ont peut être même augmentés.
Mais la véritable face des pays du Nord par rapport à l’évolution politique de l’Afrique serait confirmée quelques années plus tard par M. Jacques Chirac qui déclara haut et fort que la démocratie était un luxe pour les Africains. Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ? Tout simplement que nos intérêts de pays du Nord étaient mieux défendus par des régimes non démocratiques comme ceux qui étaient en place et qu’il était inutile, voire contreproductif, d'allez chercher de les démocratiser. Cette déclaration montrait à la fois la permanence d’un paternalisme dur à mourir, ainsi qu’un mépris profond des forces vives locales qui, au fur et à mesure de leur propre évolution commençaient à prendre gout à l’idée de plus d’espace de discussion, davantage de participation et, qui s’est, peut-être un jour même des véritables élections.
Résultat de cette attitude : on les a laissé tomber, et on a continué faire du business avec les mêmes d’avant. Même Ghaddafi retrouvait sa place dans la cours des grands, de laquelle seul le président soudanais restait exclu (pour l’instant).
Puis décembre 2010 arriva, la flambée des prix et le cri « basta ! » de la part des tunisiens, bientôt suivi par les égyptiens, yéménites, libyens, syriens et d’autres. La surprise fut énorme de la part de notre opinion publique, qui avait déjà oublié nos promesses d’appuyer des processus de démocratisation d’il y a vingt ans. Mais au lieu de se préoccuper de cela, (des millions de clandestins qui vont débarquer sur nos plages comme disent nos chers amis de la Padania) on devrait se préoccuper (et agir) contre nos propres politiciens qui sont allez déclencher ces dynamiques pour les nier dès qu’elles commençaient à prendre forme. Si nous avions été plus sérieux et cohérents dans la défense de « nos valeurs » il y a 20 ans, peut être que ces processus de démocratisation auraient pu se passer d’une manière moins violente, d’avoir le temps de mieux se préparer, nous mais surtout les forces locales, donc mieux « gouverner » ces processus.
Cela n’a pas été fait, et nous avons préféré inviter Gaddhafi à planter sa tente à l’Elysée et dans les jardins de Rome, lui faire le baisemain, continuer à traficoter avec le clan Ben Ali et compagnie.
Les leçons à apprendre sont donc plus dirigés vers nos classes dirigeantes, de sorte qu’au lieu de ces « little men » que nous dirigent nous arrivions un jour à avoir de gens plus visionnaires et capable de mieux gouverner, plus confiants dans le rôle que des masses de citadins éduqués peuvent avoir dans les destinés de leurs pays. Reconstruire ces pays ne sera pas chose très difficile si l’on partira d’un pacte républicain où l’on reconnaît nos erreurs par rapport à nos politiques passées et que l’on accepte de construire sur des nouvelles bases : respect, transparence et acceptation mutuelle de nos diversités.
giovedì 31 marzo 2011
mercoledì 30 marzo 2011
Interviste (quasi) impossibili (ripubblico)
questo post é dell'11 luglio 2010. Lo ripubblico dato che siamo in p[iena campagna per il nuovo direttore generale.
All’avvicinarsi delle prossime elezioni per il posto di Direttore Generale della FAO un Giornalista del Canardo Scatenato (CS) ha realizzato questa intervista (quasi) impossibile con uno dei candidati.
CS: Molti anni sono passati da quando i paesi membri imposero una riforma della FAO (eravamo verso il 2008-2010) e adesso, per la prima volta, non solo i governi dei paesi membri avranno il diritto di voto ma anche le organizzazioni contadine ufficialmente riconosciute dall’organizzazione. Scenari nuovi, che portano a nuove candidature, totalmente impossibili con i meccanismi precedenti. Ne approfittiamo per intervistare un outsider che ha deciso di lanciare il guanto di sfida, il Sg. Josuè Dumont di Mazò.
La prima domanda riguarda ovviamente il suo profilo, chi è da dove viene e perché lanciarsi in questa corsa?
JDM: Potrei dire di essere figlio di contadini del sud del mondo e che la voglia di lanciarmi viene dai pochi risultati fin’ora raggiunti da questa organizzazione malgrado i ripetuti allarmi lanciati in questi ultimi decenni. In realtà io sono un Avatar, fuoriuscito da poche ma fondamentali letture. I miei genitori e nonni sono stati: La Geografia della Fame, di Josuè di Castro, L’Afrique Noire est mal partie, di René Dumont, Histoire des agricultures du monde, di Mazoyer e Rudart e infine il Rapporto Lugano, di Susan George. Non ho governi che appoggino la mia candidatura, e nemmeno grosse fortune o compagnie transnazionali che paghino la mia campagna, per cui ho già vinto.
CS. Scusi, ma come sarebbe adire che ha già vinto?
JDM: Nel momento stesso in cui sono costretti a farti spazio per presentare la tua candidatura, che puoi far sentire le tue idee anche ai piani alti, che rompi l’omertà di un potere avvolto su se stesso, ecco, a quel punto non conta il risultato finale, che tanto sappiamo non cambierà il volto dell’organizzazione, ma conta aver mostrato che si poteva fare. Si ricorda quando anni fa la stessa FAO mostrò al mondo intero, ed ai governi del Nord in particolare, nonché alle grosse istituzioni finanziarie, che si poteva discutere di un tema scottante, la riforma agraria, parlandone addirittura con i movimenti sociali più di sinistra? Quella volta, credo sia stato nel 2006, gli assenti ebbero torto marcio, ma si vendicarono subito, chiudendo tutte le porte al dialogo che era aperto con i diseredati del mondo. Ecco, io sono il figlio di ICARRD (International Conference on Agrarian Reform and Rural Development).
CS. D’accordo, allora proviamo a sognare: quali sarebbero le sue parole d’ordine per questa campagna elettorale?
JDM: innanzitutto ricordiamoci che una campagna elettorale non si vince con mille proposte, sullo stile di quel governo italiano di centrosinistra che non finiva mai di promettere questo e quello, salvo poi ritrovarsi, una volta eletto, nell’incapacità di realizzare almeno una di quelle promesse. Per cui partiamo con pochi punti chiari, che servano ad illustrare dove vogliamo andare a parare.
Punto primo: Lotta alla fame nel mondo: la stessa FAO ci ha certificato che abbiamo passato il miliardo di affamati e questo in un periodo storico, prendiamo gli ultimi 20-25 anni, di dominazione assoluta del modello economico capitalista globalizzato. Se questi sono i risultati il nostro ragionamento parte dal DIRITTO DI CRITICARE IL MODELLO DI SVILUPPO ATTUALE, e perciò di poter pensare ANCHE ad altri modelli.
Detto questo, non dimentichiamo che da oltre 60 anni abbiamo la prova scientifica che la questione della lotta alla fame e la lotta contro la cattiva distribuzione delle terre va di pari passo, anzi, la seconda è la variabile indipendente, dalla quale dipende la prima. Questo vuol dire porre al centro del dibattito la questione delle terre e della loro migliore distribuzione, nonché del necessario riconoscimento dei diritti storici delle comunità contadine e delle popolazioni indigene.
CS. Ma si rende conto che questo vuol dire proporre una rivoluzione?
JDM: Leggetevi la dichiarazione finale dell’ ICARRD, sottoscritta da quasi cento paesi membri della FAO. Non lo dico mica io, lo hanno discusso e sono arrivati alla stessa conclusione e loro sono paesi membri. Quella dichiarazione finale non è mica stata fatta dalla Via Campesina. Comunque ricordiamoci che non vedere l’aumento di conflittualità legato alle terre non è un buon modo per spegnere l’incendio. Solo diventerà ancora più ingovernabile, per cui quello che io propongo è esattamente l’opposto di quello che lei dice: non rivoluzione, ma lavorare per abbassare la temperatura di troppi fuochi accesi in giro per il mondo. Che questo sia facile, non l’ho mai detto e non lo dirò mai, ma che non ci siano alternative, questo sì lo posso dire.
CS. D’accordo, allora questo è la premessa, il punto primo, e poi?
JDM: Esatto, questa è la premessa: una migliore distribuzione delle terre, un riconoscimento dei diritti delle comunità locali, delle popolazioni indigene, in realtà non è nemmeno una premessa completa. Se vogliamo dirla tutta, al centro di questa proposta, di questo punto primo, va messa la questione di Genere: se non capiamo che si parte prima dai diritti delle donne alla terra, e poi anche agli uomini, non andremo da nessuna parte. Basta usare la dimensione di genere come un contentino da mettere sulla torta; da lì si parte: migliore distribuzione delle terre e dei diritti partendo dalle donne. Anche questo sarà difficile e avrà molte resistenze. Ma andiamo a vedere chi assicura l’essenziale della produzione di autosufficienza alimentare nel sud del mondo: sono gli uomini o le donne? Non credo ci siano molti dubbi su questo. Le resistenze le avremo da molti governi, di destra come di sinistra, ma anche dai lider delle comunità locali, poco abituati a dinamiche democratiche all’interno delle comunità che loro comandano. Per cui, pragmaticamente, non lanceremo proclami di fare rivoluzioni, ma saremo fermi su questo: dialogo e apertura ma avendo chiaro che bisogna cambiare le strutture agrarie, e soprattutto i rapporti di genere al loro interno.
CS. E il secondo punto?
JDM: Il nocciolo duro è rappresentato dal mettere al centro della proposta quella che chiamiamo l’agricoltura di base familiare. Famiglia nucleare, famiglia estesa, tanti sono i modelli, per cui non restringiamo il dibattito all’idea della famiglia che ci facciamo nel nord del mondo. Si parte da lì perché la storia dello sviluppo agricolo ha dimostrato, nel corso di molti secoli e nei più svariati contesti geografici, che questa è la migliore organizzazione sociale e produttiva. Per la prima cosa che faremo sarà di dedicare un anno intero a questo tema, riprendendo una iniziativa proposta da una serie di organizzazioni di base negli ultimi anni. Agricoltura familiare, per chi l’ha studiata, vuol dire flessibilità organizzativa, attenzione alla qualità del prodotto, conoscenza del mercato, ma vuol dire anche una realtà molto semplice: attaccamento al territorio, a una cultura del fare legata alle realtà locali. Per cui dovremo incentivare il lavoro di assistenza tecnica ai governi interessati a promuovere questo tipo di agricoltura. Guardiamo il caso del Malawi di questi ultimi anni: con un attivismo da parte del governo, in favore di questo tipo di agricoltura, in pochi anni il paese è passato da situazioni di deficit cronico a una di esportatore. E questo contravvenendo tutti i consigli che le grandi organizzazioni e le grandi banche e donanti avevano dato (o ordinato) al governo. Situazione fragile, ancora non sostenibile, ma comunque conferma che qualcos’altro si può fare.
CS. Sbaglio o non ha ancora parlato di agricoltura biologica?
JDM: Esatto. Agricoltura familiare non vuol dire necessariamente agricoltura biologica e nemmeno agricoltura “conservacionista” o “zero tillage”; parlavo prima di modelli diversi e aggiungo adesso una dose di pragmatismo. Non tutti gli agricoltori familiari sono interessati a pratiche di questo tipo e nemmeno ad un’agricoltura biologica. Questo però non esclude una scelta di campo: la nostra sarà a favore di queste agricolture, rispettose dell’ambiente e tendenti a diventare più biologiche possibile. Il legame con le politiche nazionali nonché con gli accordi internazionali è ovvio: non possiamo sprecare delle parole d’ordine come “agricoltura biologica” se non abbiamo preparato il terreno per questa scelta. Per cui bisognerà spingere ai livelli superiori, cercare le alleanze necessarie, ma avendo chiaro qual è il nord ella bussola. Agricolture più biologiche avranno delle ricadute anche in termini di salute nonché di rivalorizzazione di territori e prodotti che la gente vorrà andare a conoscere e praticare. Saranno quindi possibili (e sottolineo possibili) motori di uno sviluppo territorialmente equilibrato.
CS. In questi anni si è parlato molto di territorialità, sia a livello di governi che di grandi spazi regionali, ma cosa intende con questo termine?
JDM: Come per molte altre parole nel corso degli anni la tendenza è stata quella di svuotarle del significato originario in modo che diventassero delle buzz words, parole vuote che tutti fingevano di capire: caso tipico, la “partecipazione”, oppure la “sostenibilità” giusto per citarne alcuni. Con la territorialità sta succedendo la stessa cosa. Le spiegherò cosa intendo io e come intendo applicarla, nel modello che ho in testa per questa organizzazione. I territori sono spazi aperti, immagini un mare, un oceano, dove tanti pesci, tanti pescatori, tanti turisti, tante barche passano una sopra l’altra, scontrandosi, litigando, mettendosi d’accordo sulle rotte oppure no e quindi scontrandosi. Ecco, in questi spazi, nel momento in cui lei, col suo costumino da bagno entra in acqua, non è fondamentale conoscere il limite del mare, ma è fondamentale saper nuotare ed avere una buona resistenza. Ecco, per me i territori sono questi spazi aperti, dove tanti attori, rurali come urbani, competono per risorse naturali, terre, foreste, acque, sempre più limitate. Dobbiamo quindi lavorare non tanto a delimitare i territori ma lavorare sulla creazione di regole condivise e formare gli attori al rispetto di queste regole, per cui possano negoziare invece di confliggere. Possiamo farlo da soli? Ovviamente no, tante altre agenzie dell’ONU lavora no su temi vicini per cui è una ragione di più per avvicinarci e lavorare assieme.
CS. Vuol dire forse andare oltre la tradizionale divisione rurale urbana?
JDM: Sì, definitivamente. Al giorno d’oggi ha sempre meno senso questo tipo di catalogazione. Serve per sostenere l’idea che la popolazione stia diventando sempre più “urbana” e quindi non ci sia più bisogno di preoccuparsi di questi “rurali”, che diventano residuali nel discorso dominante. Nel nostro discorso le priorità cambiano. Prenda l’esempio di una grande catena di supermercati, tipo la Carrefour: difficile pensare alla Carrefour come a un attore rurale, ma in realtà è lei che decide il destino di migliaia di contadini nel mondo intero, trasforma territori, decide cosa si produce e a che prezzo e tutto per vendere nelle zone urbane a prezzi sempre più bassi. Nella nostra ottica non diciamo che siamo contro Carrefour, ma diciamo che non possiamo ragionare come se nelle zone rurali dove lei interviene, dovessimo far finta di nulla. Un approccio territoriale, centrato sugli attori, vuol dire cercare spazi di dialogo e negoziazione fra gli uni e gli altri. Chiaro che i nostri punti fermi restano quelli detti precedentemente.
CS. Parliamo da molto, ma non l’ho sentita parlare di acqua.
