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venerdì 11 marzo 2011

Rubrica: cosa mangiamo? cominciamo dalla Corsica


Sulla scia del bel libro di Massimo Carlotto Mi fido di te, provo ad inaugurare una rubrica piú o meno irregolare, sulla qualitá del cibo e dei prodotti che o ci finiscono in tavola oppure andiamo noi a cercare, per esser piú sicuri della loro genuinitá.

Comincio da un'isola a noi vicina, la Corsica, riportando questo articolo pubblicato da http://www.bakchich.info/COCHONS-de-Beaute,11719.html

D’où vient la charcuterie corse ?
Sur les marchés de Provence, quai du Port ou le long de la plage, ce stand est immanquable : « Produits corses », avec des noms qui sentent le maquis et la tête de Maure un peu partout. À des prix exorbitants, mais c’est, vous explique-t-on, la rançon de l’insularité. Et le coût de méthodes ancestrales pour saler et sécher ces cochons qui gambadent dans les sous-bois et se gavent de châtaignes avant d’être tirés à la chevrotine par les autochtones, en récompense de leur liberté de bandits d’honneur.

Hélas ! la totalité des cochons de l’île suffirait à peine à approvisionner pendant deux ou trois jours les fabriques de charcuterie corse… Car le troupeau est maigre et on le consomme en famille, dans les villages, ou en réservant des morceaux de choix pour la parentèle du continent qui revient chaque été faire la sieste dans la casa en indivision. Donc, quelques usines de « transformation », surtout en Corse-du-Sud, traitent les tonnes de viande qui finiront en « produits corses ».

Sur le port de Bastia, chaque matin, on peut voir débarquer des monceaux de carcasses de porcs généralement surgelées qui viennent du continent ou de pays où il serait surprenant qu’on les gave de châtaignes et de glands – la question est même de savoir avec quelle cochonnerie on a épaissi leur lard. Et de là tout part à la découpe, au hachoir et à la saumure, pour revenir avec, écrit en tout petit, « élaboré (ou transformé) en Corse » sur l’emballage. Quand il y a un emballage…

Alors, bon appétit pour dévorer du prisuttu authentique né en Roumanie (35 à 50 euros le kilo, tout de même !), du lonzu de truie polonaise ou chinoise, de la coppa et du figatellu issus des porcheries industrielles bretonnes ou espagnoles. Pas forcément mauvais, et même parfois de bon goût – il y a du savoir-faire du côté de Sartène. Moins exotique, toutefois, que le saucisson d’âne : la bidoche de ces baudets vient d’Argentine, dit-on. Non mais vous croyez que les Corses laisseraient des touristes à l’accent pointu bouffer leurs (quelques) ânes ?

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