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martedì 5 gennaio 2010

Prima lettura del 2010: Matilde Asensi - Iacobus

Matilde Asensi
Iacobus
Une enquête du moine-soldat Galcerán de Born

C'est l'un des secrets les mieux gardés de la chrétienté ; un trésor fabuleux disparu à la dissolution du plus fascinant des ordres de moines-soldats : les Templiers. Les histoires les plus folles entourent cette société secrète détentrice des plus grands mystères de l'humanité. Pour eux sont déjà morts le roi de France Philippe le Bel et le pape Clément V. Pour eux les puissants se déchirent. Celui qui va traverser l'Europe de Galicie à Paris pour tenter de les découvrir se nomme Galcerán de Born. Il est médecin et chevalier. Nous sommes en 1319.

Folio policier N°359

extrait :

Au IV siècle de notre ère, Priscillien (appelé indistinctement Santiago, Jacobo, Jacques, Jacob ou Iacobus), disciple de l’anachorète égyptien Marcos de Memphis et évêque de Galice, avait été l’instigateur d’une doctrine chrétienne que l’Eglise de Rome condamna immédiatement comme hérétique. En peu de temps, on compta par milliers ses disciples, avec des nombreux prêtres et évêques parmi eux, et sa belle hérésie fondée sur l’égalité, la liberté et le respect, alliée à la conservation des connaissances et rites antiques, s’étendit à toute la péninsule hispanique et même au-delà. L’ingénu Priscillien qui se rendit en toute confiance à Rome pour demander la comprehénsion du pape Damase fut torturé et condamné sans miséricorde à être décapitè par les juges ecclésiastiques. Ses disciples, loin de se laisser terroriser par les menaces de la Sainte Eglise de Rome, récupérèrent le corps mutilé de Priscillien et le transportèrent en Espagne. Son hérésie continua à se propager comme un feu grégeois. La tombe du martyr, qui avait été un homme très bon, se convertit en un lieu de pérégrinations massives, et comme ni les siècles ni les énormes efforts tentés par l’Eglise ne réussirent à anéantir cette costume, elle fit de nouveau ce qu’elle savait si bien faire : de la même manière qu’elle inventait des saints inexistants, transformait les célébrations des dieux antiques en fêtes chrétiennes ou maquillait la vie de personnages populaires, presque toujours païens ou initiés, pour l’accomoder aux canons de la saintété, elle profita de l’oubli dans lequel était tombé le sépulcre de Priscillien au moment de l’invasion arabe du VII siècle, un temps de morts et de terreur, pour le transformer en sépulcre de l’apôtre saint Jacques le Majeur, frère de saint Jean l’Evangeliste, et fils, comme celui-ci, du pêcheur Zébédée et d’une femme appelée Marie Salomé. Elle le dota d’une belle légende chargée de miracles permettano de justifier l’impossible, car saint Jacques n’était jamais venu en Espagne comme le démontraient les Evangiles et les Actes des Apôtres, pas plus que son corps, curieusement décapité lui aussi, n’était arrive à Compostelle dans une barque de pierre poussée par le vent depuis Jérusalem.

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