JDM: Le dicevo prima che una campagna elettorale non può basarsi su mille temi e deve cercare di andare alle priorità, o almeno a quelle che il/la candidato/a pensa siano le priorità del momento. Quando partivo dalla centralità del riequilibrio delle strutture agrarie e dei diritti, parlavo di terra per parlare di risorse naturali. La parola terra si porta dietro acqua, foreste, per cui un approccio basato sui diritti, partendo da quelli che a quei diritti non hanno accesso, sarà il punto di partenza. Per capirci, prima di parlare di aspetti tecnici dell’acqua, si parlerà di diritti, con un approccio basato sul dialogo e negoziazione. Un approccio basato sui diritti vuol dire anche riconoscere il diritto alla libera impresa e il diritto al profitto, per capirci. Che poi questo debba applicarsi al caso dell’acqua, ovviamente è soggetto a discussione e, nel mio modo di vedere le cose, non dovrebbe essere il caso. Parlare d’acqua vuol dire parlare anche di pesca, e anche lì ritroviamo la grande domanda del posto che la pesca artigianale ha diritto di rivendicare rispetto alla pesca industriale, e ritorniamo quindi a parlare di diritti al pari di quanto si diceva prima per l’agricoltura. E un approccio basato sui diritti vale anche per le foreste: il modello non può essere quello dell’appropriazione privata da parte delle grandi imprese della maggior parte delle foreste. Sono beni comuni, da gestire dalla mano pubblica, e con un ruolo fondamentale che deve esser giocato dalle comunità che vivono e dipendono da queste foreste e dai prodotti, lignei e non, che da esse si possono trarre.
CS. Ma come pensa di poter mettere in atto questo programma? Non mi sembra che queste siano le priorità attuali dei paesi membri soprattutto quelli più importanti, e senza l’appoggio loro non si va da nessuna parte.
JDM: c’è del vero in quel che dice, e ovviamente in una intervista breve devo andare all’essenziale del programma. La questione è quella di capire chi deve decidere l’agenda di una organizzazione come la nostra. Abbiamo avuto due direttori generali, un libanese e un senegalese, che hanno cercato di porre la questione della sicurezza alimentare al centro del dibattito, cercando di non urtare troppo i paesi potenti dell’organizzazione. I risultati sono lì, davanti a tutti, col miliardo e passa di cui parlavo all’inizio. Non sono riusciti a determinare l’agenda dei lavori per cui l’influenza dell’ organizzazione è andata perdendosi nel corso degli anni. A questo si aggiunga un errore fondamentale commesso da ambedue, che è stato di non appoggiarsi realmente sul corpus tecnico della organizzazione. Non sui capi, direttori o capi dipartimento, che rappresentano la gestione ma non la memoria tecnica e chi ci mette la faccia tutti i giorni; parlo di quel migliaio di tecnici, professionisti seri, sempre più con contratti precari, la cui vincolazione con l’organizzazione diventa sempre più problematica. Quella è la nostra base e quelli sono gli alveoli polmonari che scambiano l’ aria fra polmoni e sangue: la nostra credibilità parte da loro. Farli sentire importanti, decisivi nella implementazione delle politiche dell’organizzazione è la chiave di volta della proposta. Se loro non prendono in mano queste proposte e non le portano avanti nelle migliaia di progetti che seguono ogni giorno, nelle decine di migliaia di contatti che hanno con i governi, le organizzazioni contadine e gli altri attori dello sviluppo, non c’è futuro per le mie proposte. Chi deve esserne parte costituente sono loro, per questa ragione esiste un margine di flessibilità nelle idee che ho proposte: non posso pensare di imporle con la forza perché altrimenti mi diranno di sì, in quanto direttore generale, ma poi continueranno a fare il loro lavoro quotidiano e non cambierà nulla. Bisogna quindi partire per una intensa campagna interna, parlare, ascoltare, e molto, ragionare assieme, anche perché ci saranno altre proposte e altre idee, magari contrarie. Fare la sintesi sarà compito del livello gestionale, non solo mio, ma deve esser fatta nel rispetto delle diversità, lasciando le porte aperte e pensando a meccanismi di retro alimentazione che funzionino. Bisogna rompere questa diarchia fra una FAO di sopra e una FAO di sotto. Ricreare fiducia, dialogo e credibilità sarà la misura della riuscita delle proposte precedenti. Se diamo l’esempio a casa nostra, allora sì potremo andare a bussare a casa degli altri.
CS. Tutto bello, ma e i soldi?
JDM: Da quando conosco questa organizzazione sento sempre e solo parlare di soldi che non ci sono. Allora diciamola tutta: meglio lottare per dei valori veri, quelli fondanti della nostra organizzazione e poi mettere gli altri con le spalle al muro e vedere se i soldi non arriveranno. Che ognuno si prenda le proprie responsabilità. Essere troppo teneri con chi detiene il potere vero in questi temi non serve molto. Bisognerà essere più duri, anche a costo di perdere la battaglia. Ma almeno l’avremo giocata, piuttosto che andare lentamente sul viale del tramonto. Dovremo lottare per portare l’ agricoltura fuori dall’organizzazione mondiale del commercio, e sicuramente ci faremo molti nemici, ma credo anche molti amici. Ricordatevi sempre che quando ci sono le idee, poi dei soldi si trovano. E comunque ridurre la questione della fame e povertà nel mondo a una questione di soldi, vuol dire riconoscere un potere centrale a quelle organizzazioni finanziarie che ci hanno portate alla crisi del 2008. Sono i governi che devono riprendersi in mano le responsabilità dei loro paesi. Ma non governi chiusi, che dettano legge, ma governi aperti al dialogo, che rispettino di più le opinioni altrui e quindi accettino di partire su approcci più centrati sul dialogo e negoziazione. Ma anche questo stava già scritto nella dichiarazione finale dell’ ICARRD, andate a leggerla e troverete tutto il programma delle cose da fare e soprattutto come farle.
CS: Restano ancora molti temi, ma per una questione di spazio e tempo dobbiamo chiudere qui. Vuol fare un’ultima considerazione?
JDM: Possiamo ricordare la logica che sottintende a questo programma: mentre il meccanismo che crea sottosviluppo ha padri ben conosciuti, se vogliamo venirne fuori bisogna partire da una costruzione congiunta, partendo dalle diversità locali, di produzione, di tecniche e di prodotti, rispettando di più l’essere umano che deve tornare al centro del processo. Questo vuol dire lavorare molto sullo spirito di squadra perché non si può pensare a un direttore generale come a una specie di dio. Vuol dire parlar chiaro ai membri di questa organizzazione, che non sono solo i governi, ma tutti i contadini e contadine del mondo per dir loro come questi cambiamenti dipendano da una volontà reale, che non possiamo garantire perché ogni governo va rispettato e dipenderà in primis da loro se si cambierà o no. Ma anche da meccanismi trasparenti di controllo in cui sia possibile associare anche altri attori, soprattutto quelli la cui parola ha sempre contato poco, le organizzazioni contadine e i movimenti sociali. Ma dipenderà anche da quella che chiamo la “moral suasion” che potremo esercitare nei confronti dei paesi membri, per spingere su quei principi che abbiamo illustrato prima. Cambiare la struttura agraria per cambiare, un po’, il potere e la sua ripartizione, e tutto questo per evitare non solo le future crisi alimentari ma per ridare un senso a questo stare assieme su questa unica Terra che abbiamo a disposizione.
All’avvicinarsi delle prossime elezioni per il posto di Direttore Generale della FAO un Giornalista del Canardo Scatenato (CS) ha realizzato questa intervista (quasi) impossibile con uno dei candidati.
CS: Molti anni sono passati da quando i paesi membri imposero una riforma della FAO (eravamo verso il 2008-2010) e adesso, per la prima volta, non solo i governi dei paesi membri avranno il diritto di voto ma anche le organizzazioni contadine ufficialmente riconosciute dall’organizzazione. Scenari nuovi, che portano a nuove candidature, totalmente impossibili con i meccanismi precedenti. Ne approfittiamo per intervistare un outsider che ha deciso di lanciare il guanto di sfida, il Sg. Josuè Dumont di Mazò.
La prima domanda riguarda ovviamente il suo profilo, chi è da dove viene e perché lanciarsi in questa corsa?
JDM: Potrei dire di essere figlio di contadini del sud del mondo e che la voglia di lanciarmi viene dai pochi risultati fin’ora raggiunti da questa organizzazione malgrado i ripetuti allarmi lanciati in questi ultimi decenni. In realtà io sono un Avatar, fuoriuscito da poche ma fondamentali letture. I miei genitori e nonni sono stati: La Geografia della Fame, di Josuè di Castro, L’Afrique Noire est mal partie, di René Dumont, Histoire des agricultures du monde, di Mazoyer e Rudart e infine il Rapporto Lugano, di Susan George. Non ho governi che appoggino la mia candidatura, e nemmeno grosse fortune o compagnie transnazionali che paghino la mia campagna, per cui ho già vinto.
CS. Scusi, ma come sarebbe adire che ha già vinto?
JDM: Nel momento stesso in cui sono costretti a farti spazio per presentare la tua candidatura, che puoi far sentire le tue idee anche ai piani alti, che rompi l’omertà di un potere avvolto su se stesso, ecco, a quel punto non conta il risultato finale, che tanto sappiamo non cambierà il volto dell’organizzazione, ma conta aver mostrato che si poteva fare. Si ricorda quando anni fa la stessa FAO mostrò al mondo intero, ed ai governi del Nord in particolare, nonché alle grosse istituzioni finanziarie, che si poteva discutere di un tema scottante, la riforma agraria, parlandone addirittura con i movimenti sociali più di sinistra? Quella volta, credo sia stato nel 2006, gli assenti ebbero torto marcio, ma si vendicarono subito, chiudendo tutte le porte al dialogo che era aperto con i diseredati del mondo. Ecco, io sono il figlio di ICARRD (International Conference on Agrarian Reform and Rural Development).
CS. D’accordo, allora proviamo a sognare: quali sarebbero le sue parole d’ordine per questa campagna elettorale?
JDM: innanzitutto ricordiamoci che una campagna elettorale non si vince con mille proposte, sullo stile di quel governo italiano di centrosinistra che non finiva mai di promettere questo e quello, salvo poi ritrovarsi, una volta eletto, nell’incapacità di realizzare almeno una di quelle promesse. Per cui partiamo con pochi punti chiari, che servano ad illustrare dove vogliamo andare a parare.
Punto primo: Lotta alla fame nel mondo: la stessa FAO ci ha certificato che abbiamo passato il miliardo di affamati e questo in un periodo storico, prendiamo gli ultimi 20-25 anni, di dominazione assoluta del modello economico capitalista globalizzato. Se questi sono i risultati il nostro ragionamento parte dal DIRITTO DI CRITICARE IL MODELLO DI SVILUPPO ATTUALE, e perciò di poter pensare ANCHE ad altri modelli.
Detto questo, non dimentichiamo che da oltre 60 anni abbiamo la prova scientifica che la questione della lotta alla fame e la lotta contro la cattiva distribuzione delle terre va di pari passo, anzi, la seconda è la variabile indipendente, dalla quale dipende la prima. Questo vuol dire porre al centro del dibattito la questione delle terre e della loro migliore distribuzione, nonché del necessario riconoscimento dei diritti storici delle comunità contadine e delle popolazioni indigene.
CS. Ma si rende conto che questo vuol dire proporre una rivoluzione?
JDM: Leggetevi la dichiarazione finale dell’ ICARRD, sottoscritta da quasi cento paesi membri della FAO. Non lo dico mica io, lo hanno discusso e sono arrivati alla stessa conclusione e loro sono paesi membri. Quella dichiarazione finale non è mica stata fatta dalla Via Campesina. Comunque ricordiamoci che non vedere l’aumento di conflittualità legato alle terre non è un buon modo per spegnere l’incendio. Solo diventerà ancora più ingovernabile, per cui quello che io propongo è esattamente l’opposto di quello che lei dice: non rivoluzione, ma lavorare per abbassare la temperatura di troppi fuochi accesi in giro per il mondo. Che questo sia facile, non l’ho mai detto e non lo dirò mai, ma che non ci siano alternative, questo sì lo posso dire.
CS. D’accordo, allora questo è la premessa, il punto primo, e poi?
JDM: Esatto, questa è la premessa: una migliore distribuzione delle terre, un riconoscimento dei diritti delle comunità locali, delle popolazioni indigene, in realtà non è nemmeno una premessa completa. Se vogliamo dirla tutta, al centro di questa proposta, di questo punto primo, va messa la questione di Genere: se non capiamo che si parte prima dai diritti delle donne alla terra, e poi anche agli uomini, non andremo da nessuna parte. Basta usare la dimensione di genere come un contentino da mettere sulla torta; da lì si parte: migliore distribuzione delle terre e dei diritti partendo dalle donne. Anche questo sarà difficile e avrà molte resistenze. Ma andiamo a vedere chi assicura l’essenziale della produzione di autosufficienza alimentare nel sud del mondo: sono gli uomini o le donne? Non credo ci siano molti dubbi su questo. Le resistenze le avremo da molti governi, di destra come di sinistra, ma anche dai lider delle comunità locali, poco abituati a dinamiche democratiche all’interno delle comunità che loro comandano. Per cui, pragmaticamente, non lanceremo proclami di fare rivoluzioni, ma saremo fermi su questo: dialogo e apertura ma avendo chiaro che bisogna cambiare le strutture agrarie, e soprattutto i rapporti di genere al loro interno.
CS. E il secondo punto?
JDM: Il nocciolo duro è rappresentato dal mettere al centro della proposta quella che chiamiamo l’agricoltura di base familiare. Famiglia nucleare, famiglia estesa, tanti sono i modelli, per cui non restringiamo il dibattito all’idea della famiglia che ci facciamo nel nord del mondo. Si parte da lì perché la storia dello sviluppo agricolo ha dimostrato, nel corso di molti secoli e nei più svariati contesti geografici, che questa è la migliore organizzazione sociale e produttiva. Per la prima cosa che faremo sarà di dedicare un anno intero a questo tema, riprendendo una iniziativa proposta da una serie di organizzazioni di base negli ultimi anni. Agricoltura familiare, per chi l’ha studiata, vuol dire flessibilità organizzativa, attenzione alla qualità del prodotto, conoscenza del mercato, ma vuol dire anche una realtà molto semplice: attaccamento al territorio, a una cultura del fare legata alle realtà locali. Per cui dovremo incentivare il lavoro di assistenza tecnica ai governi interessati a promuovere questo tipo di agricoltura. Guardiamo il caso del Malawi di questi ultimi anni: con un attivismo da parte del governo, in favore di questo tipo di agricoltura, in pochi anni il paese è passato da situazioni di deficit cronico a una di esportatore. E questo contravvenendo tutti i consigli che le grandi organizzazioni e le grandi banche e donanti avevano dato (o ordinato) al governo. Situazione fragile, ancora non sostenibile, ma comunque conferma che qualcos’altro si può fare.
CS. Sbaglio o non ha ancora parlato di agricoltura biologica?
JDM: Esatto. Agricoltura familiare non vuol dire necessariamente agricoltura biologica e nemmeno agricoltura “conservacionista” o “zero tillage”; parlavo prima di modelli diversi e aggiungo adesso una dose di pragmatismo. Non tutti gli agricoltori familiari sono interessati a pratiche di questo tipo e nemmeno ad un’agricoltura biologica. Questo però non esclude una scelta di campo: la nostra sarà a favore di queste agricolture, rispettose dell’ambiente e tendenti a diventare più biologiche possibile. Il legame con le politiche nazionali nonché con gli accordi internazionali è ovvio: non possiamo sprecare delle parole d’ordine come “agricoltura biologica” se non abbiamo preparato il terreno per questa scelta. Per cui bisognerà spingere ai livelli superiori, cercare le alleanze necessarie, ma avendo chiaro qual è il nord ella bussola. Agricolture più biologiche avranno delle ricadute anche in termini di salute nonché di rivalorizzazione di territori e prodotti che la gente vorrà andare a conoscere e praticare. Saranno quindi possibili (e sottolineo possibili) motori di uno sviluppo territorialmente equilibrato.
CS. In questi anni si è parlato molto di territorialità, sia a livello di governi che di grandi spazi regionali, ma cosa intende con questo termine?
JDM: Come per molte altre parole nel corso degli anni la tendenza è stata quella di svuotarle del significato originario in modo che diventassero delle buzz words, parole vuote che tutti fingevano di capire: caso tipico, la “partecipazione”, oppure la “sostenibilità” giusto per citarne alcuni. Con la territorialità sta succedendo la stessa cosa. Le spiegherò cosa intendo io e come intendo applicarla, nel modello che ho in testa per questa organizzazione. I territori sono spazi aperti, immagini un mare, un oceano, dove tanti pesci, tanti pescatori, tanti turisti, tante barche passano una sopra l’altra, scontrandosi, litigando, mettendosi d’accordo sulle rotte oppure no e quindi scontrandosi. Ecco, in questi spazi, nel momento in cui lei, col suo costumino da bagno entra in acqua, non è fondamentale conoscere il limite del mare, ma è fondamentale saper nuotare ed avere una buona resistenza. Ecco, per me i territori sono questi spazi aperti, dove tanti attori, rurali come urbani, competono per risorse naturali, terre, foreste, acque, sempre più limitate. Dobbiamo quindi lavorare non tanto a delimitare i territori ma lavorare sulla creazione di regole condivise e formare gli attori al rispetto di queste regole, per cui possano negoziare invece di confliggere. Possiamo farlo da soli? Ovviamente no, tante altre agenzie dell’ONU lavora no su temi vicini per cui è una ragione di più per avvicinarci e lavorare assieme.
CS. Vuol dire forse andare oltre la tradizionale divisione rurale urbana?
JDM: Sì, definitivamente. Al giorno d’oggi ha sempre meno senso questo tipo di catalogazione. Serve per sostenere l’idea che la popolazione stia diventando sempre più “urbana” e quindi non ci sia più bisogno di preoccuparsi di questi “rurali”, che diventano residuali nel discorso dominante. Nel nostro discorso le priorità cambiano. Prenda l’esempio di una grande catena di supermercati, tipo la Carrefour: difficile pensare alla Carrefour come a un attore rurale, ma in realtà è lei che decide il destino di migliaia di contadini nel mondo intero, trasforma territori, decide cosa si produce e a che prezzo e tutto per vendere nelle zone urbane a prezzi sempre più bassi. Nella nostra ottica non diciamo che siamo contro Carrefour, ma diciamo che non possiamo ragionare come se nelle zone rurali dove lei interviene, dovessimo far finta di nulla. Un approccio territoriale, centrato sugli attori, vuol dire cercare spazi di dialogo e negoziazione fra gli uni e gli altri. Chiaro che i nostri punti fermi restano quelli detti precedentemente.
CS. Parliamo da molto, ma non l’ho sentita parlare di acqua.
JDM: Le dicevo prima che una campagna elettorale non può basarsi su mille temi e deve cercare di andare alle priorità, o almeno a quelle che il/la candidato/a pensa siano le priorità del momento. Quando partivo dalla centralità del riequilibrio delle strutture agrarie e dei diritti, parlavo di terra per parlare di risorse naturali. La parola terra si porta dietro acqua, foreste, per cui un approccio basato sui diritti, partendo da quelli che a quei diritti non hanno accesso, sarà il punto di partenza. Per capirci, prima di parlare di aspetti tecnici dell’acqua, si parlerà di diritti, con un approccio basato sul dialogo e negoziazione. Un approccio basato sui diritti vuol dire anche riconoscere il diritto alla libera impresa e il diritto al profitto, per capirci. Che poi questo debba applicarsi al caso dell’acqua, ovviamente è soggetto a discussione e, nel mio modo di vedere le cose, non dovrebbe essere il caso. Parlare d’acqua vuol dire parlare anche di pesca, e anche lì ritroviamo la grande domanda del posto che la pesca artigianale ha diritto di rivendicare rispetto alla pesca industriale, e ritorniamo quindi a parlare di diritti al pari di quanto si diceva prima per l’agricoltura. E un approccio basato sui diritti vale anche per le foreste: il modello non può essere quello dell’appropriazione privata da parte delle grandi imprese della maggior parte delle foreste. Sono beni comuni, da gestire dalla mano pubblica, e con un ruolo fondamentale che deve esser giocato dalle comunità che vivono e dipendono da queste foreste e dai prodotti, lignei e non, che da esse si possono trarre.
CS. Ma come pensa di poter mettere in atto questo programma? Non mi sembra che queste siano le priorità attuali dei paesi membri soprattutto quelli più importanti, e senza l’appoggio loro non si va da nessuna parte.
JDM: c’è del vero in quel che dice, e ovviamente in una intervista breve devo andare all’essenziale del programma. La questione è quella di capire chi deve decidere l’agenda di una organizzazione come la nostra. Abbiamo avuto due direttori generali, un libanese e un senegalese, che hanno cercato di porre la questione della sicurezza alimentare al centro del dibattito, cercando di non urtare troppo i paesi potenti dell’organizzazione. I risultati sono lì, davanti a tutti, col miliardo e passa di cui parlavo all’inizio. Non sono riusciti a determinare l’agenda dei lavori per cui l’influenza dell’ organizzazione è andata perdendosi nel corso degli anni. A questo si aggiunga un errore fondamentale commesso da ambedue, che è stato di non appoggiarsi realmente sul corpus tecnico della organizzazione. Non sui capi, direttori o capi dipartimento, che rappresentano la gestione ma non la memoria tecnica e chi ci mette la faccia tutti i giorni; parlo di quel migliaio di tecnici, professionisti seri, sempre più con contratti precari, la cui vincolazione con l’organizzazione diventa sempre più problematica. Quella è la nostra base e quelli sono gli alveoli polmonari che scambiano l’ aria fra polmoni e sangue: la nostra credibilità parte da loro. Farli sentire importanti, decisivi nella implementazione delle politiche dell’organizzazione è la chiave di volta della proposta. Se loro non prendono in mano queste proposte e non le portano avanti nelle migliaia di progetti che seguono ogni giorno, nelle decine di migliaia di contatti che hanno con i governi, le organizzazioni contadine e gli altri attori dello sviluppo, non c’è futuro per le mie proposte. Chi deve esserne parte costituente sono loro, per questa ragione esiste un margine di flessibilità nelle idee che ho proposte: non posso pensare di imporle con la forza perché altrimenti mi diranno di sì, in quanto direttore generale, ma poi continueranno a fare il loro lavoro quotidiano e non cambierà nulla. Bisogna quindi partire per una intensa campagna interna, parlare, ascoltare, e molto, ragionare assieme, anche perché ci saranno altre proposte e altre idee, magari contrarie. Fare la sintesi sarà compito del livello gestionale, non solo mio, ma deve esser fatta nel rispetto delle diversità, lasciando le porte aperte e pensando a meccanismi di retro alimentazione che funzionino. Bisogna rompere questa diarchia fra una FAO di sopra e una FAO di sotto. Ricreare fiducia, dialogo e credibilità sarà la misura della riuscita delle proposte precedenti. Se diamo l’esempio a casa nostra, allora sì potremo andare a bussare a casa degli altri.
CS. Tutto bello, ma e i soldi?
JDM: Da quando conosco questa organizzazione sento sempre e solo parlare di soldi che non ci sono. Allora diciamola tutta: meglio lottare per dei valori veri, quelli fondanti della nostra organizzazione e poi mettere gli altri con le spalle al muro e vedere se i soldi non arriveranno. Che ognuno si prenda le proprie responsabilità. Essere troppo teneri con chi detiene il potere vero in questi temi non serve molto. Bisognerà essere più duri, anche a costo di perdere la battaglia. Ma almeno l’avremo giocata, piuttosto che andare lentamente sul viale del tramonto. Dovremo lottare per portare l’ agricoltura fuori dall’organizzazione mondiale del commercio, e sicuramente ci faremo molti nemici, ma credo anche molti amici. Ricordatevi sempre che quando ci sono le idee, poi dei soldi si trovano. E comunque ridurre la questione della fame e povertà nel mondo a una questione di soldi, vuol dire riconoscere un potere centrale a quelle organizzazioni finanziarie che ci hanno portate alla crisi del 2008. Sono i governi che devono riprendersi in mano le responsabilità dei loro paesi. Ma non governi chiusi, che dettano legge, ma governi aperti al dialogo, che rispettino di più le opinioni altrui e quindi accettino di partire su approcci più centrati sul dialogo e negoziazione. Ma anche questo stava già scritto nella dichiarazione finale dell’ ICARRD, andate a leggerla e troverete tutto il programma delle cose da fare e soprattutto come farle.
CS: Restano ancora molti temi, ma per una questione di spazio e tempo dobbiamo chiudere qui. Vuol fare un’ultima considerazione?
JDM: Possiamo ricordare la logica che sottintende a questo programma: mentre il meccanismo che crea sottosviluppo ha padri ben conosciuti, se vogliamo venirne fuori bisogna partire da una costruzione congiunta, partendo dalle diversità locali, di produzione, di tecniche e di prodotti, rispettando di più l’essere umano che deve tornare al centro del processo. Questo vuol dire lavorare molto sullo spirito di squadra perché non si può pensare a un direttore generale come a una specie di dio. Vuol dire parlar chiaro ai membri di questa organizzazione, che non sono solo i governi, ma tutti i contadini e contadine del mondo per dir loro come questi cambiamenti dipendano da una volontà reale, che non possiamo garantire perché ogni governo va rispettato e dipenderà in primis da loro se si cambierà o no. Ma anche da meccanismi trasparenti di controllo in cui sia possibile associare anche altri attori, soprattutto quelli la cui parola ha sempre contato poco, le organizzazioni contadine e i movimenti sociali. Ma dipenderà anche da quella che chiamo la “moral suasion” che potremo esercitare nei confronti dei paesi membri, per spingere su quei principi che abbiamo illustrato prima. Cambiare la struttura agraria per cambiare, un po’, il potere e la sua ripartizione, e tutto questo per evitare non solo le future crisi alimentari ma per ridare un senso a questo stare assieme su questa unica Terra che abbiamo a disposizione.
lunedì 28 marzo 2011
L 14: La fortuna non esiste - Mario Calabresi
2009, Editore Mondadori (collana Strade blu. Non Fiction)
"Non importa quante volte cadi. Quello che conta è la velocità con cui ti rimetti in piedi." Come si esce da una crisi, come si supera una perdita, un insuccesso, un fallimento? C'è chi ha avuto la forza di rimettersi in piedi dopo che l'azienda in cui lavorava ha chiuso, chi ha rifiutato di arrendersi dopo che la recessione lo aveva costretto a vendere la casa in cui viveva e a partire per chissà dove, chi ha ritrovato la forza di andare avanti dopo che un lutto sembrava avergli tolto una ragione per vivere. Due anni in viaggio attraverso l'America, trentasei Stati, l'elezione presidenziale più emozionante che si ricordi e tante vite di gente comune. Ma al centro di tutto questo per Mario Calabresi c'è una sola domanda: che cosa accade nel cuore di chi cade e trova la forza di rialzarsi? Magari con fatica, con dolore, ma con tenacia incrollabile e soprattutto senza aspettare la fortuna? Qual è il segreto di una nazione e della sua gente, capace da sempre - ma oggi più che mai - di reinventarsi da zero, di darsi una seconda chance, di eleggere un presidente nero contro ogni previsione, di rimettersi in cammino anche dopo che la più grave recessione del dopoguerra ha travolto la vita di milioni di persone?
La recensione di IBS libri
"Prima si semina, poi si coltiva e solo alla fine si raccoglie". Potrebbe essere questo slogan, tratto dall'ultima campagna elettorale di Barack Obama, quella del Change promesso, il messaggio che Mario Calabresi vuole lanciare ai lettori di questo suo nuovo libro. Il neodirettore de La Stampa ha raccolto in queste pagine una serie di ritratti dell'America di oggi che vuole rialzarsi dalla crisi del 2008, racconti frutto del suo lavoro di inviato per la Repubblica al seguito del presidente degli Stati Uniti, dai quali emerge forte la capacità di chi impara a seminare idee, imprese o progetti nelle terre impossibili, la tenacia di tutti coloro che hanno fede nel fatto che prima o poi «il raccolto arriverà».
Un libro positivo sulla voglia di fare, di crescere, su quell'"ottimismo della volontà" di gramsciana memoria, che il nostro Paese sembra avere scordato, un libro che parla di quartieri rinati dal nulla, di un bambino poliomelitico e analfabeta a 13 anni che, per amore di una scatola di matite colorate, riesce a convincere un medico a farlo studiare e camminare. Calabresi parla dell'America, ma sembra rivolgersi al suo Paese. Narra esperienze vere, dignitose, che scuotono dall'inerzia, come quella dei 738 operai della General Motors che una volta licenziati dalla fabbrica di una vita, dove avevano lavorato anche i loro nonni, per il fallimento delle vendite degli enormi Suv da 57.000 dollari l'uno, si sono tutti iscritti al college insieme ai ragazzini per tornare a studiare. Col sussidio di disoccupazione si sono rimessi sui libri, hanno preso lezioni di informatica, frequentato corsi per diventare cuoco, poliziotto, massaggiatrice, infermiere, tecnico dei pannelli solari, radiologo, agricoltore biologico. Per queste persone, come recita il titolo del libro, non solo «la fortuna non esiste», ma «la differenza tra un disastro e un'avventura è solo la tua attitudine». Una bella iniezione di fiducia che arriva da persone che si sono rialzate e che avevano perso tutto, chi la casa, chi il lavoro, chi una o due gambe. Sono persone rinate a nuova vita, proprio come successe alla nonna dell'autore, Maria Tessa, che il 5 gennaio 1915, in una fredda casa di Torino, era stata data come nata morta per l'emorragia della madre. Fu invece, miracolosamente, salvata da un dottore che ebbe la voglia di scommettere sulla vita, il coraggio di assumersi il rischio di nutrirla, accudirla e crescerla quando gli altri l'avevano già data per morta.
Bellino, si legge in un attimo, alcune delle storie sono molto toccanti e ti danno coraggio per affrontare ogni giorno le tue rogne. Non va nella top ten ma ci si avvicina.
giovedì 24 marzo 2011
L.13: Morituri - Yasmina Khadra
Si vous avez manqué le début (quatrième de couverture) :
De ma fenêtre, je peux voir la misère de la casbah, sa noirceur de rinçure et au bout, la Méditerranée. Il fut un temps où, de mon mirador de patriote zélé, il me semblait que la noblesse naissait de ces gourbis meurtris par la guerre et les déconvenues. C'était le temps où Alger avait la blancheur des colombes et des ingénuités. C'était le temps des slogans, du chauvinisme ; le temps où le Mensonge, mieux qu'un pépé mythique, savait nous conter fleurette.
Aujourd'hui, de sous les décombres des abus, la Nation retrousse ses robes sur des avortons terrifiants, et mon havre de fierté supplante en laideur la plus horrible des barbaries. Désormais, dans mon pays, il y a des gosses que l'on mitraille simplement parce qu'ils vont à l'école, et des filles que l'on décapite parce qu'il faut bien faire peur aux autres.
Désormais, dans mon pays, à quelques prières du Bon Dieu, il y a des jours qui se lèvent uniquement pour s'en aller, et des nuits qui ne sont noires que pour s'identifier à nos consciences...
Les dix premières lignes :
Saigné aux quatre veines, l'horizon accouche à la césarienne d'un jour qui, finalement, n'aura pas mérité sa peine. Je m'extirpe de mon plumard, complètement dévitalisé par un sommeil à l'affût du moindre friselis. Les temps sont durs : un malheur est si vite arrivé.
Mina ronfle à portée de mon déplaisir, épaisse comme une pâte rancissante, un bout de nichon négligemment déployé sur la bordure du drap. Elle est loin, l'époque où je me l'envoyais au détour du plus innocent des attouchements (...).
Edition originale : Baleine - Mars 1997
Dernière édition poche : Folio Policier - Octobre 1999
Sarebbe stata la scoperta dell'anno, se non fosse per la mia memoria corta. Comprato per caso l'ultima volta a Parigi, letto (anzi divorato) in un hotel a Al Fasher Khadra entra dritto dritto nella top ten dell'anno. Assolutamente consigliato. Vome dicevo prima, mi ero già scordato aver letto, alcuni anni fa, L'attentatrice, gran libro anche quello che se fosse nella lista 2011 andrebbe anche quello nella top ten.
Occhio: molti dei suoi libri sono usciti anche in italiano dalla E/O.
martedì 22 marzo 2011
Al Fasher 2:
Le case dove viviamo e lavoriamo. Parto da qui per descrivervi questo posto. Secondo quanto ho letto qui piove poco, 200 mm all'anno, un deserto, con ridotte riserve sotterranee per cui l'acqua è realmente un bene ultraprezioso. Il sole è forte come ve lo potete immaginare, e quindi bisogna coprirsi sia per questo sia per la sabbia.
Le case (i compounds) sono tutti con i tetti piatti, finestre piccole con una cucina centrale e le camere attorno. Credo si paghi 35 dollari a notte per una camera spaziosa con zanzariera e senza colazione al mattino.
Gli uffici, come il nostro, hanno il piano terra per uso ufficio e il piano superiore dove vivono i consulenti internazionali, 3-4 camere, un bagno e una cucina. Dato che alle 7 c'è il coprofuoco meglio non avere molta strada da fare tra casa e ufficio.
Il pranzo è stato come me lo ricordavo: su un gran vassoio ti portano del pane tipo la pita greca, un pentolino con della carne in salsa (molta salsa, un po' di carote e poca carne, giusto per avere l'odore), un paio di frittatine, un piattino di cipolla e anche un piattino di una specie di spaghetti. Acqua per accompagnare il tutto e poi caffè o tè. Si mangia con le mani per cui hai interesse a pulirti prima, e dopo.
Abbiamo fatto il nostro corso di gestione dei conflitti con un gruppo di una quindicina di rappresentanti, uomini e donne, dalle 3 località dove lavoriamo (Nord, Ovest e Sud) e di diversa componente etnica. Devo dire che e’ andata molto bene, chiaro parliamo sempre di gocce nel deserto ma almeno la sensazione che queste gocce ci siano serve a qualcosa. Di fatto cosa gli diciamo? Che non abbiamo soluzioni fatte, che possiamo aiutarli nella misura in cui loro hanno voglia di farlo, sempre e quando capiscano che il loro futuro ce l’hanno in mano. Aiutarli a capire che serve modestia, volonta’ di cercare le soluzioni, pazienza e una capacita’ di rendersi obiettivi che non e’ sempre facile. Li facciamo giocare con dei giochi di ruolo, perche’ provino a negozare, rispettando gli interessi e le visioni degli altri, non parliamo di diritti perche’ e’ parola proibita. Basta usarla in pubblico e sei su un aereo immediatamente.
Chiudiamo con la voglia di tornare a vederci nelle loro zone, a Melit, e che loro ci raccontino dei casi che saranno riusciti a risolvere nel frattempo. Fanno molto riferimento alla Conferenza realizzata in gennaio a El Sayah, noi abbiamo solo facilitato il percorso ma li sono venuti in tanti, da vari orizzonti e sono usciti da li’ con impegni concreti che sembra comincino a prendere forma. Piccole gocce crescono.
Eccomi sulla foto con uno dei Nazer (una specie di Re)del gruppo Zayadia di Melit
Al Fasher: 21 marzo - primo giorno di primavera
Ed eccoci arrivati nella capitale del Darfur. Fra un po' andrò a fare il security briefing e ne saprò un po' di più. Per il momento mi accontento di quanto mi hanno detto i colleghi d'ufficio di qua.
Prima cosa: niente foto. Rischi non solo di esser sbattuto fuori ma, peggio, di esser messo dentro. Secondo: alle 19.00 scatta il coprifuoco, tutti a casa, salvo quando fanno dei parties che però devono essere autorizzati dall'alto considerando che è necessaria una scorta armata per muoversi, in pulman.
La città è una garnison town, una fortezza militare, dove gran parte della popolazione, al di là degli IDPs (sfollati) è militare. In realtà la maggioranza è composta da sfollati che sono qui oramai da anni, in campi di fortuna, tende tirate su alla meglio ma non ancora baracche, che sarebbe il primo segno di installazione vera e propria. A psanne saranno un paio di milioni e il governo ha annunciato, l'anno scorso, l'intenzione di riportarne qua un altro milione e mezzo. Date le condizioni di (in)sicurezza fuori dalle città, difficile capire il senso dell'operazione. Politicamente vorrebbero far vedere che le cose cominciano a stabilizzarsi ma secondo i colleghi qui di stabilizzato c'è solo la precarietà. In centro città girano armati e tutti i giorni si sentono spari.
In tre anni sono state rubate qualcosa come trecento gipponi, mica bruscolini. Comparato con altre situazioni emergenziali mi dicono che qui il problema sia lo stress psicologico. In qualsiasi momento quelli della sicurezza nazionale possono decidere di te e della tua organizzazione: l'hanno già fatto con varie ong e anche con funzionari delle UN. Ti danno al massimo 24 ore e poi fuori. Tutto il personale gira con radio e una volta al giorno devono fare un check per vedere che tutto sia in ordine dato che in qualsiasi momentio possono dare l'ordine di rientrare immediatamente alla base per ragioni di sicurezza.
La violenza c'è, ci sono posti dove ancora adesso le UN non possono andare malgrado ci siano campi di rifugiati e il dialogo col governo non è cosa semplice. La ricostruzione di un minimo di tessuto sociale e di convivenza fra amministrazione consuetudinaria e instituzioni statali prenderà ancora molti anni, se mai riusciranno a farcela. La question di fondo è capire la volontà che ci mettano le parti ed è ovvio che chi ha più potere ha più responsabilità e quindi deve fare il primo passo, nel buon senso ovviamente.
Più passa il tempo e più sarà difficile immaginare che gi sfollati abbiano voglia un giorno di tornare in campagna. Questa è una lezione che abbiamo imparato oramai: il cammino è quasi sempre a senso unico, quando esci dalla campagna per andare verso le città, anche se in campi di rifugiati, difficilmente torni indietro dopo, cerchi di sopravvivere in qualche modo, legale o illegale. La campagna, il mondo rurale dappertutto è stato talmente bistrattato che oramai viene sempre più associato a valori negativi, da cui fuggire: in città ci sono le luci, l' acqua, le scuole, i mercati e magari anche un lavoro. Magari poi queste cose le vedi da fuori, ma il sogno che siano lì a portata di mano mentre quando sei in campagna non hai nemmeno il sogno di queste cose, fa sì che le nuove generazioni, particolarmente se hanno già passato 4-5 anni nei campi, non avranno voglia di tornare indietro.
Quindi questo può significare meno pressione sulle terre e, in teoria, una possibilità di risolvere parte dei problemi con i pastori (arabi). Ma in realtà queste due economie, quella contadina e quella nomade erano funzionali una all'altra e distruggendone una l'altra soffrirà ugualmente.
Istituzioni deboli, un quadro giuridico complesso e una sovrapposizione di leggi federali e statali alle quali si sommano le regole consuetudinarie, fanno sì che ci troviamo di fronte al più grande casse-tete (rompicapo) per quanto riguarda la questione risorse naturali e processo di pace.
In teoria cosa si dovrebbe fare è chiaro (almeno a noi): una volontà reale del governo di voler rispettare i diritti storici anche se questo può significare andare contro le aspettative di quei gruppi arabi nomadi che hanno aiutato il governo contro l'insurgenza locale nell'aspettativa di prendersi le loro terre una volta cacciate via le popolazioni locali. Questo è il passo centrale. Senza questa volontà chiara e affermata non si va da nessuna parte. Poi si comincia a lavorare dall'altra parte, con le comunità che non hanno più fideucia nello Stato, per cercar pian piano a mettere assieme delle attività concrete che possano migliorare la loro vita e nello stesso tempo cominciare un lento processo di riconciliazione con le istituzioni, cominciando con quelle tecniche, ministero dell' agricoltura, allevamento, con cui si può stabilire un dialogo tecnico.
Con qualcuno che faciliti questi processi, sia a livello macro che a livello locale, pian piano si potrebbero trovare delle strade per lavorare assieme. Bisognerà fare i conti con variabili più strutturali, quali l'aumento della popolazione, molto evidente anche al di là degli sfollati, in un contesto geografico difficile con risorse limitate e dove il cambiamento climatico comincia a dare segni concreti, con maggiori siccità. Più gente, meno terra e meno acqua, insomma un quadro difficile, ma se riusciamo a mettere radici qui proveremo a far qualcosa in questa direzione.
La foto e' presa sulla scalainterna dell'ufficio FAO, emblematica del persorso che dovremo fare.
sabato 19 marzo 2011
Free, Prior and Informed Consent in REDD+
taken from: http://www.redd-monitor.org/2011/03/17/free-prior-and-informed-consent-in-redd/
By Chris Lang, 17th March 2011
A new report published by The Center for People and Forests (RECOFTC) and the German Agency for International Cooperation (GIZ) looks at free, prior and informed consent in REDD+. The report is, according to the Introduction, “targeted at people concerned with the design and implementation of REDD+ projects or programs.”
RECOFTC and GIZ’s report can be downloaded here: “Free, Prior, and Informed Consent in REDD+: Principles and Approaches for Policy and Project Development” (1.4 MB).[*]
In 2005, the United Nations Permanent Forum on Indigenous Issues endorsed a summary of FPIC:
Elements of Free, Prior, and Informed Consent
Free should imply no coercion, intimidation or manipulation;
Prior should imply consent has been sought sufficiently in advance of any authorization or commencement of activities and respect of time requirements of indigenous consultation/consensus processes;
Informed – should imply that information is provided that covers (at least) the following aspects:
a. The nature, size, pace, reversibility and scope of any proposed project or activity;
b. The reason/s or purpose of the project and/or activity;
c. The duration of the above;
d. The locality of areas that will be affected;
e. A preliminary assessment of the likely economic, social, cultural and environmental impact, including potential risks and fair and equitable benefit sharing in a context that respects the precautionary principle;
f. Personnel likely to be involved in the execution of the proposed project (including indigenous peoples, private sector staff, research institutions, government employees, and others); and
g. Procedures that the project may entail.
Consent
Consultation and participation are crucial components of a consent process. Consultation should be undertaken in good faith. The parties should establish a dialogue allowing them to find appropriate solutions in an atmosphere of mutual respect in good faith, and full and equitable participation. Consultation requires time and an effective system for communicating among interest holders. Indigenous peoples should be able to participate through their own freely chosen representatives and customary or other institutions. The inclusion of a gender perspective and the participation of indigenous women are essential, as well as participation of children and youth as appropriate. This process may include the option of withholding consent. Consent to any agreement should be interpreted as indigenous peoples having reasonably understood it.
The GIZ and RECOFTC report consists of three sections:
REDD+ and the importance of Free, Prior, and Informed Consent (FPIC):
A reference section that summarises key information and describes a process that respects FPIC; and
A guidelines section including 12 aspects of a generic process to respect the rights of indigenous peoples and local communities to FPIC.
The report provides a very good overview of why FPIC is important for REDD. It also notes some of the potential and actual problems for indigenous peoples. For example, if indigenous peoples are to benefit from payments through REDD, that will involve changes to the way that indigenous peoples and local communities manage their forests (otherwise there will be no difference from business as usual, or the “baseline for current greenhouse gas emissions from degradation/deforestation,” as it is described in the report):
These changes may affect traditional practices such as swidden farming; controlled burning to aid hunting and grazing; and the use of timber and other forest products for subsistence or sale. REDD+ policy developments, pilot projects, and demonstration areas may therefore have significant direct impacts on hundreds of millions of forest-dependent people in the Asia-Pacific region. It has the potential to affect not just their livelihoods, welfare, and income, but also their social order, identity, and culture. It is thus vital that the needs, rights, and interests of these peoples are recognized and addressed in the design and implementation of REDD+ projects.
The report notes that governments are also interested in benefiting from REDD, raising crucial questions about whose forest it is (and who owns the carbon stored in the forest – which may not be the same as who owns the forest):
As governments attempt to take advantage of the potential financial value of standing forest through REDD+, it is not clear how they will act. Will they attempt to resolve these disputes by recognizing the rights of indigenous peoples and local communities, as required by international instruments and law? Or will they try to assert state control over the land and the carbon stored on and in it? In the latter case, loss of access to forests and a denial of the right to a share of REDD+ benefits could have dire, long-term effects on the welfare and resilience of these communities.
The report lists the potential serious risks for indigenous peoples and local communities associated with REDD projects and policies:
Violations of customary land rights and harsh enforcement measures. This can lead to loss of access to forests for subsistence and income generation needs, land use conflicts, and physical displacement from forests.
Marginalization by new land-use zoning exercises. Governments might undertake such exercises to capitalize on forest carbon revenues for the state, stalling or reversing the recent trends of decentralizing forest ownership and management responsibilities to communities.
Decoupling forest carbon rights from forest management or ownership rights, thereby blocking communities’ legal right to financially benefit from new forest carbon projects.
Inability to participate in Payment for Ecosystem Services (PES) schemes, including REDD+, due to a lack of property rights (to forests or forest carbon), information, and high implementation and transaction costs.
Exploitative carbon contracts. These could lead communities to unknowingly accept terms that sign away land use rights, assume liability for forest loss, or accept payments that undervalue the opportunity costs of foregone land use.
Capture by elites (from within or outside the community) of intended REDD+ benefits due to inadequate forest governance systems.
Decreased production of food locally, creating food security risks and deepening poverty.
FPIC, the report hopes, can help address or avoid at least some of these issues. “Part of the motivation for ensuring FPIC is respected as a requirement for REDD+ mechanisms is to give rights holders the power to veto REDD+ activities or policies on the basis of ‘unreasonable claims.’”
Respecting the right to FPIC cannot be reduced to a process with boxes that can be ‘ticked’ as they are completed. The right of indigenous peoples to give or withhold their consent to developments that affect their territory is part of their collective right to self determination, which includes the right to determine what type of process of consultation and decision making is appropriate for them. Hence, one of the first stages of respecting the right to FPIC is agreement with the relevant community on the process itself. As indigenous peoples and local communities vary greatly in their histories, institutions, and approaches to resource management, the processes that they agree to undertake will be varied.
FPIC is a right. It is not a linear process that ends with the signing of an agreement by the community. By recognizing the right of indigenous peoples and local communities to be treated as the owners and managers of their customary territory, FPIC guarantees them a decisive voice at every stage of development planning and implementation for projects that affect them. FPIC needs to be understood as a right that requires the project developer to undertake an ongoing process of communication, with consent sought at key stages in the process.
By Chris Lang, 17th March 2011
A new report published by The Center for People and Forests (RECOFTC) and the German Agency for International Cooperation (GIZ) looks at free, prior and informed consent in REDD+. The report is, according to the Introduction, “targeted at people concerned with the design and implementation of REDD+ projects or programs.”
RECOFTC and GIZ’s report can be downloaded here: “Free, Prior, and Informed Consent in REDD+: Principles and Approaches for Policy and Project Development” (1.4 MB).[*]
In 2005, the United Nations Permanent Forum on Indigenous Issues endorsed a summary of FPIC:
Elements of Free, Prior, and Informed Consent
Free should imply no coercion, intimidation or manipulation;
Prior should imply consent has been sought sufficiently in advance of any authorization or commencement of activities and respect of time requirements of indigenous consultation/consensus processes;
Informed – should imply that information is provided that covers (at least) the following aspects:
a. The nature, size, pace, reversibility and scope of any proposed project or activity;
b. The reason/s or purpose of the project and/or activity;
c. The duration of the above;
d. The locality of areas that will be affected;
e. A preliminary assessment of the likely economic, social, cultural and environmental impact, including potential risks and fair and equitable benefit sharing in a context that respects the precautionary principle;
f. Personnel likely to be involved in the execution of the proposed project (including indigenous peoples, private sector staff, research institutions, government employees, and others); and
g. Procedures that the project may entail.
Consent
Consultation and participation are crucial components of a consent process. Consultation should be undertaken in good faith. The parties should establish a dialogue allowing them to find appropriate solutions in an atmosphere of mutual respect in good faith, and full and equitable participation. Consultation requires time and an effective system for communicating among interest holders. Indigenous peoples should be able to participate through their own freely chosen representatives and customary or other institutions. The inclusion of a gender perspective and the participation of indigenous women are essential, as well as participation of children and youth as appropriate. This process may include the option of withholding consent. Consent to any agreement should be interpreted as indigenous peoples having reasonably understood it.
The GIZ and RECOFTC report consists of three sections:
REDD+ and the importance of Free, Prior, and Informed Consent (FPIC):
A reference section that summarises key information and describes a process that respects FPIC; and
A guidelines section including 12 aspects of a generic process to respect the rights of indigenous peoples and local communities to FPIC.
The report provides a very good overview of why FPIC is important for REDD. It also notes some of the potential and actual problems for indigenous peoples. For example, if indigenous peoples are to benefit from payments through REDD, that will involve changes to the way that indigenous peoples and local communities manage their forests (otherwise there will be no difference from business as usual, or the “baseline for current greenhouse gas emissions from degradation/deforestation,” as it is described in the report):
These changes may affect traditional practices such as swidden farming; controlled burning to aid hunting and grazing; and the use of timber and other forest products for subsistence or sale. REDD+ policy developments, pilot projects, and demonstration areas may therefore have significant direct impacts on hundreds of millions of forest-dependent people in the Asia-Pacific region. It has the potential to affect not just their livelihoods, welfare, and income, but also their social order, identity, and culture. It is thus vital that the needs, rights, and interests of these peoples are recognized and addressed in the design and implementation of REDD+ projects.
The report notes that governments are also interested in benefiting from REDD, raising crucial questions about whose forest it is (and who owns the carbon stored in the forest – which may not be the same as who owns the forest):
As governments attempt to take advantage of the potential financial value of standing forest through REDD+, it is not clear how they will act. Will they attempt to resolve these disputes by recognizing the rights of indigenous peoples and local communities, as required by international instruments and law? Or will they try to assert state control over the land and the carbon stored on and in it? In the latter case, loss of access to forests and a denial of the right to a share of REDD+ benefits could have dire, long-term effects on the welfare and resilience of these communities.
The report lists the potential serious risks for indigenous peoples and local communities associated with REDD projects and policies:
Violations of customary land rights and harsh enforcement measures. This can lead to loss of access to forests for subsistence and income generation needs, land use conflicts, and physical displacement from forests.
Marginalization by new land-use zoning exercises. Governments might undertake such exercises to capitalize on forest carbon revenues for the state, stalling or reversing the recent trends of decentralizing forest ownership and management responsibilities to communities.
Decoupling forest carbon rights from forest management or ownership rights, thereby blocking communities’ legal right to financially benefit from new forest carbon projects.
Inability to participate in Payment for Ecosystem Services (PES) schemes, including REDD+, due to a lack of property rights (to forests or forest carbon), information, and high implementation and transaction costs.
Exploitative carbon contracts. These could lead communities to unknowingly accept terms that sign away land use rights, assume liability for forest loss, or accept payments that undervalue the opportunity costs of foregone land use.
Capture by elites (from within or outside the community) of intended REDD+ benefits due to inadequate forest governance systems.
Decreased production of food locally, creating food security risks and deepening poverty.
FPIC, the report hopes, can help address or avoid at least some of these issues. “Part of the motivation for ensuring FPIC is respected as a requirement for REDD+ mechanisms is to give rights holders the power to veto REDD+ activities or policies on the basis of ‘unreasonable claims.’”
Respecting the right to FPIC cannot be reduced to a process with boxes that can be ‘ticked’ as they are completed. The right of indigenous peoples to give or withhold their consent to developments that affect their territory is part of their collective right to self determination, which includes the right to determine what type of process of consultation and decision making is appropriate for them. Hence, one of the first stages of respecting the right to FPIC is agreement with the relevant community on the process itself. As indigenous peoples and local communities vary greatly in their histories, institutions, and approaches to resource management, the processes that they agree to undertake will be varied.
FPIC is a right. It is not a linear process that ends with the signing of an agreement by the community. By recognizing the right of indigenous peoples and local communities to be treated as the owners and managers of their customary territory, FPIC guarantees them a decisive voice at every stage of development planning and implementation for projects that affect them. FPIC needs to be understood as a right that requires the project developer to undertake an ongoing process of communication, with consent sought at key stages in the process.
EU and Brazil conning the Mozambican forests
not new, but seemed important to remember. This is taken from:
http://www.salvaleforeste.it/en/201007211212/eu-and-brazil-conning-the-mozambican-forests.html
Wednesday, 21 July 2010 06:16
The agrement was signed last week in Brasilia by European Council President Herman Van Rompuy, European Commission chief Jose Manuel Barroso and Brazilian President Luiz Inácio Lula da Silva. The so called "triangular co-operation" initiative, will bring the EU and Brazil to work together in Portuguese speaking parts of Africa, Haiti and East Timor. The development of renewable energy is likely to be a central theme, and a first step will see the EU and Brazil sign an agreement with Mozambique this week to develop bioelectricity and biofuels projects.
Brazilian companies are world leaders in the production of biofuels and are looking to expand their operations, while the EU is looking to increase its biofuel domestic consume, in order to meet its target of sourcing 20 percent of its energy needs from renewable sources by 2020.
But projects for expansion of fuel crops in Mozambique – already a leading African producer of biofuels – raised critics from environmental groups. The initiative, they say, will simply serve to displace people from their land, exacerbate food shortages and pose a threaten to the forests.
"The expansion of biofuels in our country is transforming natural forest and vegetation into fuel crops, is taking away fertile farmland from communities growing food, and creating poor working conditions and conflicts with local people over land ownership - says Anabela Lemos, from Friends of the Earth Mozambique - We want real investment in agriculture that allows us to produce food and not fuel for foreign cars."
A new Friends of the Earth International report, ‘The Jatropha trap’, evaluates jatropha production in Mozambique and highlights the significant gap between the rhetoric and reality. The expansion of biofuel crops in Mozambique has already been widely criticised for taking away fertile farmland used by communities to grow food, poor working conditions for local workers and conflicts with local people over land ownership. Biofuel investors, mainly European and other foreign companies, have already applied for the rights to use around 4.8 million hectares of land in Mozambique - nearly one-seventh the country's available arable land.
Versione italiana
L'accordo è stato firmato a Brasilia, la scorsa settimana, tra il presidente del Consiglio europeo Herman Van Rompuy, il Presidente della Commissione europea Jose Manuel Barroso e il Presidente brasiliano Luiz Inácio Lula da Silva. Sul tavolo negoziale una serie di progetti in paesi lusofoni, dal Mozambico, ad Haiti, a Timor Est. Lo sviluppo delle energie rinnovabili, e in particolare del biodiesel è il tema centrale, e il primo accordo tra Unione Europea e Brasile riguarda proprio lo sviluppo di colture per la produzione di biocarburanti in Mozambico.
L'industria brasiliana dei biocarburanti è già leader mondiale, e mira ad espandere le proprie attività, mentre l'Unione europea sta promuovendo l'utilizzo dei biocarburanti, per raggiungere il suo obiettivo di un 20 per cento di energia da fonti rinnovabili entro il 2020.
Ma i progetti di espansione delle colture da biodiesel in Mozambico - già uno dei principali produttori africani di biocarburanti - sono stati criticati dai gruppi ambientalisti, poichè causeranno lo spostamento forzato di milioni di persone, aggravando la sicurezza alimentare e minacciando le foreste.
"L'espansione dei biocarburanti nel nostro paese sta trasformando foreste naturali e la vegetazione spontanea in piantagioni, mentre sottrae fertili terreni agricoli all'agricoltura di sussistenza, alla produzione di cibo per le popolazioni locali, mentre si diffondono i conflitti con le comunità locali più di proprietà della terra - spiega Anabela da Lemos J di Friends of the Earth Mozambico- Vogliamo investimenti che consentano di produrre cibo per la nostra gente e non carburante per le automobili straniere ".
Un nuovo rapporto di Friends of the Earth, 'La trappola della Jatropha', fa il bilancio della produzione di jatropha in Mozambico e sottolinea il divario tra la retorica e la realtà. L'espansione delle colture di biocarburanti in Mozambico è già stato più volte criticato per le sue conseguenze: erosione delle foreste e sottrazione di terre fertili alla produzione di cibo, in un paese già martoriato dalla fame, mentre crescono i conflitti con la popolazione locale sulla proprietà della terra. Intanto sono sempre di più le imprese europee che investono nel biodiesel, e sono ormai state presentate richieste su 4,8 milioni di ettari di terreni in Mozambico, un'area vasta due volte la Sicilia.
http://www.salvaleforeste.it/en/201007211212/eu-and-brazil-conning-the-mozambican-forests.html
Wednesday, 21 July 2010 06:16
The agrement was signed last week in Brasilia by European Council President Herman Van Rompuy, European Commission chief Jose Manuel Barroso and Brazilian President Luiz Inácio Lula da Silva. The so called "triangular co-operation" initiative, will bring the EU and Brazil to work together in Portuguese speaking parts of Africa, Haiti and East Timor. The development of renewable energy is likely to be a central theme, and a first step will see the EU and Brazil sign an agreement with Mozambique this week to develop bioelectricity and biofuels projects.
Brazilian companies are world leaders in the production of biofuels and are looking to expand their operations, while the EU is looking to increase its biofuel domestic consume, in order to meet its target of sourcing 20 percent of its energy needs from renewable sources by 2020.
But projects for expansion of fuel crops in Mozambique – already a leading African producer of biofuels – raised critics from environmental groups. The initiative, they say, will simply serve to displace people from their land, exacerbate food shortages and pose a threaten to the forests.
"The expansion of biofuels in our country is transforming natural forest and vegetation into fuel crops, is taking away fertile farmland from communities growing food, and creating poor working conditions and conflicts with local people over land ownership - says Anabela Lemos, from Friends of the Earth Mozambique - We want real investment in agriculture that allows us to produce food and not fuel for foreign cars."
A new Friends of the Earth International report, ‘The Jatropha trap’, evaluates jatropha production in Mozambique and highlights the significant gap between the rhetoric and reality. The expansion of biofuel crops in Mozambique has already been widely criticised for taking away fertile farmland used by communities to grow food, poor working conditions for local workers and conflicts with local people over land ownership. Biofuel investors, mainly European and other foreign companies, have already applied for the rights to use around 4.8 million hectares of land in Mozambique - nearly one-seventh the country's available arable land.
Versione italiana
L'accordo è stato firmato a Brasilia, la scorsa settimana, tra il presidente del Consiglio europeo Herman Van Rompuy, il Presidente della Commissione europea Jose Manuel Barroso e il Presidente brasiliano Luiz Inácio Lula da Silva. Sul tavolo negoziale una serie di progetti in paesi lusofoni, dal Mozambico, ad Haiti, a Timor Est. Lo sviluppo delle energie rinnovabili, e in particolare del biodiesel è il tema centrale, e il primo accordo tra Unione Europea e Brasile riguarda proprio lo sviluppo di colture per la produzione di biocarburanti in Mozambico.
L'industria brasiliana dei biocarburanti è già leader mondiale, e mira ad espandere le proprie attività, mentre l'Unione europea sta promuovendo l'utilizzo dei biocarburanti, per raggiungere il suo obiettivo di un 20 per cento di energia da fonti rinnovabili entro il 2020.
Ma i progetti di espansione delle colture da biodiesel in Mozambico - già uno dei principali produttori africani di biocarburanti - sono stati criticati dai gruppi ambientalisti, poichè causeranno lo spostamento forzato di milioni di persone, aggravando la sicurezza alimentare e minacciando le foreste.
"L'espansione dei biocarburanti nel nostro paese sta trasformando foreste naturali e la vegetazione spontanea in piantagioni, mentre sottrae fertili terreni agricoli all'agricoltura di sussistenza, alla produzione di cibo per le popolazioni locali, mentre si diffondono i conflitti con le comunità locali più di proprietà della terra - spiega Anabela da Lemos J di Friends of the Earth Mozambico- Vogliamo investimenti che consentano di produrre cibo per la nostra gente e non carburante per le automobili straniere ".
Un nuovo rapporto di Friends of the Earth, 'La trappola della Jatropha', fa il bilancio della produzione di jatropha in Mozambico e sottolinea il divario tra la retorica e la realtà. L'espansione delle colture di biocarburanti in Mozambico è già stato più volte criticato per le sue conseguenze: erosione delle foreste e sottrazione di terre fertili alla produzione di cibo, in un paese già martoriato dalla fame, mentre crescono i conflitti con la popolazione locale sulla proprietà della terra. Intanto sono sempre di più le imprese europee che investono nel biodiesel, e sono ormai state presentate richieste su 4,8 milioni di ettari di terreni in Mozambico, un'area vasta due volte la Sicilia.
Khartoum, fine settimana
Immagini prese dall'hotel dove mi trovo. Interessante il contrasto tra un mondo (arabo) esterno in piena effervescenza, bombe su Bengasi, massacri nello Yemen, una società civile che pian piano si riprende in mano gli spazi perduti in Tunisia ed Egitto, mentre in Bahrein continuano a farsi sparare addosso adesso anche dai sauditi e qui, un silenzio incredibile.
Avendo tempo (mi sono ritrovato bloccato qui durante un intero week end, senza parlare una parola d'arabo e senza conoscere nessuno), ho letto alcuni commenti di altri naviganti su internet al riguardo di questa città che tutti definiscono rumorosa e caotica. Io ho esattamente la sensazione opposta.
Arrivato in piena notte, alle 2.20, cosa normale da queste parti, l'autista mi ha portato all'hotel passando davanti a quello che deve essere il ministero o dell'interno o dei servizi segreti e, come segnale dell'attenzione data al posto, fuori a far la guardia c'era una "tecnica" (jeep con mitragliatrice montata sul retro) con l'ometto con la mano pronta a sparare al minimo cenno di rogne.
L'hotel è abbastanza centrale, ma non una zona residenziale per ricchi per cui mi immaginavo sentire i soliti rumori della vita quotidiana, e invece .. nada de nada. Le voci del muezzin le senti, ma per il resto nulla.
Le volte precedenti che sono stato qui mi è capitato di passare nella zona universitaria, simile a tutte le università che conosciamo, tantissimi studenti e studentesse, caciaroni, allegri e simpatici, una tradizione universitaria molto antica in Sudan e ti vien da chiederti immediatamente cosa pensino questi giovani, di quello che succede più a nord (la Libia confina col Sudan) e di quello che succede (o non succede) qui. Difficile saperlo, sia per il pochissimo tempo che passerò qui adesso, sia per le barriere linguistiche: qui all'università cominciano a preferire studiare il cinese invece dell'inglese dato che vedono ilritmo cinese come un possibile modello per il loro paese, per cui questo non facilita i contatti.
Internet è libero, puoi leggere e scrivere come vuoi, ma per prendere foto devi aver un photo permit, per cui devi star attento.
Un paio di mesi fa leggevo un articolo sul Guardian di un tipo che sosteneva che il presidente Bashir avrebbe accettato facilmente la separazione del Sud per due ragioni: la prima perchè gli avrebbe permesso riguadagnare punti e tornare nel circuito internazionale e la seconda perchè liberandosi della parte non islamica poteva finalmente dare corso al suo sogno di impiantare una charia vera e propria, stile iraniano. Devo ammettere che la cosa mi ha molto sorpreso perchè essendo il presidente un militare e non un religioso, mi sembra una scelta strana che rischierebbe di sottrargli il potere per farlo finire nelle mani degli Ulema. E' vero che il risultato del referendum è stato accettato molto (troppo?) facilmente, senza nessun lamento ma io resto dubbioso sulla seconda parte. Vedo un mondo femminile che non sembra abbassare la testa facilmente. Mi dicono che la sitruazione di "gender" sia molto problematica, ma per le strade qui ed anche all'aeroporto nel Darfur le donne esistono, fiere d'esserlo.
Per me è impossibile trarre conclusioni, per cui lascio la pagina aperta.. contando tornarci nei prossimi giorni....
Sudan - Khartoum: 3 giorno
la foto l'ho presa da :http://www.theroadtothehorizon.org
si riferisce a un haboob, una tempesta di sabbia e/o polvere tipica di posti come il Sudan (ma anche il Texas). Una di quelle cose che sei contento di evitare (almeno spero - il periodo attuale essendo incluso i quello a rischio). Trovo queste spiegazioni su internet:
Il nome haboob viene dall'arabo habb, che significa vento. Gli episodi di haboob in Sudan sono spesso associati con temporali e talvolta piccoli tornado. Un haboob dura in genere sulle 3 ore. Gli eventi di questo tipo sono più comuni e più violenti in aprile e maggio, ma possono aver luogo in ogni periodo dell'anno, escluso novembre. La direzione del vento è da nord negli haboob invernali, da est, sudest o sud in quelli, più comuni, primaverili ed estivi. Tipicamente, questo genere di tempeste ha luogo nel tardo pomeriggio durante i mesi più caldi ed è seguita da un po' di pioggia. La capitale sudanese Khartoum sperimenta mediamente 24 haboobs all'anno.
Una tempesta haboob può trasportare e depositare grandi quantità di sabbia o polvere, che si sposta come un muro estremamente denso che può raggiungere l'altezza di 1000 metri e praticamente azzerare la visibilità. Come i suoi cugini scirocco (Mediterraneo, questo in Italia lo conosciamo bene), khamsin (Egitto) e harmattan (Africa occidentale) l'haboob deriva da interazione del vasto anticiclone subtropicale sahariano con masse d'aria umida che entrano o dal Golfo di Guinea o, in inverno, dal Mediterraneo.
L.12: Comedia - Thierry Jonquet
Comedia, récit d’espionnage de Thierry Jonquet paru en 1986, fait l’objet d’une réédition poche. Levée de rideau sur l’œuvre d’un metteur en scène confirmé du roman noir.
Thierry Jonquet, « orfèvre du noir », est un auteur aussi discret qu’incontournable dans l’univers du polar. Cet observateur attentif du monde social puise son inspiration première dans les faits divers. Enlèvements d’enfants, assassinats politiques et meurtres en série : autant de fragments d’une réalité glaçante et sordide, patiemment érigée en intrigue. De cet univers impitoyable, Comedia offre un aperçu exemplaire.
Dans ce roman, un cinéphile surnommé Geronte, ancien homme de théâtre au passé trouble, est surveillé jour et nuit par une équipe d’espions français. Retiré dans une maison sur les bords de la Marne, il ne fréquente qu’un jeune cinéaste désigné sous le pseudonyme de Matamore. Le vieil homme est finalement assassiné par le chef des services spéciaux, l’étrange Comedia. Sa mort est soudaine, sinon involontaire. Elle ne satisfait nullement son meurtrier dont le mobile, inexplicable, remonte à des événements vieux de trente ans. L’équipe de Comedia poursuit sa mission, lancée aux trousses de l’ami du défunt. De la guerre d’Espagne à l’Allemagne de l’Est, l’itinéraire des personnages épouse les dérives de l’histoire contemporaine, en quête d’une vérité impossible à atteindre.
commento personale: non è proprio il migliore che abbia scritto, francamente è sembrato confuso e lento. Solo alla fine si capisce un po' meglio la storia ma, insomma, l'allievo può fare meglio, come avrebbero detto le maestre una volta a scuola.
venerdì 18 marzo 2011
L.11: 38, rue Petrovka - Arkadi et Gueorgui Vaïner
Moscou 1945. La guerre a laissé le pays exsangue., Dans la capitale pourtant quadrillée par la Tcheka et les polices politiques se répand un mal nouveau : la criminalité organisée. Le héros et narrateur, Chaparov, jeune, capitaine encore auréolé de sa bravoure au combat, rejoint les rangs de la brigade criminelle nouvellement créée. Elle est placée sous les ordres du déjà légendaire ; détective Gleb Jeglov, un officier à peine plus âgé que Chaparov, mais dont on devine qu'il n'a pas fréquenté que les champs de bataille. La brigade sera pauvre en hommes, en moyens et, en armes ; mais Jeglov est un génie de la lutte anti-criminelle, un flic et un chef né, bref, un parfait héros pour Chaparov, si ce n'était ce côté obscur qui apparaît parfois dans sa personnalité... En première mission, la brigade part sur les traces d'un gang de tueurs et de voleurs particulièrement habiles connus sous le nom du " Chat noir ". Écrit et publié sous Brejnev par des dissidents notoires, ce roman fut un énorme succès, avec une dizaine de millions d'exemplaires vendus à ce jour en Russie. La télévision d'État en a tiré une série d'une vingtaine d'épisodes qui, aujourd'hui encore, fait le bonheur de l'audimat russe.
Biographie de l'auteur
Georgui et Arkadi Vaïner sont les auteurs de vingt et un: romans traduits- en de nombreuses langues., En France, sont parus La Face cachée de la luné, et, surtout, L'Évangile du bourreau (Gallimard, Série. Noire), dont certains critiques ont écrit qu'il était " un des meilleurs romans du siècle ".
Partenza lenta, ma forse è dipeso dall'essere il primo polar russo che leggo. Finale in crescendo che fa guadagnare agli autori il diritto di essere riletti in altre storie. Interessante lo spaccato sulla società russo-moscovita, soprattutto pensando che è uscito prima che l' URSS sparisse.
Sudan: Lesson n. 2
Due messaggi per il posto di oggi. Il primo si riferisce allo sviluppo del linguaggio interno al mondo dei Cooperanti (o Umanitari come dicono in altre lingue). Ero sull'aereo per il Darfur e dietro di me c'erano due che discutevano su questioni legati alla (mal)nutrizione. E poco a poco mi sono reso conto che eravamo dentro un mondo chiuso, fatto di un linguaggio sempre più astruso, dominato dagli acronimi che solo i membri della setta conoscono. Un bel modo per riconoscersi anche senza tante carte da visita, noi siamo quelli della Unimid, che viaggiamo col Pam, dobbiamo ricortarci all' Hac, da non confondere con l' Hcr; e dobbiamo conoscere il Prsp, avendo fatto il Pems, siamo capaci di entrare del Fpmis ma senza Ta o Dsa non andiamo da nessuna parte, meno ancora senza l' LP. Chissà se ci rendiamo conto di come stiamo costruendo la nostra torre, dove ci isoliamoi sempre più, mentre ci riempiamo la bocca di partecipazione e tutto il resto. L'ultima moda appena arrivata è l' etica. Tutte le organizzazioni devono avere un responsabile per l'etica... vabbè su questo ritorneremo.
Quindi finchè questo aereo di autisti andava verso El Fasher, mi è anche venuto da pensare ai 7 mesi che sono stati necessari per far sì che i nostri colleghi qui sul posto capissero cosa fosse il nostro approccio ai problemi del Darfur. Siamo venuti qua grazie a un progetto (non formulato da noi) che era già in corso con alcuni studi preliminari (quelli che chiamano i baseline) già fatti da alcuni colleghi, a margine delle tante altre attività in corso. Il problema era che li avevano fatti come se si stesse distribuendo dei cappellini per una ditta che vuol farsi pubblicità fuori dallo stadio: li distribuisci senza attenzione tanto l'importante a fine giornata è averli dati via tutti. Lo stesso qui: lo scopo non era realmente capire il perchè delle cose, ma fare delle riunioni e scrivere delle note per dire che si erano fatte le riunioni. Noi abbiamo iniziato un processo diverso, lo go-slow approach, per cercare di guadagnarci la fiuducia degli sceicchi (i capi villaggio) e chi sta sopra loro, su su fino al sultanato del west Darfur, nonchè i commissioners, sorta di capi contea nominati dal governo. Tutto ciò per far capire loro che non siamo venuti a creare scompiglio ma ad aiutare il tema della sicurezza alimentare a partire da una migliore comprensione dele dinamiche legate alle risorse naturali. Chi le controlla, che meccanismi di dialogo e pianificazione collettiva esistono o si possono creare/riforzare, il tutto con molta pazienza e modestia.
Mesi e mesi per far questo, e nel frattempo il progetto spende pochi soldi. Questo è un problema nell'ottica delle Emergenze, sia per le ONG che per le cooperazioni internazionali. Bisogna spendere perchè così chi ti ha dato i soldi sarà contento. Ecco, noi funzioniamo in un modo diverso; vogliamo capire i bisognbi, vedere cosa possono apportare loro, le popolazioni locali, in modo da sviluppare un senso di appropriazione più forte perchè non crediamo al metodo dei regali. E questo prende tempo. Sette mesi dopo sembra che le cose siano chiare; lo verificherò nei prossimi giorni e riotrnerò a scrivere su questo nei prossimi mesi. In realtà sette mesi sono poca cosa. Quando penso ai miei colleghi a Roma, nemmeno dopo anni riescono a capire la portata storica del cambiamento che portiamo avanti noi. Chiaro che, in un'ottica di un progewtto che finisce quest'anno, sette mesi sembrano un'eternità, ma non è così. Se chi sta sopra ha capito il senso dell'operazione, ti aiuterà meglio in futuro e lo stesso varrà per il donante che capirà che ci teniamo ai suoi soldi come e più che se fossero nostri per cui non vogliamo buttarli via giusto per il gusato di spenderli. Dobbiamo farlo a ragion veduta, e questo implica tanto dialogo e tanta negoziazione. A domani
Quindi finchè questo aereo di autisti andava verso El Fasher, mi è anche venuto da pensare ai 7 mesi che sono stati necessari per far sì che i nostri colleghi qui sul posto capissero cosa fosse il nostro approccio ai problemi del Darfur. Siamo venuti qua grazie a un progetto (non formulato da noi) che era già in corso con alcuni studi preliminari (quelli che chiamano i baseline) già fatti da alcuni colleghi, a margine delle tante altre attività in corso. Il problema era che li avevano fatti come se si stesse distribuendo dei cappellini per una ditta che vuol farsi pubblicità fuori dallo stadio: li distribuisci senza attenzione tanto l'importante a fine giornata è averli dati via tutti. Lo stesso qui: lo scopo non era realmente capire il perchè delle cose, ma fare delle riunioni e scrivere delle note per dire che si erano fatte le riunioni. Noi abbiamo iniziato un processo diverso, lo go-slow approach, per cercare di guadagnarci la fiuducia degli sceicchi (i capi villaggio) e chi sta sopra loro, su su fino al sultanato del west Darfur, nonchè i commissioners, sorta di capi contea nominati dal governo. Tutto ciò per far capire loro che non siamo venuti a creare scompiglio ma ad aiutare il tema della sicurezza alimentare a partire da una migliore comprensione dele dinamiche legate alle risorse naturali. Chi le controlla, che meccanismi di dialogo e pianificazione collettiva esistono o si possono creare/riforzare, il tutto con molta pazienza e modestia.
Mesi e mesi per far questo, e nel frattempo il progetto spende pochi soldi. Questo è un problema nell'ottica delle Emergenze, sia per le ONG che per le cooperazioni internazionali. Bisogna spendere perchè così chi ti ha dato i soldi sarà contento. Ecco, noi funzioniamo in un modo diverso; vogliamo capire i bisognbi, vedere cosa possono apportare loro, le popolazioni locali, in modo da sviluppare un senso di appropriazione più forte perchè non crediamo al metodo dei regali. E questo prende tempo. Sette mesi dopo sembra che le cose siano chiare; lo verificherò nei prossimi giorni e riotrnerò a scrivere su questo nei prossimi mesi. In realtà sette mesi sono poca cosa. Quando penso ai miei colleghi a Roma, nemmeno dopo anni riescono a capire la portata storica del cambiamento che portiamo avanti noi. Chiaro che, in un'ottica di un progewtto che finisce quest'anno, sette mesi sembrano un'eternità, ma non è così. Se chi sta sopra ha capito il senso dell'operazione, ti aiuterà meglio in futuro e lo stesso varrà per il donante che capirà che ci teniamo ai suoi soldi come e più che se fossero nostri per cui non vogliamo buttarli via giusto per il gusato di spenderli. Dobbiamo farlo a ragion veduta, e questo implica tanto dialogo e tanta negoziazione. A domani
giovedì 17 marzo 2011
Darfur: Lesson n. 1
Mai andare nel Darfur senza autorizzazione. Ti rimandano a casa. In sintesi ecco quello che è successo. Spero nei prossimi giorni capire cosa sia successo, se si sia trattato di un eccesso di zelo del governo, regole nuove promosse da funzionari appena reclutati o permessi non richiesti dalla mia organizzazione. Il risultato è che ho fatto un lungo giro in aereo da Khartoum a Niala, El Geneina, El Fasher e.. ritorno.
Cominciamo però dall'inizio: partiti da Khartoum,la prima immagine è un vento rosso di sabbia che ti avvolge appena arrivi a Niala, capoluogo del sud Darfur. Non siamo neanche scesi dall'aereo, e dopo 10 minuti via di nuovo per El Geneina, al confine del Ciad. La zona più rognosa in termini di violenze e banditismo. Un po' tutto il Darfur soffre di questo, ma la vicinanza al confine rende le cose ancor più complicate.
La mia consulente mi racconta le cose senttie dai vecchi: prima di questo conflitto i vari gruppi etnici stavano bene assieme, risolvevano tranquillamente le loro dispute e il clima era abbastanza tranquillo (anche se conflitti per l'acqua, in una zona dove scarseggia, ci sono da sempre). Ma il conflitto e le manipolazioni politiche hanno creato un clima di suspicione fra i vari gruppi; il gran numero di armi messe in circolazione ha così contribuito al resto. Sparare è il sistema più rapido per porre fine aun conflitto. Risultato: popolazioni intere nei campi di rifugiati, istituzionio deboli sia quelle statali che quelle tradizionali che in questo modo perdono il polso della situazione e no riescono a farsi rispettare, o sempre più difficilmente.
In questo contesto entriamo noi: non a portar cibo ma a cercare ri ricrear fiducia e un senso comunitario. Processi lunghi, con difficoltà di capirli anche da parte dei managers del progetto e tutto perchè si propone un modo diverso di lavorare, più vicino alla gente e meno intrusivo.
Modestia, pazienza e, in una parola "go-slow" approach.
A El Fasher dovevamo fare un training sulla risoluzione di conflitti ma, dopo due ore di attesa senza risolvere il problema, mi hanno rimandato indietro. E così avrò fatto la visita più breve che si ricordi in queste terre argillose, ricche di torrenti secchissimi in questa stagione, ma implacabili quando piove nell'allagare tutto. Vicino a El Geneina mi parlano di una terra dove coltivano delle arance incredibili, con una piovosità di oltre 1000 mm all'anno. Devo controllare perchè sembra moltissimo, più di quello che piove nel nord Italia. Ma mi avevano detto che queste zone sono terre di contrasti.
Rieccomio a Khartoum, nel traffico tranquillo, con una poresenza femminile maggiore di quanto ti aspetti in un paese che, secondo alcuni specialisti, sarebbe pronto a lanciare una applicazione rigorosissima della charia. Il tema gender è un tema difficile, sia in città che in campagna, e solo adesso, dopo quasi dieci mesi di lavoro cominciamo ad avere accesso alle prime informazioni.
Comunque adesso vado a riposarmi. Prime impressioni sul progetto sono ottime. Para che abbiamo anche delle foto e un video che spero vedere nei prossimi giorni.
PS. Non ho incontrato Mr. What Else... vedremo domani...
Cominciamo però dall'inizio: partiti da Khartoum,la prima immagine è un vento rosso di sabbia che ti avvolge appena arrivi a Niala, capoluogo del sud Darfur. Non siamo neanche scesi dall'aereo, e dopo 10 minuti via di nuovo per El Geneina, al confine del Ciad. La zona più rognosa in termini di violenze e banditismo. Un po' tutto il Darfur soffre di questo, ma la vicinanza al confine rende le cose ancor più complicate.
La mia consulente mi racconta le cose senttie dai vecchi: prima di questo conflitto i vari gruppi etnici stavano bene assieme, risolvevano tranquillamente le loro dispute e il clima era abbastanza tranquillo (anche se conflitti per l'acqua, in una zona dove scarseggia, ci sono da sempre). Ma il conflitto e le manipolazioni politiche hanno creato un clima di suspicione fra i vari gruppi; il gran numero di armi messe in circolazione ha così contribuito al resto. Sparare è il sistema più rapido per porre fine aun conflitto. Risultato: popolazioni intere nei campi di rifugiati, istituzionio deboli sia quelle statali che quelle tradizionali che in questo modo perdono il polso della situazione e no riescono a farsi rispettare, o sempre più difficilmente.
In questo contesto entriamo noi: non a portar cibo ma a cercare ri ricrear fiducia e un senso comunitario. Processi lunghi, con difficoltà di capirli anche da parte dei managers del progetto e tutto perchè si propone un modo diverso di lavorare, più vicino alla gente e meno intrusivo.
Modestia, pazienza e, in una parola "go-slow" approach.
A El Fasher dovevamo fare un training sulla risoluzione di conflitti ma, dopo due ore di attesa senza risolvere il problema, mi hanno rimandato indietro. E così avrò fatto la visita più breve che si ricordi in queste terre argillose, ricche di torrenti secchissimi in questa stagione, ma implacabili quando piove nell'allagare tutto. Vicino a El Geneina mi parlano di una terra dove coltivano delle arance incredibili, con una piovosità di oltre 1000 mm all'anno. Devo controllare perchè sembra moltissimo, più di quello che piove nel nord Italia. Ma mi avevano detto che queste zone sono terre di contrasti.
Rieccomio a Khartoum, nel traffico tranquillo, con una poresenza femminile maggiore di quanto ti aspetti in un paese che, secondo alcuni specialisti, sarebbe pronto a lanciare una applicazione rigorosissima della charia. Il tema gender è un tema difficile, sia in città che in campagna, e solo adesso, dopo quasi dieci mesi di lavoro cominciamo ad avere accesso alle prime informazioni.
Comunque adesso vado a riposarmi. Prime impressioni sul progetto sono ottime. Para che abbiamo anche delle foto e un video che spero vedere nei prossimi giorni.
PS. Non ho incontrato Mr. What Else... vedremo domani...
martedì 15 marzo 2011
FAO reforça temor de uma nova crise de alimentos no mundo
FAO reforça temor de uma nova crise de alimentos no mundo
Reuters 15-3-2011
O aumento nos preços globais de gêneros alimentícios básicos eleva o risco de que a crise alimentar de 2007-2008 em países em desenvolvimento se repita, disse ontem o presidente da Agência para Agricultura e Alimentação (FAO) da Organização das Nações Unidas (ONU).
Um salto nos preços do petróleo e o rápido consumo dos estoques globais de cereais poderiam ser um prenúncio da crise de abastecimento, disse o diretor-geral da FAO, Jacques Diouf, à Reuters, em entrevista durante uma visita aos Emirados Árabes Unidos.
"A alta dos preços aumenta as preocupações e estamos reduzindo rapidamente os estoques", disse. "Durante anos temos alertado que é preciso maior produtividade e investimento em agricultura."
O índice de preços alimentares da ONU de fevereiro aumentou pelo oitavo mês consecutivo, para o maior nível desde, pelo menos, 1990. Todos os grupos de commodities, exceto o açúcar, aumentaram no último mês.
Diouf dizia, até alguns meses, que os estoques globais de cereais estavam em níveis mais saudáveis que os restritos estoques que desencadearam a crise em 2007 e 2008. Em julho passado, os níveis de estoque eram 100 milhões de toneladas superiores aos de 2007, mas o avanço econômico em países em desenvolvimento e um retorno ao crescimento em países altamente industrializados levaram a novas reduções.
Alguns países no norte da África e no Oriente Médio fizeram grandes compras de grãos para evitar conflitos - em parte estimulados pela alta dos preços dos alimentos -, como os que derrubaram os líderes da Tunísia e do Egito.
A Coreia do Sul busca elevar estoques de grãos e planeja comprar cargas de milho e outras mercadorias, em esforço similar ao de outras nações asiáticas, preocupadas com os altos preços dos alimentos e com os conflitos sociais. Em dezembro, o México comprou milhares de toneladas de milho no mercado futuro, para se proteger de altas dos preços de tortillas, que provocou confrontos nas ruas em 2007. "É algo racional de se fazer, para se proteger", disse Diouf.
O recente aumento dos preços do petróleo, que subiu para cerca de US$ 120 o barril no mês passado, está exacerbando os aumentos nos preços dos alimentos, que podem afetar a habilidade dos países em desenvolvimento de cobrir suas necessidades de importação, disse Diouf. Os preços do petróleo têm impacto nos custos de transporte e insumos agrícolas, incluindo fertilizantes.
A FAO pediu aos países desenvolvidos que reexaminem suas estratégias de biocombustíveis - que incluem amplos subsídios - uma vez que estes têm desviado 120 milhões de toneladas de cereais de consumo humano para produção de combustível.
"Estamos aconselhando os países-membros a revisitarem suas políticas", disse Diouf. "Contar com mais energia renovável não significa que você precisa produzir mais biocombustível".
Países desenvolvidos dão US$ 13 bilhões anualmente em subsídios e proteção, para encorajar a produção de biocombustíveis, disse Diouf. Nos Estados Unidos, os estoques de milho chegaram aos menores níveis em 15 anos, enquanto maiores parcelas da safra são utilizadas na produção de etanol.
Evitar outra crise alimentar depende da produtividade da safra na próxima temporada de colheita, bem como do impacto do crescimento econômico sobre a demanda, segundo Diouf. Porém, ele também afirmou que o aumento do preços dos alimentos e do petróleo pode ter efeito prejudicial no crescimento. Ele acrescentou que ainda é cedo para determinar se o recente terremoto e tsunami no Japão, maior importador de grãos do mundo, terá qualquer efeito na oferta global ou na demanda por produtos agrícolas
Reuters 15-3-2011
O aumento nos preços globais de gêneros alimentícios básicos eleva o risco de que a crise alimentar de 2007-2008 em países em desenvolvimento se repita, disse ontem o presidente da Agência para Agricultura e Alimentação (FAO) da Organização das Nações Unidas (ONU).
Um salto nos preços do petróleo e o rápido consumo dos estoques globais de cereais poderiam ser um prenúncio da crise de abastecimento, disse o diretor-geral da FAO, Jacques Diouf, à Reuters, em entrevista durante uma visita aos Emirados Árabes Unidos.
"A alta dos preços aumenta as preocupações e estamos reduzindo rapidamente os estoques", disse. "Durante anos temos alertado que é preciso maior produtividade e investimento em agricultura."
O índice de preços alimentares da ONU de fevereiro aumentou pelo oitavo mês consecutivo, para o maior nível desde, pelo menos, 1990. Todos os grupos de commodities, exceto o açúcar, aumentaram no último mês.
Diouf dizia, até alguns meses, que os estoques globais de cereais estavam em níveis mais saudáveis que os restritos estoques que desencadearam a crise em 2007 e 2008. Em julho passado, os níveis de estoque eram 100 milhões de toneladas superiores aos de 2007, mas o avanço econômico em países em desenvolvimento e um retorno ao crescimento em países altamente industrializados levaram a novas reduções.
Alguns países no norte da África e no Oriente Médio fizeram grandes compras de grãos para evitar conflitos - em parte estimulados pela alta dos preços dos alimentos -, como os que derrubaram os líderes da Tunísia e do Egito.
A Coreia do Sul busca elevar estoques de grãos e planeja comprar cargas de milho e outras mercadorias, em esforço similar ao de outras nações asiáticas, preocupadas com os altos preços dos alimentos e com os conflitos sociais. Em dezembro, o México comprou milhares de toneladas de milho no mercado futuro, para se proteger de altas dos preços de tortillas, que provocou confrontos nas ruas em 2007. "É algo racional de se fazer, para se proteger", disse Diouf.
O recente aumento dos preços do petróleo, que subiu para cerca de US$ 120 o barril no mês passado, está exacerbando os aumentos nos preços dos alimentos, que podem afetar a habilidade dos países em desenvolvimento de cobrir suas necessidades de importação, disse Diouf. Os preços do petróleo têm impacto nos custos de transporte e insumos agrícolas, incluindo fertilizantes.
A FAO pediu aos países desenvolvidos que reexaminem suas estratégias de biocombustíveis - que incluem amplos subsídios - uma vez que estes têm desviado 120 milhões de toneladas de cereais de consumo humano para produção de combustível.
"Estamos aconselhando os países-membros a revisitarem suas políticas", disse Diouf. "Contar com mais energia renovável não significa que você precisa produzir mais biocombustível".
Países desenvolvidos dão US$ 13 bilhões anualmente em subsídios e proteção, para encorajar a produção de biocombustíveis, disse Diouf. Nos Estados Unidos, os estoques de milho chegaram aos menores níveis em 15 anos, enquanto maiores parcelas da safra são utilizadas na produção de etanol.
Evitar outra crise alimentar depende da produtividade da safra na próxima temporada de colheita, bem como do impacto do crescimento econômico sobre a demanda, segundo Diouf. Porém, ele também afirmou que o aumento do preços dos alimentos e do petróleo pode ter efeito prejudicial no crescimento. Ele acrescentou que ainda é cedo para determinar se o recente terremoto e tsunami no Japão, maior importador de grãos do mundo, terá qualquer efeito na oferta global ou na demanda por produtos agrícolas
lunedì 14 marzo 2011
Perché ricordare
Cinque anni fa tornavamo a casa stanchi ma felici, dopo una kermesse lunga e difficile con negoziazioni fino all’ultima parola fra rappresentanti dei governi e delle organizzazioni contadine attorno a come trattare il tema dell’accesso, uso e gestione delle risorse naturali, terra in primis. Come dar conto degli sforzi storici portati avanti da milioni di contadini e contadine nel mondo per mantenere una varietá produttiva meglio adattata alle terre disponibili, al clima che cambia, ai gusti che evolvono; come riconoscere le specificitá delle popolazioni indigene e, in uan parola, come aprire delle porte di dialogo fra attori che, su questi temi, avevano piuttosto tendenza a parlare per partito preso.
Forse è stato proprio l’osar credere che si potesse dar forma concreta a principi e valori scritti sulle pietre nel nostro ingresso, credere che la partecipazione potesse essee un qualcosa non solo alla moda ma di condividere spazi, saper ascoltare e capire gli interessi degli altri, cercare assieme, nel rispetto degli interessi di ognuno, delle soluzioni che tenessero anche conto di equilibri ecologici di lungo periodo.
Riuscire a mettere attorno a un tavolo una parte importante di questi attori, non tutti chiaramente, per poter parlare in un clima un po’meno teso, ecco questo è stato forse il lascito piú grande di quei giorni a Porto Alegre.
Secondo me pochi hanno capito cosa abbia significato questo momento dentro di questa organizzazione, ed anche gli amici, di allora o piú recenti, hanno delle difficltá a capire il perché dell’insistenza a tornare su quei passi. Hanno altre prioritá, tutte rispettabili, ci mancherebbe, ma il punto è proprio quello di riuscire a caprie dove sta il nocciolo duro delle cose e capire quali lezioni trarre da questi eventi in modo che servano per il futuro. Se nemmeno quelli che dicono condividere i sogni, valori e principi, non riescono a mettere a fuoco cosa abbia significato portare cosí tanti paesi e tante organizzazioni contadine a parlarne assieme, a cercare strade possibili, dimostrando nei fatti che sarebbe possibile, solo volendolo, abbattere anche muri molto forti, ecco allora ti dici, se nemmeno i tuoi piú cari lo capiscono, che senso ha tutto questo?
Oramai tutto si consuma nell’atto stesso, per cui nessun ricordo ufficiale è stato organizzazto, nemmeno un momento per discutere il lascito di quella conferenxza, cosa si è fatto (poco) e cosa si sarebbe potuto fare, che lezioni abbiamo per il futuro, che alleanze possiamo stringere e per fare cosa assieme… Con la memoria stiamo a zero. Io c’ho provato con quattro amici a provare a parlarne un po’, il tempo di una minestra e un po’di verdura, ma nessuno ha piú tempo per nulla, adesso sta arrivando una nuova crisi dei prezzi (annuncio appena uscito sul nostro sito), la crisi agraria avanza, poi ci sono le emergenze, bisogna essere quelle del fare.. ecco, io a vote penso che bisogna anche essere quelli del pensare, del fermarci a riflettere… analizzare le strade percorse, i cammini presi, gli errori commessi… ma forse ho sbagliato canale.. dovró sintonizzarmi su quello giusto.
48 hours: e la vita va ...
Un sabato mattina iniziato ricordando che a Pitigliano avrebbero seppellito il figlio di una collega, morto per un incidente di moto nel pieno della gioventú. A casa lavori a montare i mobili e a preparare il vernissage di Mauro. Un amico ti scrive dal Paraguay, per ricordarti che stanno cercando di far partire questa politica di sviluppo agricolo che stai aiutando a preparare. Un’altra amica sta tornando dal Darfur verso Kartoum, in attesa di vederci lí con tutta la squadra giovedi prossimo.
Notizie dalla radio sul Giappone, sempre piú drammatiche, non trovano traccia di dieci mila persone, e alcune centrali nucleari danno segni di crisi. Ti prepari un’insalata e due uova a pranzo, mentre Francisco ti scrive dall’Angola a proposito dei visti. Una bella avventura, andar giú con figli piccoli, ma non gli manca il coraggio. E’arrivato Mario, col fratello, per taglaire un po’di elgna e soprattutto cominciare a tagaire il cedro. L’albero piú grande che abbiamo a casa, ma è pieno di processionarie e si sta ammalando e, soprattutto, sta cominciando a spaccare il muro e balla un po’troppo quando c’è burrasca, per cui abbiamo deciso di toglierlo e lasciar piú spazio agli alberi vicini.
Pomeriggio al Flaminio: prima volta allo stadio da parecchi decenni e soprattutto prima volta ad un match di rugby. Grande festa, colori, odori, sorrisi, gente diversa che sta bene assieme. Si cantano gli inni, si tifa per la propria squadra poi una vince e l’altra no. Una pizza per festeggiare, fare il punto con tua figlia a Parigi, felice perché il suo “copain” arriverá fra poco.
Un po’ di lettura, fare il punto sul Giappone, il blackberry per rispondere a Chris in Mozambico, poi sentire Mauro angosciato per il suo vernissage e a letto.
Domenica mattina ci si alza presto, buona musica in sottofondo, cucinare fino a mezzogiorno per la promessa fatta di organizzargli questa serata. Arrivano notizie dal Nepal, esco a prendere il giornale e incontro il Signor Pietro, “fischietto” per gli amici. Due chiacchere con lui ma poi via perché piove e fa un freddo cane.
Aperitivo, un occhio al giornale, un pranzo veloce guardando i telegiornali: come sono andate le manifestazioni per la Costituzione, ultime notizie dal Giappone, il fiasco dei francesi. Un po’di football, poco peró dato che l’Inter ha quasi buttato via la rincorsa scudetto. Un pomeriggio freddo e piovoso, con quei colori che da piccolo ti davano una tristezza infinita.
E poi via da Mauro, portando da mangiare e bere per un esercito. Tanta gente, uno spazio grande, che val la pena vedere perché finalmente i suoi grandi quadri hanno uno spazio appropriato, cosí come le opere in ferro. Una serata allegra, poi torni a casa, la truppa di cani e gatti felici di rivederti. Le cose peggiorano in Giappone, si parla si rischio nucleare, pensi alla settimana che ti attende, a queste due righe che volevi scrivere, giusto per sentire la vita che va, infinitamente triste a momenti, da un’altra parte gioiosa, ma mai noiosa. Sará una settimana che partirá dall’Uganda, con un altro Mario che arriverá domattina, poi salteremo in Angola, Sudafrica e Mozambico. Il tour continuerá in Nepal e Pakistan, magari con un salto in Paraguay prima di prendere il volo mercoledí per il Darfur. Spero di riportare qualche foto.
Notizie dalla radio sul Giappone, sempre piú drammatiche, non trovano traccia di dieci mila persone, e alcune centrali nucleari danno segni di crisi. Ti prepari un’insalata e due uova a pranzo, mentre Francisco ti scrive dall’Angola a proposito dei visti. Una bella avventura, andar giú con figli piccoli, ma non gli manca il coraggio. E’arrivato Mario, col fratello, per taglaire un po’di elgna e soprattutto cominciare a tagaire il cedro. L’albero piú grande che abbiamo a casa, ma è pieno di processionarie e si sta ammalando e, soprattutto, sta cominciando a spaccare il muro e balla un po’troppo quando c’è burrasca, per cui abbiamo deciso di toglierlo e lasciar piú spazio agli alberi vicini.
Pomeriggio al Flaminio: prima volta allo stadio da parecchi decenni e soprattutto prima volta ad un match di rugby. Grande festa, colori, odori, sorrisi, gente diversa che sta bene assieme. Si cantano gli inni, si tifa per la propria squadra poi una vince e l’altra no. Una pizza per festeggiare, fare il punto con tua figlia a Parigi, felice perché il suo “copain” arriverá fra poco.
Un po’ di lettura, fare il punto sul Giappone, il blackberry per rispondere a Chris in Mozambico, poi sentire Mauro angosciato per il suo vernissage e a letto.
Domenica mattina ci si alza presto, buona musica in sottofondo, cucinare fino a mezzogiorno per la promessa fatta di organizzargli questa serata. Arrivano notizie dal Nepal, esco a prendere il giornale e incontro il Signor Pietro, “fischietto” per gli amici. Due chiacchere con lui ma poi via perché piove e fa un freddo cane.
Aperitivo, un occhio al giornale, un pranzo veloce guardando i telegiornali: come sono andate le manifestazioni per la Costituzione, ultime notizie dal Giappone, il fiasco dei francesi. Un po’di football, poco peró dato che l’Inter ha quasi buttato via la rincorsa scudetto. Un pomeriggio freddo e piovoso, con quei colori che da piccolo ti davano una tristezza infinita.
E poi via da Mauro, portando da mangiare e bere per un esercito. Tanta gente, uno spazio grande, che val la pena vedere perché finalmente i suoi grandi quadri hanno uno spazio appropriato, cosí come le opere in ferro. Una serata allegra, poi torni a casa, la truppa di cani e gatti felici di rivederti. Le cose peggiorano in Giappone, si parla si rischio nucleare, pensi alla settimana che ti attende, a queste due righe che volevi scrivere, giusto per sentire la vita che va, infinitamente triste a momenti, da un’altra parte gioiosa, ma mai noiosa. Sará una settimana che partirá dall’Uganda, con un altro Mario che arriverá domattina, poi salteremo in Angola, Sudafrica e Mozambico. Il tour continuerá in Nepal e Pakistan, magari con un salto in Paraguay prima di prendere il volo mercoledí per il Darfur. Spero di riportare qualche foto.
domenica 13 marzo 2011
Rugby: Italia Francia 22-21 al 6 Nazioni
C'eravamo, io e christiane ieri, 13 marzo, al Flaminio. Chiaro che uno dei due avrebbe perso e tutto lasciava credere fossi io. Prima volta allo stadio per una partita di rugby, grande spettacolo fuori, un ambiente molto familiare, simpatico ed allegro. Nessun segnale di violenza, molta birra e molti sorrisi. Famiglie con bimbi piccoli, carrozzine allo stadio.. cose che al calcio ti sogni oramai.
Non un posto libero, inni nazionali cantati a viva voce e non fischiati. Giocatori che non fanno storie quando cadono, zero simulazione, sport duro ma leale.
Che poi questo abbia coinciso con la nostra vittoria, festeggiata con una birra artigianale francese, beh ovviamente fa molto piacere anche se, in famiglia non si può mai festeggiare completamente dato che se uno vince l'altro perde (vedi finale dell' europeo del 2000, poi i quarti di fnale del 1998, il mondiale del 2006.. e adesso il 6 Nazioni.
Che poi questa vittoria sia arrivata giusto nella settimana del 150° anniversario dell'unità d'Italia, e che questa sia una bella picconata sui denti a leghisti e compagnia.. insomma.. ragioni in più per sorridere e, per una volta, poter gridare a viva voce: Forza Italia.
Come da scommessa familiare, poi ho offerto una pizza (margherita) a Christiane...
venerdì 11 marzo 2011
Rubrica: cosa mangiamo? cominciamo dalla Corsica
Sulla scia del bel libro di Massimo Carlotto Mi fido di te, provo ad inaugurare una rubrica piú o meno irregolare, sulla qualitá del cibo e dei prodotti che o ci finiscono in tavola oppure andiamo noi a cercare, per esser piú sicuri della loro genuinitá.
Comincio da un'isola a noi vicina, la Corsica, riportando questo articolo pubblicato da http://www.bakchich.info/COCHONS-de-Beaute,11719.html
D’où vient la charcuterie corse ?
Sur les marchés de Provence, quai du Port ou le long de la plage, ce stand est immanquable : « Produits corses », avec des noms qui sentent le maquis et la tête de Maure un peu partout. À des prix exorbitants, mais c’est, vous explique-t-on, la rançon de l’insularité. Et le coût de méthodes ancestrales pour saler et sécher ces cochons qui gambadent dans les sous-bois et se gavent de châtaignes avant d’être tirés à la chevrotine par les autochtones, en récompense de leur liberté de bandits d’honneur.
Hélas ! la totalité des cochons de l’île suffirait à peine à approvisionner pendant deux ou trois jours les fabriques de charcuterie corse… Car le troupeau est maigre et on le consomme en famille, dans les villages, ou en réservant des morceaux de choix pour la parentèle du continent qui revient chaque été faire la sieste dans la casa en indivision. Donc, quelques usines de « transformation », surtout en Corse-du-Sud, traitent les tonnes de viande qui finiront en « produits corses ».
Sur le port de Bastia, chaque matin, on peut voir débarquer des monceaux de carcasses de porcs généralement surgelées qui viennent du continent ou de pays où il serait surprenant qu’on les gave de châtaignes et de glands – la question est même de savoir avec quelle cochonnerie on a épaissi leur lard. Et de là tout part à la découpe, au hachoir et à la saumure, pour revenir avec, écrit en tout petit, « élaboré (ou transformé) en Corse » sur l’emballage. Quand il y a un emballage…
Alors, bon appétit pour dévorer du prisuttu authentique né en Roumanie (35 à 50 euros le kilo, tout de même !), du lonzu de truie polonaise ou chinoise, de la coppa et du figatellu issus des porcheries industrielles bretonnes ou espagnoles. Pas forcément mauvais, et même parfois de bon goût – il y a du savoir-faire du côté de Sartène. Moins exotique, toutefois, que le saucisson d’âne : la bidoche de ces baudets vient d’Argentine, dit-on. Non mais vous croyez que les Corses laisseraient des touristes à l’accent pointu bouffer leurs (quelques) ânes ?
giovedì 10 marzo 2011
5 anni son giá passati: Porto Alegre 7-10 marzo 2006
(www.icarrd.org)
Probabilmente la prima Conferenza della FAO su un tema scottante come l’accesso alla terra, che si sia riusciti a fare assieme ai movimenti sociali e senza la Banca mondiale (per sua scelta).
Un’esperienza che, per chi ci è stato, ha significato molto in quanto a capire quanto difficile sia cercare di cambiare anche una sola virgola di questo mondo. Quante resistenze abbiamo dovuto affrotnare prima, per riuscire a farla, contro tanta gente e governi che non volevano saperne, sia dentro che fuori da questa organizzazione. Ma quel che non immaginavamo è che quelle stesse forze si moltiplicassero dopo. Pressioni di tutti i tipi per non far andare avanti un processo di dialogo e possibile (anche se difficile) concertazione.
Sono riuscito a farla dedicare alla figura di Josué de Castro che 60 anni prima giá spiegava come i meccanismi della fame non siano piovuiti dal cielo, ma frutto dell’uomo e delle politiche, istituzioni e decisioni che si prendono, del potere che alcuni hanno ed altri non hanno e non avranno mai.
Siamo ancora qui, a lottare per quei principi e valori. E siamo anche piú di prima, ricordatevelo!
domenica 6 marzo 2011
Studio Mauro Martoriati: inaugurazione domenica 13 marzo 2011
Riuscendo a stupirci ancora una volta, Mauro Martoriati è ripartito da zero, rimboccandosi le maniche e mettendo in piedi uno studio come non l’aveva mai avuto. Saranno state le ALI (entrate nel suo sito www.mauromartoriati.com) che gli si vedono nella fotografia che apre il sito, la ritrovata dimestichezza con il ferro (guardate le statue messe a Formart (http://paologroppo.blogspot.com/2010/09/formart-formelluzzo-art-le-sculture-che.html) , il risultato è una nuova ispirazione che val la pena visitare.
Un Martoriati più modesto, sempre alla ricerca di se stesso, più “famiglio” di prima, con il fratello e con i figli, che continua a portarsi dietro i suoi dubbi esistenziali di sempre ma rompendo meno le balle. La chitarra e un bicchier di vino (anche quello diminuito), quattro amici che passano a trovarlo, il vecchio fabbro ottantenne che ancora è contento di lavorare a fianco di Mauro e di ritrovarlo dopo quasi vent’anni di peregrinazioni, insomma tanti sono i segnali di una ripartenza, che sarà lenta, difficile, così come è sempre stata la sua vita, ma che ci troverà al suo fianco ad accompagnarlo.
Domenica 13 marzo, dalle ore 18.00 in poi, via Barbaresco 9. Venite: noi ci saremo!
giovedì 3 marzo 2011
L. 10: Chasseurs de têtes - Jo Nesbo
Gallimard
'Une collision entre deux véhicules, c'est de la physique simple. Les hasards régissent l'ensemble, mais on peut les expliquer en disant que l'équation 'force x temps' revient à multiplier de la masse par une variation de vitesse. Introduisez les hasards sous forme de chiffres pour les variables, et vous obtenez un récit simple, vrai et impitoyable. Il raconte par exemple ce qui se passe quand un camion de vingt-cinq tonnes plein à craquer roulant à une vitesse de quatre-vingts kilomètres par heure heurte une voiture de tourisme d'une tonne huit roulant à la même vitesse. En se basant sur les hasards en matière de point d'impact, de qualité des carrosseries et d'angle des corps entre eux, on obtient une infinité de variantes à ce récit, mais elle ont deux points communs. Ce sont des tragédies, et c'est la voiture de tourisme qui est en position délicate.'
il libro più latino di tutti quelli di Nesbo, bello un po' tirato per i capelli ma simpatico da leggere
Ho viaggiato con Moby Dick
eccolo qua, in vivo, l'A 380. Primo volo fatto ieri 2 marzo da Joburg a Parigi. Impressionante! Grande, grande e poi ancor più grande. Una business che sembra un aereo a lei da sola. Entrare e uscire da lì è come andare allo stadio. Peccato che non si possano fare visite alla prima.
Il decollo e l'atterragggio visto dalle telecamere esterne dà proprio l'impressione di un'astronave enorme che se ne va in cielo e poi torno nel nostro mondo. Esperienza indimenticabile.
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